Les soeurs franciscaines de Sainte-Marie des Anges, installées depuis 1893 à Lyon, 22 rue Ney, afin d'accueillir pour une étape les missionnaires se rendant en Inde, acquièrent une maison datant probablement de la première moitié du XIXe siècle (celle située en fond de parcelle) avec jardin 87 rue Tronchet en 1899. Les soeurs s'occupent des malades pauvres. Au 35 rue de la Tête d'Or s'élevait une maison où séjourna des années 1880 à 1905 Nizier Anthelme Philippe, "guérisseur" dit maître Philippe de Lyon ; la maison est démolie dans le dernier quart du XXe siècle et les soeurs y installent leur jardin potager. En juillet 1901, les soeurs effectuent la "reprise de l'usine Lambert" située rue de la Tête d'Or ? En 1938, un centre de soins est ouvert. En 1947, les soeurs ouvrent un centre d'accueil pour des femmes au départ d'origine italienne ; en 1950, il devient le Centre d'accueil féminin de Lyon, l'unique. En 1951, les visiteurs extérieurs à la communauté entrent par la porterie installée au 76 rue Crillon. En 1958, les soeurs installent le dispensaire sur la parcelle voisine libérée par l'externat Jeanne-d'Arc (89 rue Tronchet) ; le dispensaire est fermé en 1985 ou 1987. Jean Cateland, architecte (1906-1977) - DPLG, SADG, expert honoraire près la cour d'appel de Lyon, président de la Société lyonnaise des Beaux-Arts, président de la Renaissance de l'Abbaye de Savigny - construit la nouvelle chapelle dont la bénédiction a lieu le 3 mai 1964. Marc Bret est l'entrepreneur chargé des travaux, Garabétian, l'auteur des vitraux et Paul Mourad (Mouradian ?), de la croix. La même année, un service d'aide ménagère aux vieillards est mis en place.