Dossier d’œuvre architecture IA74002713 | Réalisé par
Guibaud Caroline (Rédacteur, Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Héry-sur-Alby
  • Lieu-dit Boquerat
  • Cadastre 1732 2225, 2227 (?)  ; 1890 C2 145 (partie), 147, 148  ; 2016 C2 625
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    remise

L'emprise de l'édifice correspond approximativement à plusieurs parcelles bâties sur la mappe sarde (vers 1730) formant un ensemble de maisons mitoyennes, en particulier les n°2225 et 2227, appartenant respectivement à Claude Vibert, communier à Héry-sur-Alby et à Joseph Vibert, bourgeois à Annecy ; chacun possède également une grange disjointe située à l'ouest des maisons. Le bâtiment, qui présente plusieurs encadrements à chanfrein ou cavet en remploi, est datable dans son aspect actuel de la fin du 18e siècle. La date 1798 est gravée sur un débord d'entrait de charpente au-dessus de l'entrée du logis en façade sud. Sur le plan du 1er cadastre français, en 1890 (comme sur la mappe sarde), le bâtiment se prolonge à l'ouest ; la partie est est une "maison" appartenant à Jean Gaimoz (n°147 ; le n°148 correspondait au quart nord-est du bâtiment, appartenant à Joseph Gaimoz, frère de Jean, mais est barré comme nul sur l'état de section), la partie ouest (qui correspond à la dernière travée du bâtiment actuel et à la partie disparue) est une autre "maison" appartenant à Jacques Matrod. Jean et Joseph Gaimoz possèdent également le puits (n°141) situé à l'ouest de la maison ; Jacques Matrod possède la remise n°151 (toujours existante, 2016 C2 636) et un four à pain en ruine au sud, en indivision avec ses consorts et avec son voisin Joseph Brunier (voir IA74002714) ; ce four peut être rapproché de celui édifié par la suite à l'angle du chemin d'accès au hameau (IA74002718).

Sur le plan du cadastre de 1937, la partie ouest du bâtiment a déjà disparu, et la travée ouest a encore un numéro de parcelle individualisé. La date 1962 est gravée sur le vantail de la porte de la cave sud-ouest. Le toit et l'enduit ont été refaits à la limite des 20e et 21e siècles.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 18e siècle
  • Dates
    • 1798, porte la date
    • 1962, porte la date

Maison de trois travées de plan, sur deux niveaux, édifiée sur un replat. Le rez-de-chaussée est divisé en trois travées de cave (travée centrale traversante, travées latérales divisées en deux ; accès en façade sur pour les travées ouest et centrale, en façade est pour la travée est, avec communication intérieure entre les travées centrales et est). La distribution de l'étage a changé, mais on peut localiser une cuisine dans l'angle sud-est, avec porte sur le balcon-galerie (l'autre porte est un percement postérieur) et grande cheminée sur le mur de refend nord. Les travées centrale et est présentaient sans doute la division habituelle en quatre pièces des maisons de la commune La pièce située dans l'angle nord-est était sans doute le "pêle" ; on distingue dans le mur nord les vestiges de jours d'aération de placard garde-manger. L'accès se fait par un escalier extérieur en maçonnerie avec garde-corps maçonné, édifié sur l'angle sud-est, avec balcon-galerie en bois supporté au nord par un massif maçonné (abritant un poulailler). La présence de poutres sciées dans le mur indiquent que le balcon a pu se prolonger sur cette façade. Le logis de la travée ouest (non visité) avait son propre accès par un escalier extérieur droit, en maçonnerie avec garde-corps maçonné.

La partie ouest est une grange-étable sous fenil. Il y avait un puits adossé à l'escalier (dessiné sur le cadastre de 1890).

Les murs sont en moellon de calcaire enduit (récent), avec angles et encadrements en calcaire (une fenêtre en molasse dans la cave nord-ouest, jour en molasse dans le massif de l'escalier sud-est). Les ouvertures du côté sud présentent des chanfreins, avec des blocs calés par des planchettes de bois. Porte à cavet en remploi pour la cave nord-est. Toit en tuile mécanique, avec un grand débord de toiture à croupe côté pignon est, au-dessus du balcon-galerie, et une demi-croupe côté est.

Une remise en charpente et bardage de planches, avec toit à longs pans en tuile plate mécanique, est édifiée dans le pré devant le maison.

Inscriptions : date 1798 est gravée en sous-face sur un débord d'entrait de charpente au-dessus de l'entrée du logis en façade sud ; date 1962 gravée sur le vantail de la porte de la cave sud-ouest.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier de distribution extérieur : escalier en équerre en maçonnerie
  • Autres organes de circulation
    carto PLUI
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Exemple de maison du 18e siècle avec escalier extérieur maçonné.

Etoile PLU.

Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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