Deux maisons et deux moulins apparaissent sur la mappe sarde de 1728 (parcelles 1619 et 1621). Ils appartiennent à François Fusier.
Entre le 12 et le 13 avril 1848, l'un des moulins est vandalisé : la toile du blutoir est lacérée (FR.AD073, 7FS7 10379). A la demande du propriétaire, François Fusier, (fils d'André) une enquête est ouverte contre les père et fils François et Charles Bouvier. La procédure débouche sur un non-lieu.
Par acte du 28 aout 1854 passé chez maître Thomas à Chamoux, François Fusier (feu André) représenté par MM.Constant et Claude Berthet (de Bonvillard) vend le site à Nicolas Charvet (feu Nicolas), rentier vivant à Vilalrd-Léger.
Les deux moulins sont visibles sur le premier cadastre français de 1883 (Section A, feuille 2, parcelles 362 et 363). A cette date, ils sont exploités par Pierre Meurier (fils de Maurice).
La minoterie Meurier apparaît sur le recensement des moulins de 1917 (FR.AD073, 284 R 1). Elle est exploitée par Jean Claude Meurier. Vers 1920, Pierre Meurier transforme le moulin aval en centrale hydroélectrique. La prise d'eau d'origine est reportée plus en amont.
La minoterie Meurier apparaît sur le recensement des moulins de 1923. Le moulin cesse de moudre vers 1954 mais la centrale continue de fonctionner jusque dans les années 1960. Le dernier exploitant sera Gaston Meurier (fils de Jean Claude). Elle fonctionnait tous les jours entre 21h et 9h. Elle permettait l'éclairage de la commune. A partir de 1946, le courant est revendu à EDF.
A partir de 2004, le site est rénové. Un logement est aménagé dans l'ancienne grange. Le moulin et la centrale n'ont pas été transformés. Ils font actuellement l'objet d'un projet de restauration.