Le 15 octobre 1866 (Arch. mun. Lyon, 475 WP 025), à l'achèvement partiel de l'église, l'architecte Tony Desjardins présente une note d'honoraires détaillée. 8 600 francs ont été réglés le 21 février 1866 à Aubert pour la sculpture sur pierre, plus 110 francs pour la fourniture du tabernacle (disparu). Fabisch, sculpteur, reçoit 5 890 francs pour l'autel, les marches et une crédence (disparus). Pélissier, fondeur, est payé 1 400 francs pour les couronnes de lumière (disparues). Poussielgue-Rusand reçoit 2 303 francs pour les candélabres et l'Exposition (disparus). Le menuisier Fournier a réalisé les stalles du clergé (4 000 francs), une crédence et les placards des deux sacristies (4 000 francs), les bancs des chantres et des fabriciens ; il reçoit 2 000 francs pour les bancs des chanteuses, les placards de la manécanterie et les bancs de location. En 1868 est placée dans l'église une sculpture représentant la Vierge de Béchevelin (cf. la plaque apposée près de la Vierge de Pitié), qui semble être une copie en plâtre. En 1873, 30 francs sont donnés pour le luminaire de la chapelle de la Vierge. En 1874, il est signalé que l'église est dotée d'une table de communion, d'une chaire, de fonts baptismaux et de confessionnaux (Arch. mun. Lyon, 475 WP 025). D'après Audin (p. 107, 108), une autre chaire due à H. Visconti a été mise en place en 1903 (détruite). L'église abrite des verrières dues à quatre ateliers régionaux : Paré et Aubriot (1866-1867), Mauvernay (1879-1889), Nicod et Jubin (1903) et Balmet (cartons d'E. Bégule, 1930-1942). Le choeur a subi d'importants remaniements en 1963-1966 et en 1991. Le maître-autel et la chaire ne sont plus en place. L'orgue a été réalisé par la Manufacture de Grandes Orgues & Harmoniums pour églises, chapelles et salons, société des anciens établissements Michel Merklin et Kuhn (11 rue Vendôme à Lyon) en 1935 et complété en 1955 (Archives de l'archidiocèse de Lyon, I 1199). Le chemin de croix, émaillé, a été déposé à l'archevêché (témoignage oral). Certains murs (première travée en particulier) comportent des décors peints symboliques difficilement lisibles en raison de l'état d'encrassement de l'édifice.
En mai 2013, la Vierge à l'Enfant située près du vitrail de la Crucifixion a été volée.