Un moulin appartenant à Humbert Madeleine de la Pignier (noble) apparaît sur la mappe sarde de 1732 (parcelle 3370). Le moulin est toujours visible sur le cadastre napoléonien de 1809 (Section A, feuille 1, parcelle 998). Il appartient à Claudine Berthet. Accolé au moulin se trouve un battoir appartenant à Alexis Ginolin (Section A, feuille 1, parcelle 1001). Par la suite le moulin appartient à Georges Perrière (fils de Jean François). En 1887, Georges Perrière et Jean Pattefoz (l'autre meunier du Mas, IA73003588), s'opposent à la construction d'une fabrique de pâtes en amont de leurs moulins car ils la considèrent comme préjudiciable à leur activité. Le moulin Perrière est mentionné dans le tableau des Ponts et chaussées sur l'utilisation agricole et artisanale des cours d'eau de 1889 (FR.AD073, 35SPC7). Ce document précise que le moulin était équipé d'une paire de meules animée par une roue par dessus. Le moulin apparaît sur le premier cadastre français de 1890 (Section E, feuille 2, parcelle 159). A cette date, il est toujours exploité par Georges Perrière. Le moulin cesse de fonctionner en 1899 (FR.AD073, 81S69). Actuellement, le bâtiment est occupé par un logement