Dossier de présentation du mobilier IM73000408 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Présentation du mobilier de l'église paroissiale Saint-Maurice, Église paroissiale Saint-Maurice
Auteur
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais

Mobilier monumental et verrières

Plaque commémorative de la guerre 1914 – 1919.

Marbre rouge veiné. Plaque rectangulaire aux arêtes abattues (sauf aux angles) avec la bordure supérieure en arc outrepassé et une croix sommitale tréflée et rapportée. Inscriptions et décor gravés et dorés : PAROISSE DE PUGNY [en arc de cercle et surmontant une couronne de chêne et une palme de martyr] // [deux médailles militaires aux angles supérieurs de la plaque surmontées à gauche de la date 1914, et à droite de la date 1919] // MORTS / POUR LA FRANCE // [Suite de 14 lignes, reprenant de gauche à droite les noms et prénoms des victimes, leur lieu puis la date de leur décès, encadrées de deux tiges feuillues avec petites boules] // [deux volutes] // PAX DOMINI REQUIESCAT SUPER ILLOS. / MICHELON T.C. [nom du sculpteur] CHAMBERY. (Plaque placée dans le transept sud). Historique : le 20 février 1927, le conseil donne un avis favorable à la demande des familles des enfants de Pugny morts pour la France pendant la guerre 1914-1918 et remet à la session de mai le vote de la somme nécessaire pour parfaire au coût de la plaque demandée.

Dimensions : H = 176,5 ; La = 69,5 ; Pr = 2

Ensemble de sept verrières à personnages (baies n°1 à 7).

Six baies en demi-lune et un oculus (baie n° 7). Pour les six premières baies : bordure des vitraux en verre coloré (alternance jaune et rouge) ; personnages en buste, dans un cercle bordé de jaune, au centre de la baie ; verres blancs en losanges autour des cercles. Pour la baie n°7 : bordure extérieure en verre jaune et rouge ; scène au centre d’un ovale bordé de rouge au centre de l’oculus ; verre blanc et bleu rayonnant autour de l’ovale.

Iconographie des personnages avec inscription les identifiant placée au centre de la bordure inférieure de la baie et en verre blanc : « CHRIST ROI », Christ couronné et auréolé de face bénissant de la main droite et tenant un sceptre de la main gauche (baie n° 1). « SAINT MAURICE », soldat de profil auréolé et priant, le regard dirigé vers le ciel (baie n° 2). « St CURE D’ARS », curé de face et auréolé avec les deux mains jointes sur la poitrine (baie n° 3). « St FRANÇOIS DE SALES », homme auréolé de trois-quarts tenant la croix placée autour de son cou de la main droite, et un livre de la main gauche (baie n° 4). « SAINTE THERESE », femme voilée de trois-quarts, en habit de sœur et auréolée, tenant des deux mains un bouquet de roses et un crucifix mêlé. Signature dans la bordure inférieure et à l’extrémité gauche : L. BALMET (baie n° 5). « SAINTE BERNADETTE », femme voilée et auréolée de profil, les deux mains jointes en avant, le regard dirigé vers les cieux étoilés (baie n° 6). L’Adoration des bergers [non identifiée], l’Enfant Jésus eu centre de la composition couché sur une table, Marie, Joseph et le bœuf en arrière plan, trois bergers agenouillés encadrant le Christ ; vue de paysage (baie n°7)

Dimensions : dimensions non prises.

Historique : la toiture de l'église et les vitraux à plomb des croisées de l'église ont été considérablement endommagés par les orages de février 1850 (AC Pugny-Chatenod). En décembre 1935, Louis Balmet, 25 bis cours Berriat à Grenoble, remet une facture correspondant à la fourniture et pose de 3 vitraux à l’église de Pugny-Chatenod (AC 1M2 Pugny-Chatenod)

Meuble religieux

Ensemble de deux autels latéraux : autel de la Vierge au sud, autel de saint Joseph au nord.

Le massif des deux autels est formé en tuf ou en brique, le tout est enduit d’un mortier réalisé à la chaux grasse et de sable fin, puis achevé par une couche de stuc formé de poudre de marbre blanc et marbré imitant différentes qualités de marbre. Les bases et chapiteaux des colonnes seront réalisés à l’aide de gypse blanc et laissés avec leur couleur naturelle. Les marchepieds sont en bois, à une seule marche, et les tabernacles en bois sapin (AC Pugny-Chatenod). Autels repeints en gris clair aujourd’hui. Autel de plan et d’élévation rectangulaire avec un devant d’autel comportant en son centre un ovale et le monogramme de la Vierge, ou le monogramme de saint Joseph, peint au milieu. Les autels, anciennement peint en faux-marbre (?) sont repeints et dorés en 1915 ; ils sont aujourd’hui de couleur gris-clair. Le gradin d’autel supporte deux colonnes, avec piédestal et chapiteau composite, sur lesquelles repose un important entablement supportant un fronton triangulaire mouluré. Entre les piédestaux des colonnes se trouvent deux degrés d’autel avec un tabernacle au centre qui repose sur le premier degré. Dans le tableau central situé entre les colonnes, une niche est creusée dans le mur et voûtée en cul-de-four en 1939 pour abriter la statue de la Vierge à l’Enfant de Fabich ; des ateliers de G. Bachini de Lyon, ou la statue de saint Joseph.

Dimensions : H totale = (non prise) ; La totale = 300 ; Pr totale (avec marchepied) = 200, Pr totale (sans marchepied) = 101.

Historique : en juillet 1846, les plans et le devis estimatif des autels latéraux sont réalisés par « une personne de l’art ». Le montant de chaque autel est de 370 livres, celui du marchepied et du tabernacle est de 30 livres, soit un coût total de 860 livres pour les deux autels. M. Louis Ballada, plâtrier à Chambéry, s’engage à les réaliser pour la somme totale de 770 livres et de les achever avant le 30 juillet 1847 ; le sieur Ballada est également l’auteur des décors intérieur peints (aujourd’hui disparus) en faux marbre. (AC Pugny-Chatenod). Le 2 août 1915, l’ornementation des autels « sur lesquels se battaient les plus criardes et bizarres couleurs » firent place aux peintures et dorures exécutées par Melle Jeanne Deslandes de Lyon, gratuitement. (AP Pugny-Chatenod). Le 5 février 1939 : inauguration de la statue de la sainte Vierge de Fabich qui revient des ateliers de G. Bachin (?), 1 rue des Estrées à Lyon, qui et alors bénite à l’occasion de la fête de la Vierge ; pour la circonstance, deux niches ont été creusées aux autels latéraux pour recevoir les statues de la Vierge et st Joseph jusque là sur des consoles. (AP Pugny-Chatenod).

Ensemble du maître-autel et du tabernacle.

