Dossier d’œuvre architecture IA01000067 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Maison de maître dite maison la Barbière
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Trévoux
  • Commune Trévoux
  • Adresse 24, 26 boulevard Poyat
  • Cadastre 1823 C 13, 15 ; 1984 AH 313, 314
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de maître
  • Appellations
    maison la Barbière
  • Destinations
    pensionnat, maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, terrasse en terre-plein, jardin, communs, dépendance

Cadastré en 1823 comme maison, sol, cour et jardin, le bâtiment d'origine est de plan rectangulaire formé de quatre corps entourant une cour fermée ; la configuration de la porte cochère sur rue, portant un écu à la clef, permet de dater de la fin du 17e siècle les vestiges de cette maison, appelée la Barbière, dont le logis (corps ouest) conserve des éléments datables du 18e siècle (cheminées) ; divisée en 1834, elle fait l'objet à cette date d'une adjonction de construction, puis d'une reconstruction partielle entre 1845 et 1848 pour Joseph Buchet, affineur, enfin d'une nouvelle augmentation en 1868-1869 (le bâtiment passe de 19 à 30 ouvertures), correspondant au corps de logis actuel ; vers 1840 et jusqu'en 1848, l'ancienne maison est louée aux ursulines qui y tiennent un petit pensionnat, modifiant la distribution ; les dépendances, converties en atelier depuis une quinzaine d'années, sont dénaturées par des remaniements importants, le puits a été détruit, la cour couverte.

Bâtiment en pisé sur solin de calcaire, composé d'un corps de logis de plan allongé bordant la rue (numéro 24) , dans le prolongement de corps de plan en U (numéro 26) entourant une cour fermée ; en élévation sur rue, le corps antérieur conserve une porte cochère couverte d'un arc segmentaire chanfreiné en pierre dorée, à clef ornée d'un écu en relief méplat, ouvrant sur un passage couvert ; ce corps de deux niveaux, couvert de tuiles creuses, contenait l'écurie surmontée du fenil ; sous-sol voûté en plein-cintre ; le corps de logis présente peu d'ouvertures sur rue ; la façade principale ordonnancée, précédée d'une terrasse, donne sur le jardin : trois niveaux, cinq travées, bandeau d'étage, chaînes d'angle à refends, chaînages encadrant la travée axiale, baies rectangulaires surmontées de corniches à modillons ; toit à longs pans à croupes, tuiles plates mécaniques ; un corps en rez-de-chaussée (appentis à croupes, couverture en matériau synthétique) adossé à gauche, abrite une salle à manger d'été.

  • Murs
    • pisé
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate mécanique, matériau synthétique en couverture
  • Étages
    sous-sol, 2 étages carrés, comble à surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • croupe
    • noue
    • croupe polygonale
  • Escaliers
    • escalier de distribution : escalier tournant à retours avec jour
  • Typologies
    façade tournée sur le jardin ; accent sur la travée axiale
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • sculpture
    • menuiserie
  • Représentations
    • écu
    • ornement géométrique
    • pinacle
  • Précision représentations

    écu ; ornement géométrique ; pinacle" § "sujet : écu vide, support : clef de l'arc de la porte cochère ; sujet : chambranles des baies en accolade avec pinacles néo-gothiques et lambris de demi revêtement, support : salle à manger d'été

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Éléments remarquables
    porte
Date d'enquête 1991 ; Date(s) de rédaction 1996
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel