Un moulin appartenant à Jean Batanger (de la paroisse de La Chapelle) est visible sur la mappe sarde de 1732 (parcelle 1932). Sur le premier cadastre français de 1885, le bâtiment est en ruine (section I, feuille 2, parcelle 972). A cette date, il appartient à Benjamin Rellier (fils de Jean Pierre), Eugène Rellier, Grégoire Vincent Rellier, et Théodore Rellier (meunier). Toutefois deux autres moulins appartenant à la famille Reillier ont été construits juste en amont de la ruine (Section I, feuille 2). Le moulin le plus en amont appartient à Benjamin Rellier (parcelle 986) et le moulin aval appartient à Théodore Rellier (parcelle 984).
En 1893, Théodore Rellier s'oppose à la demande de Joseph Marie Santon qui souhaite dériver le ruisseau du Crochet pour augmenter le potentiel de sa scierie (IA73003877). Un rapport d'ingénieur des Ponts et chaussées du 31 juillet 1894, précise que les moulins du ruisseau du Crochet sont en mauvais état (FR.AD073, 83S7).
Le 14 septembre 1921 et le 6 mai 1922, les deux moulins qui sont en partie en ruine (parcelle 984 et parcelle 986) sont vendus par leurs propriétaires Eugène Rellier (feu Théodore) et Jéromine Rellier (feu Benjamin), à Louis Boulicot (feu Pierre) et Eugène Jean Marie Mermin, tous deux menuisiers à Taverny en Seine-et-Oise (FR.AD073, 4Q10793 et 4Q10800). Louis Boulicot construit une scierie à l’emplacement du site. Le 28 janvier 1924, il la revend à Émile Santon (fils de Jean Baptiste) qui l'exploite jusqu'en 1940 (FR.AD073, 3P 1153).
Actuellement, les bâtiments n'existent plus. Ils ont probablement disparu au moment de l'élargissement de la route au bord de laquelle ils se trouvaient.