Maître-autel : table d’autel chanfreinée reposant sur quatre pieds de section octogonale avec chapiteau tronconique, avec arêtes abattues et congés droits, et base de plan carré. Un symbole christique est gravé sur le devant de la table d’autel : l’alpha et l’oméga encadrant le chrisme (formé des deux lettres X (chi) et P (rhô)).

Inscription gravée sur l’arrière de l’autel : JH BLANCHER CURE – 1944 – PICHOUD FRERES SCULPT

Dimensions (sans l’estrade) : H = 96 ; La = 240 ; Pr = 80

Tabernacle : marbre brun en plusieurs éléments, bois, métal. Tabernacle de plan et d’élévation rectangulaire, tablette à chanfrein avec pied unique aux arêtes abattues, chapiteau et base. La porte du tabernacle est en laiton découpé avec le mot PAX au centre. Le tabernacle repose sur deux degrés en bois, un dosseret en bois est placé derrière le pied, une croix en bois repose sur le tabernacle.

Dimensions totales : H = 258 ; la = 97 ; Pr = 165.

Historique : En mars 1944, le curé Blancher projette de remplacer le vieil autel en bois de l’église par un autel en pierre. Le nouvel autel, de forme moderne, en pierre dure de Comblanchien polie, est sculpté par Mrs Pichoud frères, entreprise de marbrerie, avenue de Saint-Simon à Aix-les-Bains, et installé la semaine du 19 au 25 mars ; son coût : 17503 F, sans les frais de transport. La porte du tabernacle faite par la maison Sulpice de Chambéry a été payée 2500 F. La somme totale revient à 24800 F dont 13820 F de souscription, le reste étant payé par la fabrique. L’ancien autel fut installé dans une salle paroissiale servant d’église de Novalaise, dont l’église avait été bombardée en décembre 1943. Le 25 mai 1967 l’autel majeur de l’église est consacré par l’archevêque André Bontems. (AP Pugny-Chatenod)

Élément d’exposition.

Bois peint doré, argenté, sculpté, en plusieurs éléments. Couronne royale avec un drapé à la base (lors du remontage, certains éléments du drapé ont été inversés). La croix sommitale manque.

Dimensions : H = 31 ; La = 40 ; Pr = 40.

Historique : le 17 février 1837, le sieur Antoine Dalloni, sculpteur et doreur de Chambéry, est adjudicataire des travaux liés à la réalisation du maître-autel de l’église et à la fourniture de l’ameublement nécessaire à cet autel. La réception définitive est réalisée le 19 juillet 1838, et il est dit que l’autel est déjà placé depuis un mois dans l’église, ainsi que les meubles dont il est orné et que les meubles en fait de chandeliers, vases, bouquets, globes, cartes d’autel et autres objets qui décorent l’autel sont conformes aux dimensions et qualités portées par les dites conventions. L’ensemble de la commande est arrêtée à la somme de 1070 livres.

Élément de tabernacle (?).

Bois sculpté, monoxyle, peint doré sur apprêt. Sculpture du sacrifice du pélican. Bois non décoré au revers (bois brut).

Dimensions : H = 35,5 ; La = 30 ; Pr = 6.

Historique : le 17 février 1837, le sieur Antoine Dalloni, sculpteur et doreur de Chambéry, est adjudicataire des travaux liés à la réalisation du maître-autel de l’église et à la fourniture de l’ameublement nécessaire à cet autel. La réception définitive est réalisée le 19 juillet 1838, et il est dit que l’autel est déjà placé depuis un mois dans l’église, ainsi que les meubles dont il est orné et que les meubles en fait de chandeliers, vases, bouquets, globes, cartes d’autel et autres objets qui décorent l’autel sont conformes aux dimensions et qualités portées par les dites conventions. L’ensemble de la commande est arrêtée à la somme de 1070 livres.

Confessionnal du transept nord.

Bois en noyer et sapin. De plan trapézoïdal, le confessionnal est constitué d’un élément central, fermé par une porte ajourée en partie haute au moyen de barreaux chantournés, et de deux ailes latérales en retrait ouvertes. Ces dernières comportent un agenouilloir, une tablette et un crucifix rapporté ; l’espace réservé au prêtre comporte un siège avec deux accoudoirs. Le confessionnal comporte une plinthe en partie basse et une corniche moulurée en partie haute ; les panneaux verticaux sont décorés de cadres moulurés.

Dimensions totales : H = 226 ; La = 210 ; Pr = 104

Datation : milieu 19e siècle

Confessionnal du transept sud.

Bois en noyer et sapin. De plan et d’élévation rectangulaire, le confessionnal est constitué d’un élément central fermé par une porte dans sa moitié inférieure, et de deux ailes latérales ouvertes. Ces dernières comportent un agenouilloir, une tablette et un crucifix rapporté ; l’espace réservé au prêtre comporte un siège avec deux accoudoirs. Les trois espaces ont leur ouverture en arc segmentaire avec une petite moulure au départ des arcs. Une fine corniche surmonte le meuble.

Dimensions totales : H = 210 ; La = 220 ; Pr = 121

Datation : 2e moitié du 19e siècle.

Fonts baptismaux.

Calcaire, plâtre. Cuve baptismale circulaire supportée par une colonnette à la base moulurée. Cuve coiffée d’un couvercle en forme de cloche et sommé d’une croix tréflée. Une croix de saint Maurice, en bas-relief, orne la face avant de la cuve. Les fonts baptismaux sont placés dans une niche en demi-cercle et en cul-de-four, aménagée dans l’épaisseur du mur nord de la nef. Deux petites armoires murales, aménagées dans la niche et fermées par une porte en bois, encadrent les fonts baptismaux. Une inscription est peinte dans le fond de la niche et au-dessus des fonts baptismaux : OLEA SACRA.

Dimensions non prises.

Historique : Les anciens fonts baptismaux (placard encadré de boiseries et orné d’un tableau peint sur bois représentant le Baptême du Christ par saint Jean-Baptiste) sont supprimés en faveur d’une cuve baptismale réalisée par les frères Suddard de Chambéry et scellée par les frères Canova en juin 1917.

Ensemble des boiseries du chœur : lambris de revêtement, stalles de confrérie, armoire à bannières, armoire basse, bancs de célébrant.

Bois de noyer. Les boiseries épousent la forme circulaire du chœur, elles sont constituées de deux armoires superposées axiales, encadrées de stalles de confrérie (bancs et prie-Dieu au-devant, de forme circulaire) et de lambris de revêtement, et de deux bancs de célébrant.Une corniche haute coiffe les lambris, et les différents panneaux en bois sont décorés de cadres moulurés. L’armoire à bannières, surmonte une armoire basse, chacune comporte deux vantaux à cadres moulurés.

Dimensions armoires : H = 325 ; La = 166. Dimensions totales : H = 258 ; Pr = 104.

