Le pont de Seychal permettait d'entrer dans la ville ou de la quitter par le côté est, faisant le lien entre la rue Durolle et le chemin médiéval de Lyon. Il était peut-être déjà en place au 15e siècle ; il est cité à plusieurs reprises dans les terriers du 16e siècle (mais s'agit-il du pont sous cet aspect ?). Selon Marcel Prade (voir références documentaires), le pont tel que nous le connaissons pourrait avoir été construit entre le 15e siècle et le milieu du 17e siècle.
Il semblerait qu'il ait constitué le "grand pont" (en maçonnerie) permettant le franchissement de la rivière, précédé plus en amont de la rue Durolle par un corps de garde (donc près de l'actuelle place du Corps-de-Garde, certainement) et un pont-levis en bois, lequel a dû être réparé en particulier en 1654 puis en 1711. A cette date, les garde-corps du pont de Seychal sont en mauvais état et menacent la sécurité des passants qui risquent de tomber à l'eau, de nuit en particulier : "[...] les murailles du grand pont, qui font la clôture d'icelluy des deux costés de la rivière sont en partie desmolies [...]" (texte cité par Hubert Jacqueton - voir références documentaires dans ce dossier).
Il aurait fait l'objet d'importantes réparations entre 1753 et 1756 et en 1785. Il a été élargi à la fin du 19e siècle, avec une reprise du garde corps et de la plinthe (cf. Marcel Prade).