• enquête thématique régionale, Points de franchissement du Rhône
Pont routier de Lattre de Tassigny
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rhône-Alpes - Vienne
  • Hydrographies Rhône
  • Commune Vienne
  • Lieu-dit 38 Vienne, 69 Saint-Romain-en-Gal
  • Adresse R.D. 502
  • Précisions oeuvre située en partie sur le département 69 ; oeuvre située en partie sur la commune Saint-Romain-en-Gal
  • Dénominations
    pont
  • Précision dénomination
    pont routier
  • Appellations
    pont de Lattre de Tassigny

1. HISTORIQUE

Dès le 19e siècle, l'état du pont suspendu de Vienne, l'actuelle passerelle Sainte-Colombe, incite les autorités locales à envisager la construction d'un nouvel ouvrage à un autre emplacement. Il faut attendre 1930 pour que le projet soit définitivement pris en compte, date à laquelle le président de la Chambre de commerce de Vienne fait inscrire la construction d'un nouveau pont au programme des grands travaux entrepris par le gouvernement (JAFFUEL et VIAL, p. 5 et p. 7 ; AD Isère 7553 W 47, annexe n° 2). La passerelle est alors parvenue à sa limite de charge et d'usage (DREYFUSS, p. 233).

L´emplacement du nouveau pont, au confluent de la Gère et du Rhône, à quelques centaines de mètres à l'amont de l'ancien pont suspendu, est arrêté par décision ministérielle du 20 avril 1932 (JAFFUEL et VIAL, p. 7).

Le projet est lancé au concours. L'ouvrage doit, outre être en harmonie avec le site de l'ancienne cité romaine, répondre aux contraintes de la navigation et de l´écoulement des crues à l´emplacement choisi, enfin satisfaire aux besoins du trafic routier de la vallée du Rhône (DREYFUSS, p. 233 et p. 241).

L´ingénieur en chef Simon semble avoir orienté le choix d'un pont de pierre plutôt qu'un cantilever (AD Isère. 7553 W 49, voir annexe n° 6).

Les Etablissements Schneider et Compagnie, proposant un pont en béton armé à trois arches dissymétriques, sont déclarés adjudicataires en octobre 1938 (AD Isère. 7553 W 47 et 7553 W 49, annexe n° 4 ; DREYFUSS, p. 233). Le projet primitif évolue quelque peu, la portée de l'arche centrale passant notamment de 104 à 108 m (DREYFUSS, p. 233-234).

La première pierre de l´ouvrage est posée le 30 juillet 1938, par le président de la République Albert Lebrun (JAFFUEL et VIAL, p. 9).

Les travaux sont menés successivement par Dorges et Piétri, ingénieurs en chef des Ponts et Chaussées, puis Favier et Dreyfuss, ingénieurs ordinaires (DREYFUSS, p. 233).

De février 1939 à mai 1941, sont exécutées les fondations des piles et culées, au moyen de caissons à air comprimé "de dimensions exceptionnelles", nécessitant l'emploi de 18.500 m3 de béton (JAFFUEL et VIAL, p. 9). La fondation de la culée de la rive gauche (avril 1941), rendue délicate compte tenu de sa proximité avec le pont sur la Gère, nécessite la mise sur cintre provisoire de ce dernier. C'est l'entreprise Joya-Chabert qui remporte le concours pour exécuter la fondation à l'air comprimé, foncée à l'aide d'un caisson unique (DREYFUSS, p. 235).

De septembre 1941 à décembre 1942 sont réalisées les deux arches de rives, avec 1.500 m3 de béton.

Quant à la voûte centrale, elle est construite de mai 1942 à septembre 1943, avec 4 000 m3 de béton, sur cintre métallique pour ne pas interrompre la navigation (JAFFUEL et VIAL, p. 9 et AD Isère. 7553 W 47). Véritable défi technique, "ce procédé de construction, qui n´avait jamais encore été utilisé pour un ouvrage de cette envergure, nécessita plus d´une année d´études" (JAFFUEL et VIAL, p. 9).

"Le montage de l'arc du cintre est effectué par encorbellement à l'aide de portiques métalliques, placés sur les piles et comportant des haubans de retenue ancrés dans les culées" (DREYFUSS, p. 237).

Au début de l'année 1943, les difficultés économiques obligent l'entreprise Schneider à revoir son cintre afin de remplacer par des assemblages rivés ceux profilés initialement prévus, dont le laminage est suspendu (AD Isère. 7553 W 49, voir annexe n° 3).

L'année suivante, la voûte centrale, alors en voie d'achèvement, est dynamitée le 1er septembre, par l'armée allemande battant en retraite (DREYFUSS, p. 233 et JAFFUEL et VIAL, p. 9). Le cintre métallique, entreposé à Chalon chez l'entrepreneur, est réacheminé à Vienne, permettant le remontage des deux arcs jumeaux de l'arche centrale, d'avril 1946 à juin 1947 (JAFFUEL et VIAL, p. 10). La reconstruction de l'ouvrage redémarrée dès mars 1945 n'est cependant pas une "simple répétition de son exécution première". Si par chance le cintre initial est conservé, il doit subir des modifications, les amorces du pont, gravement endommagées, et les ancrages doivent être repris, et des refouillements dans les piles opérés (DREYFUSS, p. 233 et p. 238-240).

La superstructure (murettes, tablier et tympans) est achevée en mai 1949, un mois avant l'ouverture du pont à la circulation après qu'il est passé avec succès les tests statiques et dynamiques. L´ouvrage est inauguré le 12 juin par le président Vincent Auriol et par Lucien Hussel, maire de Vienne (JAFFUEL et VIAL, p. 10 ; annexe n° 1 ; et voir AD Isère. 7553 W 49, annexe n° 6).

Le nouveau pont de Vienne qui, selon Tremeau, président de la Chambre de commerce de Vienne, "constitue un instrument indispensable de la circulation routière nationale" (AD Isère. 7553 W 47, annexe n° 2), doit être relié sur la rive droite du Rhône, à la RN 86. L´entreprise Boge et Catheland est adjudicataire de ces travaux de raccordement (AD Isère. 7553 W 58, annexe n° 5).

Dans le cadre du "Plan Lumière", la Ville de Vienne décide de mettre en valeur le Pont de Lattre de Tassigny par sa mise en lumière, qui est votée en en juillet 2007 (site Rhône Pluriel, Projet Valorisation du pont).

En avril 1997, le pont reçoit le nom du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny, "commandant pendant la seconde guerre mondiale la Première Armée qui, en 1944, remonta la vallée du Rhône pour chasser les forces allemandes", libérant ainsi Toulon, Marseille, Lyon, Dijon et l'Alsace ; il fut de passage à Vienne en 1948 (JAFFUEL et VIAL, p. 13 ; voir annexe n° 1 : plaque d'inauguration).

2. DESCRIPTION

Le nouveau pont de Vienne est un pont en béton armé de 198,50 m de long. L'ouvrage offre trois voûtes de dimensions inégales : la travée de la rive gauche de 26 m et celle de la rive droite de 46,50 m sont reliées par une travée centrale de 108 m d'ouverture.

L'arc médian se caractérise par son important surbaissement, atteignant la valeur de 1/11,3 et son exceptionnelle minceur (voir aussi GRATTESAT, p. 173 ; MONTENS, p. 147), l'épaisseur à la clé n'étant que de 1,18 m. Il est constitué de deux arcs jumeaux de 6,01 m de large, séparés par un intervalle de 1 m. Divisées en anneaux, les deux grandes voûtes seules armées, supportent une chaussée de 9 m de large et deux trottoirs latéraux de 2 m chacun (soit un tablier de 13 m de large).

Entre les arcs a été fait le choix de tympans pleins.

Le cintre métallique élaboré par les Entreprises Schneider pour la construction des deux anneaux de la voûte centrale est constitué de deux parties : l'arc supérieur à deux fermes distantes de 7,01 m, est monté par encorbellement ; le tablier, porteur de la voûte, est garni d'un plancher de coffrage et relié à l'arc par des tiges de suspension.

Pour ce qui est des fondations, la culée rive droite est fondée à l'air libre et descendue à 1,50 m sous l'étiage, celle de la rive gauche à l'air comprimé, avec emploi d'un caisson métallique descendu à 6 m sous l'étiage.

(Notes descriptives extr. de : DREYFUSS, p. 233-237 et JAFFUEL et VIAL, p. 7 et p. 9).

La construction d'un pont, pour remplacer la passerelle Sainte-Colombe toujours visible en aval, est demandée dès 1930. L´emplacement du nouveau pont, au confluent de la Gère et du Rhône, est arrêté en avril 1932. Les Etablissements Schneider et Compagnie de Chalon-sur-Saône, ayant obtenu le chantier par voie de concours avec un projet de pont à trois arches inégales, en béton armé, sont déclarés adjudicataires. Les travaux sont menés par Dorges et Piétri, ingénieurs en chef des Ponts et Chaussées, puis Favier et Dreyfuss, ingénieurs ordinaires. L'entreprise Jaya-Chabert est chargée des fondations à air comprimé. La première pierre de l´ouvrage est posée le 30 juillet 1938, par le président de la République Albert Lebrun. En septembre 1944 les travaux sont presque terminés quand l'armée allemande, en repli, dynamite la voûte centrale. Heureusement conservé à Chalon, le cintre métallique élaboré pour cette dernière par l´entreprise Schneider pu être réutilisé. Les deux arcs jumelés de l´arche principale sont reconstruits d´avril 1946 à juin 1947. La superstructure est achevée en mai 1949, et le pont ouvert à la circulation après une série de tests concluants. L´ouvrage est inauguré le 12 juin de la même année, par le président Vincent Auriol et par Lucien Hussel, maire de Vienne. Depuis le mois d'avril 1997 le pont porte le nom du Maréchal Jean de Lattre de Tassigny, qui s´est illustré dans la vallée du Rhône en 1944.

Implanté à environ 280 m en amont de la passerelle suspendue de Vienne, le pont de Lattre de Tassigny relie le nord de la ville de Vienne au sud de la commune de Saint-Romain-en-Gal en rive droite. Il s'agit d'un pont en arc en béton, d´une longueur totale de 198,50 m. L'ouvrage est constitué de trois travées dissymétriques : une arche de 26 m en rive gauche, une arche centrale, très surbaissée, de 108 m de portée et une dernière arche de 46,50 m en rive droite. Le tablier porte une chaussée de 9 m de large à trois voies de circulation en double sens et deux trottoirs latéraux de 2 m chacun. La voûte centrale est formée de deux arcs jumeaux, en béton armé, de 6 m de largeur, séparés par un intervalle de 1 m. La culée de la rive droite est fondée à l´air libre. La culée rive gauche est établie à l´air comprimé, avec emploi d´un caisson métallique.

  • Murs
    • béton
    • béton armé
  • Typologies
    pont en arc à travées continues
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Repérage carto. Ouvrage faisant partie du test.

Documents d'archives

  • AD Isère. 7553 W 47. Construction d'un pont en béton sur le Rhône à Vienne (1828-1950). 1938-1939

    Construction d´un pont en béton sur le Rhône à Vienne
  • AD Isère. 7553 W 49. Construction d'un pont sur le Rhône, Vienne. 1938-1949.

    Echanges de correspondance, construction pont de Vienne
  • AD Isère. 7553 W 58. Pont de Vienne

Bibliographie

  • DREYFUSS, G. Le nouveau pont sur le Rhône à Vienne. Construction et reconstruction. Travaux, avril 1948, n° 162

    p. 233-241
  • GRATTESAT, Guy (dir.). Ponts de France. Paris : Presses de l´Ecole nationale des Ponts et Chaussées, 1982

    p. 173 et p. 174
  • JAFFUEL, Christelle, VIAL, Laurent Pascal. Le pont de Lattre de Tassigny 1938-1949. Vienne : Archives communales, 2005 [Plaquette]

    14 p.
  • MONTENS, Serge. Les plus beaux ponts de France. Paris : Bonneton, [D.l. 2001]

    p. 147
  • Compagnie Nationale du Rhône. Direction du Patrimoine Fluvial et Industriel. Pôle Fluvial. Base documentaire OASIS. Répertoire des ouvrages sur le Rhône

    n° 0314
  • Site Rhône PLURIEL. Projet Local d'Union Rhône Isère et Loire. Projet : Valorisation du Pont de Lattre de Tassigny par la mise en lumière - ville de Vienne. [en ligne]. Accès internet : <URL : http://www.rhone-pluriel.fr/france/PROJET3/ficheprojet/index.html/ficheprojetid-211>

  • Site internet Structurae. Pont de Lattre de Tassigny. [en ligne]. Accès internet : <URL : http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?id=s0003044>

Documents figurés

  • [Vienne : ponts sur le Rhône, vue en plongée] / E. Poix ou Edmond Pernet phot., [1950]. 2 photogr. pos. : n. et b. ; 13 x 18 cm (AM Lyon. 8 Ph 05151 et 05152)

  • [Vienne : pont sur le Rhône] / E. Poix ou Edmond Pernet phot., [1950]. 1 photogr. pos. : n. et b. ; 13 x 18 cm (AM Lyon. 8 Ph 05160)

  • Vue générale aérienne - Au premier plan, le nouveau pont sur le Rhône : à gauche, le théâtre romain. [2e moitié du 20e siècle]. 1 impr. photoméc. (carte postale). (AD Isère. 9 Fi 4946) Notes : reproduction interdite

  • Les Quatre-Ponts. [2e moitié du 20e siècle]. 1 impr. photoméc. (carte postale). (AD Isère. 9 Fi 5187) Notes : reproduction interdite

  • Les Quatres-Ponts et la vallée du Rhône. [2e moitié du 20e siècle]. 1 impr. photoméc. (carte postale). (AD Isère. 9 Fi 5188) Notes : reproduction interdite

  • [Vienne, vue aérienne, ponts sur le Rhône]. [Avant 1971]. 1 impr. photoméc. (carte postale) : coul. (AD Isère. 9 Fi 7264) Notes : a voyagé le 07/04/1971 ; reproduction interdite

  • [Vienne, vues aériennes du nouveau pont] / Lapie édit., 1952-1962. 8 photogr. pos. : n. et b. (AD Isère. Fonds Lapie, 12 Fi 269, n°2, 17, 18, 23, 24, 41, 42, 45) Notes : reproduction interdite

  • [Vienne, vues aériennes des deux ponts] / Lapie édit., 1952-1962. 3 photogr. pos. : n. et b. (AD Isère. Fonds Lapie, 12 Fi 269, n°21, 22, 40) Notes : reproduction interdite

  • [Vienne, vue générale, les deux ponts] / Lapie édit., 1952-1962. 1 impr. photoméc. (carte postale) : n. et b. (AD Isère. Fonds Lapie, 52 Fi 787) Notes : reproduction interdite

  • [Vienne, vue générale, le nouveau pont et l´embouchure de Gère] / Lapie édit., 1952-1962. 1 impr. photoméc. (carte postale) : n. et b. (AD Isère. Fonds Lapie, 52 Fi 788) Notes : reproduction interdite

  • [Les ponts sur la Gère et sur le Rhône, à droite, Saint-Colombe, de l'amont, est] / Cellard édit. Bron : Cellard, 1950-1960. 1 impr. photoméc. (carte postale) : n. et b. (MdFR. Collection Rondeau, CP RON 1046) Notes : a voyagé en 1960

  • [La tour de Valois, les ponts et la ville, de l'aval, oues] / Cellard édit. Lyon : Cellard, [avant 1949]. 1 impr. photoméc. (carte postale) : n. et b. (MdFR. Collection Rondeau, CP RON 1048) Notes : a voyagé en 1949

  • [Le nouveau pont et la passerelle de Sainte-Colombe, de l'amont] / C.A.P. édit. Paris : C.A.P., [avant 1950]. 1 impr. photoméc. (carte postale) : n. et b. (MdFR. Collection Rondeau, CP RON 1054) Notes : a voyagé en 1950

  • [Le nouveau pont, face aval, de la rive droite, et vue sur la Batie] / C.A.P. édit. Paris : C.A.P., [avant 1970]. 1 impr. photoméc. (carte postale) : n. et b. (MdFR. Collection Rondeau, CP RON 1055) Notes : a voyagé en 1970

  • [Le nouveau pont, face aval, en hauteur, de la rive gauche] / C.A.P. édit. Paris : C.A.P., [avant 1970]. 1 impr. photoméc. (carte postale) : n. et b. (MdFR. Collection Rondeau, CP RON 1056) Notes : a voyagé en 1970

  • [Nouveau pont sur le Rhône et passerelle en arrière-plan, de l'amont] / Glatigny édit., [avant 1950]. 1 impr. photoméc. (carte postale) : n. et b. (MdFR. Collection Rondeau, CP RON 1057) Notes : a voyagé en 1950

  • [Vue aérienne. Au premier plan, le nouveau pont sur le Rhône, de l'aval, ouest, au fond, l´hôpital de la Batie] / Cellard édit. Bron : Cellard, [avant 1953]. 1 impr. photoméc. (carte postale) : n. et b. (MdFR. Collection Rondeau, CP RON 1058) Notes : vue verticale ; a voyagé en 1953

  • Vienne sur le Rhône. Ville d´art et d´histoire [multivue] / Cellard édit. Lyon : Cellard, [avant 1960]. 1 impr. photoméc. (carte postale) : coul. (MdFR. Collection Rondeau, CP RON 1063) Notes : a voyagé en 1960

  • Vienne. Ville d´art et d´histoire [multivue] / Cellard édit. Lyon : Cellard, [avant 1960]. 1 impr. photoméc. (carte postale) : coul. (MdFR. Collection Rondeau, CP RON 1064) Notes : a voyagé en 1960

  • [Face aval du nouveau pont, moitié ouest, et péniche]. [Ca 1960]. 1 impr. photoméc. (carte postale) : coul. (MdFR. Collection Rondeua, CP RON 1065)

  • [Vue aérienne de la boucle du Rhône, à Vienne, de l'aval] / Cellard édit. Lyon : Cellard, [avant 1958]. 1 impr. photoméc. (carte postale) : coul. (MdFR. Collection Rondeau, CP RON 1067) Notes : a voyagé en 1958

  • [Le Rhône et la ville, de l'amont, ouest, au fond le théâtre antique] / Cellard édit. Lyon : Cellard, [avant 1953]. 1 impr. photoméc. (carte postale) : coul. (MdFR. Collection Rondeau, CP RON 1068) Notes : a voyagé en 1953

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
  • Annexe n°3
  • Annexe n°4
  • Annexe n°5
  • Annexe n°6
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2010