Historique : le 21 janvier 1840 Jean-François Dufraine réceptionne les boiseries en noyer autour du chœur, la grande armoire en noyer du fond du chœur pour recevoir la bannière, qui forme corps avec les boiseries cintrées du chœur, et qui a quatre portes et trois tablettes. (AC Pugny-Chatenod)

Élément de meuble religieux (retable ?).

Bois monoxyle, sculpté, bas-relief, doré, argenté, revers non sculpté. Triangle de la sainte Trinité avec le tétragramme hébraïque désignant Dieu au centre d’une couronne de nuées et au centre de rayons lumineux. Sur le pourtour des rayons, plusieurs éléments géométriques (volutes) se mêlent à des palmettes, des gerbes de blé et des pampres de vigne. Au sommet, deux volutes affrontées forment une espèce de corniche.

Dimensions : non prises. Datation : 1ère moitié 19e siècle.

Objets religieux

Chandelier Pascal.

Bronze doré. Base de la croix de plan carré et d’élévation triangulaire reposant sur quatre pieds (palmettes et godrons) ; partie basse du pied découpée ; décor sur chacune des faces de la base : une croix aux extrémités tréflées, feuilles d’acanthes, enroulements. Fût circulaire avec un nœud plat tressé à la base, un nœud circulaire et bombé (décor de palmettes) au centre ; le fût possède un décor vertical de frises de feuilles de vigne sur fond strié, séparées par une fine bande. Au sommet du fût, une large collerette découpée, ajourée et ornée de palmettes, reçoit le cierge Pascal.

Dimensions : H = 75 ; La = 24 ; Pr = 22. Datation : limite 19e siècle 20e siècle.

Ensemble de 5 chandeliers d’autel.

Bois sculpté, peint doré sur apprêt, gravé dans l’apprêt, en plusieurs éléments, laiton en partie haute autour de la bobèche. Décor porté que sur la face avant des chandeliers.Base de plan triangulaire avec trois pieds (volutes) ; dessus du pied à cavets et base cintrée ; décor sur la base de l’Agneau mystique avec une croix, couché sur le livre aux sept sceaux avec rayons lumineux ; chutes de fleurs sur les côtés plats du dessus de la base. Tige de plan triangulaire de section décroissante de bas en haut ; nœud avec décor de godrons à la base du fût ; décor de feuilles d’eau à la base ; cartouches découpés avec feuilles d’eau (gravé dans l’apprêt) avec fleurons au centre ; sommet de la tige avec volutes et perles ; deux nœuds plats et circulaires avec godrons en partie haute de la tige. Bobèche évasée avec partie métallique au sommet.

Dimensions : H = 90 ; La = 25,5 ; Pr = 22. Datation : 2ème quart 19e siècle (1838 ?)

Historique : le 17 février 1837, le sieur Antoine Dalloni, sculpteur et doreur de Chambéry, est adjudicataire des travaux liés à la réalisation du maître-autel de l’église et à la fourniture de l’ameublement nécessaire à cet autel. La réception définitive est réalisée le 19 juillet 1838, et il est dit que l’autel est déjà placé depuis un mois dans l’église, ainsi que les meubles dont il est orné et que les meubles en fait de chandeliers, vases, bouquets, globes, cartes d’autel et autres objets qui décorent l’autel sont conformes aux dimensions et qualités portées par les dites conventions. L’ensemble de la commande est arrêtée à la somme de 1070 livres.

Ensemble de 4 chandeliers d’autel et d’une croix d’autel.

Bois sculpté, peint doré sur apprêt, gravé dans l’apprêt, en plusieurs éléments, laiton en partie haute autour de la bobèche. Décor porté que sur la face avant des chandeliers et de la croix.

Chandelier : base de plan triangulaire avec trois pieds (griffes de félin) rapportés ; frise de stries en partie inférieure puis sur le cavet du pied ; un cartouche avec le triangle rayonnant symbole de la Trinité ; chutes de laurier sur les côtés en partie haute ; perles sous le nœud de forme triangulaire ; frises de stries et godrons en partie haute. Fût avec une base à feuilles stylisées gravés dans l’apprêt ; cartouches découpés avec fleurons au centre du fût ; chute de drapés au sommet du fût ; chapiteau à enroulement et perles. Bobèche moulurée en partie inférieure puis circulaire en partie haute ; collerette en laiton ajouré autour de la bobèche.

Croix d’autel : base et départ du fût identiques à celle du chandelier. Croix s’élevant au-dessus d’un nœud pyriforme à motifs de feuilles d’eau ; croix plate avec de fins cartouches dans les bras gravés dans l’apprêt ; extrémités des bras : trois feuilles, rayons lumineux entre les bras, Christ sculpté rapporté à la croisée à l’aide de trois pointes.

Dimensions chandelier : H = 71 ; La = 21,5 ; Pr = 19. Dimensions croix : H = 80 ; La = 30 ; Pr = 19. Datation : 2e quart 19e siècle (1838 ?)

Historique : le 17 février 1837, le sieur Antoine Dalloni, sculpteur et doreur de Chambéry, est adjudicataire des travaux liés à la réalisation du maître-autel de l’église et à la fourniture de l’ameublement nécessaire à cet autel. La réception définitive est réalisée le 19 juillet 1838, et il est dit que l’autel est déjà placé depuis un mois dans l’église, ainsi que les meubles dont il est orné et que les meubles en fait de chandeliers, vases, bouquets, globes, cartes d’autel et autres objets qui décorent l’autel sont conformes aux dimensions et qualités portées par les dites conventions. L’ensemble de la commande est arrêtée à la somme de 1070 livres.

Ensemble de 2 chandeliers d’autel et croix d’autel.

Bois sculpté, peint doré. Laiton en partie haute autour de la bobèche. Décor porté que sur la face avant des chandeliers et de la croix.

Chandeliers : très proches des précédents (voir ci-dessus). Trois pieds en forme de volute rapportés sous la base ; base de plan rectangulaire aux côtés concaves ; décor sur le pied : deux angelots avec rayons lumineux. Un nœud strié au dessus de la base. Le fût est orné de feuilles d’eau, de cartouches, de fleurons et d’enroulements avec perles ; un nœud arrondi. La bobèche est avec un cadre en laiton en partie supérieure.

Croix d’autel : Croix positionnée au-dessus d’un nœud orné de feuilles d’eau. Croix plate avec des cartouches gravés dans l’apprêt des bras ; extrémités des bras avec trois feuilles ; rayons lumineux rapportés entre les bras ; Christ sculpté et rapporté à la croisée (trois pointes).

Dimensions chandelier : H = 63 ; La = 19 ; Pr = 16. Dimensions croix : H = 70 ; La = 24,5 ; Pr = 16,5. Datation : 2e quart 19e siècle (1838 ?)

Historique : le 17 février 1837, le sieur Antoine Dalloni, sculpteur et doreur de Chambéry, est adjudicataire des travaux liés à la réalisation du maître-autel de l’église et à la fourniture de l’ameublement nécessaire à cet autel. La réception définitive est réalisée le 19 juillet 1838, et il est dit que l’autel est déjà placé depuis un mois dans l’église, ainsi que les meubles dont il est orné et que les meubles en fait de chandeliers, vases, bouquets, globes, cartes d’autel et autres objets qui décorent l’autel sont conformes aux dimensions et qualités portées par les dites conventions. L’ensemble de la commande est arrêtée à la somme de 1070 livres.

Ensemble de 4 chandeliers d’autel et croix d’autel.

Bronze doré.

Chandelier : base circulaire avec frise de feuilles autour du carré du pied ; trois boutons striés servant de pied avec, au droit, un fleuron sur le carré du pied ; dessus du pied avec cannelures en éventail remontant jusqu’à la collerette ornée de palmettes et d’où pendent trois bandes de fleurs rapportées. Fût cannelé avec à la base des palmettes montantes ; chapiteau à quatre côtés avec fleurons ; au sommet du fût : trois chutes de feuilles et trois guirlandes de feuilles liées avec des nœuds. Bobèche large et aplatie, striée en partie basse et décor d’arcatures ; fleurons sur les bords supérieurs de la bobèche.

Croix d’autel : Base identique au chandelier. Croix située au-dessus de la collerette de la base. Nœud pyriforme et palmettes au sommet du fût dans lesquelles est fichée la croix. Croix plate avec rives en saillie et avec perles ; extrémités des bras de la croix comportant deux palmettes et une pomme de pin ; rayons lumineux entre les bras de la croix : INRI et Christ fondus et rapportés (3 vis et écrou).

Dimensions chandelier : H = 47,5 ; Diam = 20,5. Dimensions croix : H = 47,5 ; La = 20,5. Datation : 1ère moitié 20e siècle, de style Restauration.

Ensemble de 6 chandeliers d’autel, d’une croix d’autel, de 2 chandeliers d’église à 5 branches, et de 2 reliquaires monstrances.

Bronze doré, laiton, repoussé.

Chandelier d’autel : base de plan triangulaire avec trois pieds (trois animaux fantastiques : tête de lion et pattes (qui forment les pieds) et corps d’oiseaux avec trois boutons sur le dos qui forment le dessus de la base. Décor d’anges assis et en prière sur les trois côtés de la base. Collerette à godrons à la base du fût ; fût à décor de croix et d’étoiles sur fond strié, et bandes verticales à motifs de scie ; nœud circulaire et aplati au centre du fût, avec un décor de fleurs repoussé et trois fleurs à pétales rapportées en saillie. Bobèche très évasée avec sa partie supérieure découpée en dent de scie, et un décor de volutes et perles.

Croix d’autel : croix fixée au-dessus du nœud central du fût ; croix plate avec un décor de tiges feuillues ; des extrémités constituées de deux enroulement et d’une palmette ; volutes entre les bras de la croix ; Christ fondu rapporté à la croisée.

Chandelier à 5 branches : base, collerette à godron, nœud circulaire avec fleurs rapportées identique aux précédents. Nœud pyriforme avec décor d’enroulements, et découpé en partie haute d’où partent trois branches principales ; à partir de celle du centre deux autres tiges se développent latéralement. A chaque extrémité des cinq branches, une bobèche émerge d’une fleur à pétales ; plusieurs tiges avec feuilles et fleurs à larges pétales et pistils sont fixées aux différentes tiges (soit un ensemble de 8 fleurs)

Reliquaires : Base semblable aux autres. Au-dessus de la base, des collerettes et un nœud semblable à celui du chandelier, sans fleurs rapportées. Fût différent : décor de fleurons et losanges. Monstrance circulaire avec rayons sur le pourtour (motifs floraux découpés) ; décor de fleurons et perles sur le disque encadrant la monstrance ; décor d’arc trilobés avec des feuilles trilobées à la retombée à l’intérieur du disque et plaqué sur la vitre centrale. Croix sommitale rapportée : extrémités trilobées, rayons (feuilles trilobées) entre les bras de la croix, fleuron dans un disque à la croise. Reliquaire circulaire protégé d’un verre blanc, tissu rouge à l’intérieur sur lequel repose des paperolles dorées et rouge à motif de fleurs, tissus ovale au centre et losangiques sur la périphérie et sur lesquels reposent les neuf reliques, papier blanc avec bordure dorée et inscription encre noire identifiant les reliques. Reliques situées en cercle autour d’une, ou plusieurs, située au centre.

Reliquaire n°1 : transcription des inscriptions concernant les reliques en commençant par celle du centre, puis celles en périphérie en commençant par celle située « à midi » et en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre : S. Maurice m. / S. Germain m. / B. Humbert de S. / S. Gaudiose m. / Ste Christine m. / Ste Benedicte m. / Ste Justine m. / S. Vite m. / B. Boniface de S.

Reliquaire n°2 : transcription des inscriptions concernant le trois reliques superposées (de haut en bas), puis des deux latérales (de gauche à droite), puis les quatre situées aux angles (en commençant par celui en haut à droite et en tournant dans le sens des aiguilles d’une montre : S. Juste m. / Ch. S.F. de Sales / S.S. Martyrs. / un Saint. m. / S. Constantin / Ste Candide m. / Ch Ste de Chantal / Ste Celestine m. / Ste Victorine.

Dimensions chandelier d’autel : H = 51 ; La = 17. Dimensions croix : H = 60 ; La = 17. Dimensions chandelier à 5 branches : H = 61 ; La = 41. Dimensions reliquaire monstrance : dimensions non prises, H = environ 50. Datation : limite 19e siècle 20e siècle.

Ensemble de 3 chandeliers d’église à 5 branches et d’un chandelier d’église à 3 branches.

Bronze doré, laiton. Pied de plan et d’élévation triangulaire, découpé et poinçonné. Les plaques de bronze sont plates avec des rives pleines et en saillie qui encadrent une surface poinçonnée. Du fût, encadré par deux tiges feuillues, partent, latéralement, deux branches ; à l’intersection des branches, une croix est inscrite dans un losange. D’autres branches, se greffent à la partie supérieure du losange. Au total cinq bobèches, ou 3, sont positionnées aux extrémités des branches selon un axe oblique. Le revers des chandeliers est plat.

Dimensions chandelier à 5 branches : H = 40 ; La = 39. Dimensions chandelier à 3 branches : H = 24,5 ; La = 25, 5. Datation : 1ère moitié 20e siècle.

Ensemble de deux chandeliers d’église à 4 branches.

Bronze argenté.Le pied est circulaire avec une frise de feuilles d’acanthes ; le dessus du pied à cavet s’achève par un nœud pyriforme. Le fût, circulaire et lisse est encadré d’une bague en partie basse et d’un nœud plat à l’opposé, tous deux avec une frise de feuilles pour décor. Au-dessus un nœud lisse, de la forme d’une bobèche, reçoit un dernier nœud d’où partent quatre branches qui forment des enroulements ; aux extrémités, quatre bobèches avec deux collerettes sont situées sur un même plan horizontal.

Dimensions : h = 48,5 ; La = 28. Datation : limite 19e siècle 20e siècle.

Ensemble de 2 chandeliers d’église à 3 branches.

Laiton, pâte de verre (?). Pied circulaire bombé supportant une tige ponctuée d’un nœud pyriforme aplati et d’un disque, tous deux en pâte de verre, et d’enroulements ; la tige se termine par un nœud semblable aux bobèches du chandelier. Du nœud s’élancent trois branches qui s’enroulent et qui se terminent par une bobèche avec disque en pâte de verre à leur base. Les trois bobèches forment un triangle.

Dimensions : H = 36 ; La = 17. Datation : limite 19e siècle 20e siècle.

Chandelier d’église à 7 branches.

Laiton, pâte de verre (?). Pied circulaire d’élévation chantournée, surmonté d’un nœud en pâte de verre blanc, puis d’un autre nœud circulaire en laiton. Une branche en arc de cercle repose sur ce dernier nœud ; un décor de tiges entrelacées se greffent dessous et entre les bras de la branche ; aux extrémités de la branche et des tiges se trouvent six bobèches qui épousent une forme circulaire. A la base des bobèches se trouve un disque en pâte de verre.

Dimensions : H = 38 ; La = 12. Datation : limite 19e siècle 20e siècle.

Clochette d’autel.

Bronze doré. Clochette à multi facettes. Élément de préhension en éventail avec une croix au bras carrés sur chacune des faces.

Dimensions : H = 12 ; La = 7. Datation : 1ère moitié 20e siècle.

Croix d’autel.

Bois sculpté, gravé, peint doré, en plusieurs éléments.Modèle proche de celui de l’ensemble de 2 chandeliers d’autel et d’une croix d’autel (voir ci-dessus) également en bois.Trois pieds en forme de volute rapportés sous la base (manquants) ; base de plan rectangulaire aux côtés concaves ; décor sur le pied : deux angelots avec rayons lumineux. Nœud plat. Croix plate avec des cartouches gravés dans l’apprêt des bras ; extrémités des bras avec trois feuilles ; rayons lumineux rapportés entre les bras ; Christ sculpté et rapporté à la croisée (trois pointes).

Dimensions : H = 62 ; La = 24,5.

Historique : le 17 février 1837, le sieur Antoine Dalloni, sculpteur et doreur de Chambéry, est adjudicataire des travaux liés à la réalisation du maître-autel de l’église et à la fourniture de l’ameublement nécessaire à cet autel. La réception définitive est réalisée le 19 juillet 1838, et il est dit que l’autel est déjà placé depuis un mois dans l’église, ainsi que les meubles dont il est orné et que les meubles en fait de chandeliers, vases, bouquets, globes, cartes d’autel et autres objets qui décorent l’autel sont conformes aux dimensions et qualités portées par les dites conventions. L’ensemble de la commande est arrêtée à la somme de 1070 livres.

Ensemble de 2 vases d’autel.

Faïence blanche partiellement dorée et faïence blanche partiellement dorée avec rehauts orangés et motifs floraux rapportés polychromes.

Dimensions : non prises. Datation : limite 19e siècle 20e siècle

Bassin à burettes.

Laiton découpé, embouti, gravé, poinçonné, repoussé. Décor central du fond : croix rayonnante aux extrémités en forme de palmette, motifs de rinceaux, fleurons, fleurs, roseaux, fleurs de lys sur le rebord du bassin.

Dimensions : La = 27,7 ; Pr = 16,4. Datation : limite 19e siècle 20e siècle.

Boîte à hostie.

Métal argenté, doré à l’intérieur.De forme circulaire, plate, décor de perles sur le pourtour. Anneau de préhension au sommet.

Dimensions : diamètre = 4,5. Datation : limite 19e siècle 20e siècle.

Ensemble calice-patène et boîte de calice.

Argent ciselé, repoussé, poinçonné, découpé, ajouré, carton bouilli.

Calice : pied circulaire avec bâte du pied ; ornementation du collet du pied : feuilles d’eau en alternance avec bouquets de tiges feuillues (tête en bas) noués avec un ruban. Tige circulaire. Collerette unie. Nœud circulaire aplati aux pôles, décor de palmettes et de feuilles d’eau. Coupe unie avec fausse-coupe ajourée, motifs de feuilles d’eau, tiges feuillues, rebord de la fausse-coupe découpée en demi-cercles.

Patène : circulaire avec décor gravé sur l’avers d’une croix pattée alésée arrondie dans un cercle.

Boîte à calice : étui en carton bouilli noir, feutre rouge intérieur, étiquette sous le couvercle avec inscriptions : BRONZES POUR EGLISES / ET VASES SACRES / BRUNET / 13, RUE DE GRENELLE St GERMAIN / PARIS

Poinçons : garantie gros ouvrages 2e titre départements 1838-1973 (sur carré du pied, sur coupe) ; poinçon de maître : P, une mitre, B, pour Paul Brunet dans un losange horizontal (sur patène, sur coupe). N°1126 porté sur le calice.

Historique : calice et patène exécutés à Paris par l'orfèvre parisien Paul Brunet (poinçon insculpé en 1871, biffé en 1913) à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle.

Dimensions calice : dimensions non prises. Dimension patène : Diamètre = 14

Ensemble calice-patène.

Argent argenté et doré, bronze argenté,.

Calice : pied en bronze doré circulaire, bâte lisse, carré du pied à cavet avec décoré d’une frise de tiges feuillues poinçonnées ; dessus du pied orné de bouquets de tiges feuillues poinçonnées, d’une croix carrée fichée dans le sol avec deux coins en bois, et avec rayons entre les bras de la croix et aux extrémités. Tige en bronze doré constituée d’un nœud ovoïde, avec décor semblable à celui du dessus du pied, encadré de collerettes unies. Coupe haute et étroite unie et dorée à l’intérieur.

Patène : sur l’avers, décor IHS avec croix rayonnante au-dessus de la barre centrale du H, et cœur avec trois pointes ; le tout inscrit dans une couronne d’épines.

Poinçons : non identifié sur la coupe et la patène

Dimensions calice : H = 26,5 ; Diam. Sup. = 13 ; Diam. Inf = 8,5. Dimension de la patène : Diam. = 12,5. Datation : 20e siècle

Ciboire des malades.

Argent. Tige circulaire, coupe et couvercle sans ornementation. Prise de couvercle : croix carrée.

Poinçons : poinçon de garantie dans un ovale, une tête d’homme encadrée des numéros 6 et 5 (sur la croix) : poinçon de maître : MAR / CHAND / un cœur, dans un losange vertical : Henry-Pierre Marchand, orfèvre à Chambéry de 1770 ou 1773 à 1792 (sous le pied).

