Cette maison a été édifiée en 1899 à la demande d’un entrepreneur en peinture, François Jacquier. Les travaux, et probablement les plans, ont été réalisés par François Blondin. Les éléments et ornements en ciment moulé ont été fournis par l'usine des Chaux et Ciments du Mont-du-Chat de Louis Rey à Bourdeau.
Proposée à la location dans un album d'agence de location datant de 1899, cette maison a donc été bâtie pour être louée avant d'être occupée par la suite par son propriétaire, François Jacquier. En effet, comme le montre une photographie issue de l'album de 1899, la construction placée à l'arrière en limite de parcelle et dont la façade est ornée de peintures, n'est pas encore présente à cette date. Elle a donc été élevée à une date postérieure à celle de l'édification de la maison et devait être utilisée comme atelier par François Jacquier. Visible depuis la rue, la façade sur jardin devait officier comme support publicitaire.
Cette photographie de 1899 indique également qu'une frise (peinte ou de carreaux de céramique ?), placée sous l'avant-toit, a aujourd'hui disparue et que les œil-de-bœuf percés dans le brisis du toit ont été remplacés par des lucarnes.
En 1963, la propriétaire projette de démolir la maison pour édifier un immeuble sur la parcelle. Les autorités municipales refusent cependant le permis de construire.
Entrepreneur de maçonnerie actif à Aix-les-Bains au début du XXe siècle (vers 1910)