Un moulin à deux tournants (roues) appartenant à Jean Gallardin apparaît sur le cadastre napoléonien de 1809 (section A, feuille unique, parcelle 574). Le moulin est toujours visible sur le premier cadastre français de 1870 (section A, feuille 3, parcelle 543). A cette date, il dispose de trois roues hydrauliques. Il est exploité par le meunier Barthélémy Nand. Le barrage de la dérivation qui alimente le moulin est démoli en 1874 puis reconstruit. Le 2 juillet 1877, Christophe Nand ainsi que le baron Ferdinand Angleys, Jean Baptiste Miège, Philibert Combaz, Joseph Fraisse dit "Regotaz" et Joseph Ruffier-Lanche qui possèdent des installations hydrauliques sur la commune, demandent la réglementation de la dérivation des moulins. Celle-ci est accordée par arrêté préfectoral du 20 mai 1881. Le moulin est visible sur le recensement de 1917 au nom de François Gianinaz (époux de Bernadette Nand). Le document précise que le meunier a été mobilisé. Le moulin est toujours mentionné sur les recensements de 1923 et 1924 (FR.AD073, 284 R 1). Actuellement, le bâtiment de l'ancien moulin est occupé par un logement.
La famille Gianinaz a marqué l'histoire de la meunerie de la Combe de Savoie au XIXe siècle. En effet on retrouve les fils de François Gianinaz dans plusieurs communes : Jean au moulin de la Rochette (IA73003542), François au moulin de Tournon et Louis et Joseph à Arbin (IA73003581).