Dimensions : H = 7,5 ; La = 4,5

Ostensoir dit « ostensoir de la chapelle du Mont-Revard ».

Argent doré (logette centrale seulement), laiton doré, émail. Pied circulaire reposant sur trois palmettes ; carré du pied avec quadrilobes espacés ; collet du pied avec décor de feuilles d’eau en alternance avec tiges à fleurs trilobés. Tige circulaire et lisse. Nœud circulaire avec décor de quadrilobes et feuilles d’eau dans des losanges. La gloire possède à la base un élément avec un décor de palmettes enroulées ; la logette à lunule pour l’hostie est ornée de six petites fleurs mauves rapportées ; autour de celle-ci rayonnent des lancettes ajourées constituées de deux palmettes affrontées et abritant des tiges feuillues ; les rayons de la gloire sont en alternance droits et ondulés. La croix sommitale a ses extrémités trilobées, avec un quadrilobe ajouré à la croisée, et des petites fleurs dans les branches de la croix plate ; fleurs trilobées entre les bras.

Poinçons : poinçon de garantie gros ouvrages 1er titre départements 1838-1973 avec différent de Lyon (sur la logette à lunule) ; poinçon de maître FF, un soleil (sur la logette à lunule) : orfèvres Favier ; poinçon dans un carré : deux F tête-bêche (sur rayons et fermeture du pied) : Charles Favier et Cie SARL (poinçon en usage de 1927 à 1976).

Historique : ostensoir réalisé par Charles Favier et Cie, dans le 2e quart du 20e siècle. Il se trouvait dans la chapelle du Mont Revard.

Ampoule à huile des malades.

Argent. Boîte circulaire avec couvercle circulaire et croix carrée. Inscription OI sur l’objet.

Poinçon sur la croix : poinçon de garantie gros ouvrages 1er titre départements 1838-1973 avec différent de Lyon (sur la logette à lunule) ; poinçon de maître FF, un soleil (Favier Frères. André Michel Favier est actif de 1832 à 1850. La maison Favier Frères (Jean-Baptiste et Claude Favier) est active de 1850 à 1860, puis de 1860 à 1903 sous la raison sociale A. Favier Neveux (Jean-Baptiste, Claude, puis Marie-Michel et Charles-Marie Favier))

Dimensions : H = 5,5 ; La = 2,5

Ensemble de 2 ampoules aux saintes huile et plateau aux sainte huiles : ampoule à huile des catéchumènes et ampoule à saint Chrême.

Argent. Plateau de forme rectangulaire avec quatre pieds (petites boules aux angles) sur lequel reposent (soudés) les deux ampoules, reliées entre elles par un élément métallique. Les ampoules : boîtes circulaires avec couvercle lié à la boîte circulaire par une charnière. Petite croix carrée au sommet. Pas de décor porté.

Poinçons : J.R, un losange en dessous, dans un losange vertical ; JR dans un losange horizontal pour Ravinet Jacques (?), poinçon insculpé en 1865. Maître orfèvre lyonnais.

Dimensions : H = 4,5 ; La = 9 ; Pr = 4,4. Datation : limite 19e siècle 20e siècle

Coffret aux saintes huiles : ampoule à huile des malades et ampoule à huile des catéchumènes et ampoule du saint Chrême.

Étain, carton.Coffret en carton rigide noir, avec feutre rouge intérieur, trois rangements pour les ampoules. Ampoules avec initiales gravées : OI – OS – SC, de forme allongée.

Dimensions générales : H = 10 ; La = 10,4 ; Pr = 4,5. Datation : 19e siècle.

Coffret aux saintes huiles : ampoule à huile des malades et ampoule à huile des catéchumènes et ampoule du saint Chrême.

Métal, étain (?). Boîte ovale en plan avec couvercle solidaire de la boîte (charnière) ; trois espaces aménagés à l’intérieur pour trois ampoules, il n’en reste que deux : huile des malades et saint Chrême. Boîtes circulaires en étain (?).

Dimensions : H = 6 ; La = 10,9 ; Pr = 3. Datation : 19e siècle.

Encensoir.

Bronze doré. Coupe au pied circulaire et à la panse avec godrons. Couvercle chantourné et repercé. Chaînes de suspension.

Dimensions : H = 24,5 ; La = 11. Datation : 2e moitié 19e siècle.

Navette à encens.

Bronze doré. Nœud circulaire avec godrons sur le carré du pied. Navette avec godrons sur le flanc et les bords extérieurs du couvercle. Navette en forme de bateau avec ouverture supérieure par un petit couvercle avec charnière situé sur la partie la plus large.

Dimensions : H = 8 ; La = 12 ; Pr = 6,5. Datation : 2e moitié 19e siècle.

Seau à eau bénite.

Bronze argenté, plomb. Pied circulaire avec décor sur le carré du pied : frise de bâton brisé strié dans un bandeau martelé. Seau avec quatre niveaux de décor séparés par des cordons, de bas en haut : feuilles d’eau, palmettes, bâton brisé, demi-marguerite en partie supérieure. Bord supérieur du seau découpé en demi-cercles. Anse a motif végétal. Goupillon plus récent.

Dimensions (sans anse) : =H = 19,5 ; La = 14,5. Datation : 2e moitié 19e siècle.

Croix de procession.

Bois sculpté, peint sur apprêt, doré sur apprêt, en plusieurs éléments, en mauvais état manques : rayons entre les bras inférieurs de la croix, bras droit du Christ, hampe.Croix peinte en bleue avec rives des bras dorée ; éléments de décor rapportés à la croisée : volutes et éléments floraux rayonnant autour d’une fleur dans un cercle à la croisée ; extrémités dorées de la croix en forme de palmette ; les tiges en bois situées aux extrémités des bras de la croix ont disparu. Le christ en croix rapporté est en bois polychrome. (Dans armoire de la sacristie)

Dimensions totales : H = 108 ; La = 79 ; Pr = 9. Dimensions du Christ : H = 41 ; La = 21. Datation : milieu 19e siècle.

Élément de croix de procession, actuellement croix de sacristie.

Bois sculpté, peint sur apprêt, peint polychrome, en plusieurs éléments. Christ en croix d’une ancienne croix de procession (?), rapportée sur une croix en bois récente et placée en sacristie.

Dimensions Christ : H = 46 ; La = 37 ; Pr = 9. Datation : milieu 19e siècle

Chemin de croix.

Plâtre vernis, bois. Haut-relief en plâtre de forme rectangulaire avec arc en accolade se terminant par des palmettes affrontées. Au sommet une croix trilobée en bois, rapportée. La scène de la station est au centre du cadre rectangulaire et repose sur une base à cavet ; le numéro de la station est positionné au centre de cette base (chiffre romain sur fond bleu).

