Un moulin appartenant à M.Rosset, bourgeois à Chambéry, apparaît sur la mappe sarde de 1728 (parcelle 1430). Le moulin est toujours visible sur le cadastre napoléonien de 1809 (section B, feuille unique, parcelle 732). A cette date il appartient à Claude Grisard. Le moulin Grisard est visible sur un plan de 1834 (FR.AD073, 193E dépôt 254). Le tableau de l'utilisation agricole et industrielle des cours d'eau réalisé par les Pont et chaussées en 1889 précise que le moulin était équipé de deux paires de meules animées par une roue par dessus. Le moulin apparaît sur le premier cadastre français de 1891 (Section B, feuille 2, parcelle 470) au nom de Joseph Pernet. Le moulin Pernet est mentionné sur le recensement des moulins de 1917 avec le moulin Dijoud (IA73003432) et le moulin Nicolloud (IA73003440). Ce document nous apprend que "la mobilisation a laissé les femmes seules au moulin" et que "les meuniers allaient auparavant chercher le grain dans toute la commune et même dans les communes voisines ; aujourd'hui les femmes attendent qu'on apporte le grain qui est rare" (FR.AD073, 284 R 1). Le moulin est toujours en activité en 1923 et 1924. Au cours du XXe siècle, il est modernisé par l'installation d'une turbine alimentée par une conduite métallique. Il cesse de fonctionner avant les années 1950. Actuellement, il est occupé par un logement.