Dimensions : H = 86 ; La = 50 ; Pr = 10.

Historique : succédant à un chemin de croix constitué de tableaux peints, l’actuel date vraisemblablement de 1917, date à laquelle l’autorisation de bénir et d’ériger canoniquement les stations du chemin de croix dans son église paroissiale de Pugny est accordée à l’abbé Philippe Auguste, le dimanche 3 juin 1917. Le chemin de croix est acheté à Lyon chez Dutruc pour le prix de 600 F. (AP Pugny-Chatenod)

Croix du cœur.

Fonte (?), peint blanc, croix en bois

Dimensions du Christ : H = 140 ; La = 100.

Historique : En 1917, « le St Christ qui domine l’autel, et le chemin de croix » sont achetés chez Dutruc de Lyon. Le crucifix est béni le dimanche 3 juin et coûte 150 F. (AP Pugny-Chatenod)Croix (ancienne croix de chaire ?). Bois sculpté, décapé, vernis, en plusieurs éléments (bras rapportés), vermoulu et traité. Bois, fer forgé.Christ en croix fixé sur une croix moderne de section carrée et maintenue à sa base par un socle en fer forgé aux armes de Savoie.

Dimensions totales : H = 175 ; La = 90 ; Pr = 65. Dimensions du Christ : H = 63 ; La = 45 ; Pr = 12. Datation : Croix remontée, restaurée du milieu du 19e siècle.

Ensemble d’ornements liturgiques.

Chapes (2), chasubles (2) et autres

Sculpture, peinture, arts graphiques

Statue saint Joseph (de l’autel saint Joseph).

Plâtre creux, peint gris clair et visage polychrome.Statue posée dans la niche de l’autel Saint-Joseph. Non signée.

Dimensions : H = 135 ; La = 45 ; Pr = 35. Datation : limite 19e siècle 20e siècle.

Statue de la Vierge à l’Enfant Jésus (de l’autel de la Vierge).

Plâtre peint beige. Statue posée dans la niche de l’autel de la Vierge. Non signé.

Dimensions : H = 146 ; La = 50 ; Pr = 50.

Historique : Le 5 février 1939, la statue de la sainte Vierge de Fabisch est inaugurée ; elle provient des ateliers de G. Bachin (fabricant de statues), 1 rue des Estrées à Lyon. Elle est bénite à l’occasion de la fête de la Vierge, pour la circonstance, deux niches ont été creusées aux autels latéraux pour recevoir les statues de la Vierge et st Joseph jusque là sur des consoles. (AP Pugny-Chatenod)

Statue sainte Thérèse de Lisieux.

Plâtre blanc. Statue avec socle architecturé. Non signé.

Dimensions : H = 121 ; La = 46 ; Pr = 40. Datation : limite 19e siècle 20e siècle.

Statue sainte Jeanne d’Arc.

Plâtre blanc. Sainte en arme, main droite dur la poitrine, main gauche tenant la hampe du drapeau (partiellement cassée) qui lui passe dans le dos. Non signé.

Dimensions : H = 168 ; La = 65 ; Pr = 50.

Historique : le prêtre est mobilisé ; lors d’une permission, il inaugure la statue de Jeanne d’Arc de Fabisch (Jeanne remerciant Dieu après la bataille) qui venait de chez Dutruc (sculpteur) à Lyon, place de la Bibliothèque. Statue achetée par Mme Frenoz Mélanie, née Exertier qui avait fait vœu d’acheter cette statue si son neveu Charles revenait de guerre. Elle espérait son retour car il était prisonnier et accomplit son vœu avant l’heure (1914 – 1915). (AP Pugny-Chatenod)

Statue saint Maurice et plaque de remerciements.

Plâtre peint beige, éléments rapportés (lance, palme de martyr). Romain avec armes (glaive, lance) et armure et palme de martyr dans la main gauche. Socle architecturé en plâtre blanc. Plaque de remerciement fixée sur le mur en-dessous de la statue, de même type que la plaque commémorative de la guerre 1914-1919 : marbre rouge veiné, inscription gravée et dorée, fixée par quatre vis masquées par quatre vis dorées. Inscription : RECONNAISSANCE / A St MAURICE / PATRON DE LA PAROISSE ET / PROTECTEUR DES MOBILISES / DE LA GRANDE GUERRE.

Dimensions statue : H = 207 ; La = 66 ; Pr = 50. Dimensions plaque marbre : H = 32 ; La = 42.

Historique : vers 1914, avant de partir à la guerre, l’ensemble des mobilisés firent le vœu d’offrir au patron de la paroisse saint Maurice, une belle statue s’il les protégeait. Le 20 avril 1919, les démobilisés de la guerre 14-18 se réunissent au presbytère pour désigner une personne chargée de s’occuper d’une souscription pour une statue de saint Maurice ; cette souscription s’achève le 5 octobre et ramènera 912 francs auprès de 49 donateurs. La statue est commandée à M. Gérard de Chambéry puis inaugurée, avec la plaque commémorative, le 1er août 1920. (AP Pugny-Chatenod)

Tableau de la Crucifixion.

Huile sur bois. Cadre mouluré, sculpté (palmettes). Représentation de la Crucifixion, paysage dénudé, architecture lointaine, ciel sombre.Signature : René Rodier (signature peinte en gris dans l’angle inférieur droit du tableau.

Dimensions à l’intérieur du cadre : H = 174 ; La = 129. Dimension du cadre : La = 7,5. Datation : 2e moitié 20e siècle (?)

Tableau de l’Adoration des bergers.

Huile sur toile, cadre sculpté (laurier avec rubans), mouluré, doré. L’enfant Jésus, dans un lange est au centre du tableau, encadré à droite de la Vierge et de saint Joseph, à gauche de cinq bergers en de multiples positions. Effet de clair-obscur.Inscription : peinte en noire dans l’angle inférieur droit : d’après Gherardo delle Notti / MONNAYEUR (peintre)

Dimensions à l’intérieur du cadre : H = 174 ; La = 127. Dimension du cadre : La = 12,5.

Historique : AP Pugny-Chatenod : mai 1939, installation du tableau de la Nativité au-dessus de la porte du clocher, d’après le peintre Del Notti, exécuté par Melle Monnayeur des Beaux Arts Revard. Gerrit Van Honthast (1590 – 1656), peintre flamand, surnommé aussi en français Gérard de la Nuit, et en italien Gherardo della Notte, ou Gérard des Nuits (Gherardo delle Notti). Auteur du tableau l’Adoration des bergers, 1622, Wallraf-Richartz-Museum. Tableau assez proche de celui de Pugny-Chatenod. site Internet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gerrit_van_Honthorst

Instrument de musique

Cloche.

Bronze fondu. Boucles : visages. Accroche refaite (boulons en acier). Cerveau : frise de feuilles d’acanthes et grappes de raisin

Inscription :Motifs décoratifs de séparation des lignes ou des mots : (*) petit bouquet de trois feuilles de chêne.

Sur le cerveau, deux inscriptions (une sur chaque face), séparées par un motif d’enroulement au début et à la fin de chaque ligne.

Face principale :

1) EX ALTIS AD ALTIORA VOCO

2) MELANIA COECILIA

3) PARRAIN MR MAILLAND LEON

4) MARRAINE MME VVE FRESSOZ MELANIE

5) MNR CASTELLAN DOMINIQUE ARCH. REV. A. PHILIPPE CURE

6) R. R. MAILLAND JN (*) MAILLAND P. (*) MASSONNAT CH. (*) MASSONNAT EUS. PRETRES

Revers :

1) CONSEIL MUNICIPAL

2) MAILLAND JH ADJOINT (*) COISSET JN CONSEILLER (*) FIARD CL. (*) MAILLAND J.

3) MAILLAND LEON (*) MAILLAND LOUIS (*) MAILLAND P. (*) MASSONNAT J. (*) PICHOUD J. (*)

4) MORTS POUR LA FRANCE

5) COISSET JH NOEL (*) COISSET JH JEAN (*) GODIAT EUGENE (*) LOGEZ EMILE (*)

6) MARIN FRANCOIS (*) PICHOUD LEON BEDONI LUCIEN

Frise de rinceaux de feuilles d’acanthe et de vigne, guirlande végétale festonnée retenue par des têtes de lion surmontant une croix et une feuille d’acanthe

Sur la panse, décor de six grands personnages en pied, debout sur des culots, répartis sur la circonférence (début sous l’inscription de la face principale puis dans le sens horaire) :

- Christ en croix (croix lisse à extrémités en forme de palmettes, calée à la base par trois coins, titulus sur un phylactère

- saint Maurice : en cuirasse, appuyé sur une épée (main droite), un casque posé à ses pieds, tenant un crucifix contre sa poitrine (main gauche) ; inscription sur le culot : S MAURICE

- sainte Cécile : tient un psaltérion ; inscription sur le culot : STE. CECILE

- Vierge à l’Enfant : debout sur le serpent ; l’Enfant a les deux bras ouverts

- saint François d’Assise : mains jointes devant la poitrine, nimbé ; inscription sur le culot : S FRANCOIS

- sainte Mélanie : tête voilée, visage de profil ; inscription gravée à la pointe sur le culot : STE MELANIE

Frise d’arcatures

Inscription sur la faussure : une inscription, motif d’enroulement au début et à la fin

7) GENEREUX SOUSCRIPTEURS FAMILLES EXERTIER JN (*) FIARD CL. (*) MAILLAND A. (*) MAILLAND J. (CENDRE) (*) MAILLAND J. MOUXY (*) MAILLAND JULES (*) MAILLAND L. (*) MAILLAND-MOLLARD J. (*) MARIN J. C. (*) BOGEY M. (*) COQUEREL-MAILLAND

Frise de cabochons entourés de perles

8) MMES VVE BOGEY COISSET (*) VVE EXERTIER J. (*) VVE EXERTIER M. (*) VVE FRESSOZ (*) VVE MARIN COISSET (*) MELLES EXERTIER EUP. (*) EXERTIER M. (*) MAILLAND L. (*) M. M. BOGEY JH (*) FRESSOZ CH (*) MAILLAND-ROSSET CL (*) MAILLAND-ROSSET FR (*) ORPHELINAT ST JOSEPH (LES CORBIERES)

Inscription sur le bord : motif de palmette horizontale au début et à la fin de la ligne :

LES FILS DE G. PACCARD FONDEURS A ANNECY-LE-VIEUX HTE SAVOIE 1917

Décor sur le bord : frise de cartouches ovales encadrés de deux palmes enroulées aux extrémités ; dans les cartouches, motifs alternés : un calice à coupe godronnée d’où sort une hostie (inscription JHS) rayonnante, encadré d’une branche de vigne à gauche et de trois épis de blé à droite ; une croix à extrémités trilobées, avec un pied orné de volutes, placée devant deux palmes et l’inscription INRI.

Historique : en novembre 1916, au soir de la Toussaint, la cloche se fêle aux deux-tiers de la ceinture. Le syndic fait venir Louis Paccard le 7 janvier 1917 et vote le 11 janvier la somme de 2 000 F pour participer à son remplacement. Une souscription est ouverte mais la somme n’étant pas entièrement recueillie avant la commande de la cloche, celle-ci ne pèsera que 900 kg au lieu des 1000 ou 1100 kg prévus initialement. Les fils de Georges Paccard, fondeurs de cloches à Annecy-le-Vieux proposent en février 1917 un devis pour la refonte de la cloche actuelle, qui pèse 450 kg, s’élevant à 863 F, et pour la reconstruction du beffroi à hauteur de 1137 F. Le 3 octobre Joseph Exertier et Marc Fressoz se chargent de récupérer la cloche en gare d’Aix-les-Bains, et le 7 octobre celle-ci est bénite. La cloche « Cécilia-Mélania » donne le fa.

Dimensions : H = environ 110.

Plusieurs visites pastorales de l’église de Pugny nous renseignent sur l’état architectural de l’ancienne église située en dehors du village de Pugny. En mai 1826, l’archevêque de Chambéry ordonne que la pierre sacrée du maitre-autel soit placée de telle manière qu'elle soit de niveau avec la table de l'autel, et précise que le confessionnal et les fonts baptismaux sont dans l'état requis par les saints canons et que la sacristie possède un calice, une grande et une petite pyxide en argent, une chape, trois chasubles mi usées, un surplis, deux aubes, d'autres linges et ornements en petit nombre et en mauvais état. Sept ans plus tard, le 11 juin 1833, la visite des vases sacrés et ornements dénombre un ostensoir fait en argent, des chasubles, chapes et aubes en quantité suffisante et tenus très proprement.

La même année, l’église, trop vétuste et trop éloignée de Pugny est détruite au profit de l’église actuelle. En avril 1834 le conseil municipal précise que l’unique cloche de l’église est cassée depuis plusieurs années et qu’elle doit être refondue par le sieur Paccard domicilié à Quintal près d’Annecy ; la commande est passée le 2 mars 1835 pour 727,60 livres nouvelles. Le 5 juin 1835 le conseil municipal déclare que « l'église neuve est dénuée de tous ornements et meubles, n’y en ayant aucun provenant de l'ancienne église qui puisse être mis en usage dans la nouvelle tant ils sont usés et vétustes. ». Le conseil municipal précise également qu’il est nécessaire de faire trois autels, les bancs du chœur pour les chantres et de décorer l’intérieur de l’église. S’en suit la fabrication de différents objets mobiliers : le maître-autel réalisé par Antoine Dalloni (sculpteur et doreur de Chambéry) est réceptionné le 19 juillet 1838 ; la réception stipule que tous les meubles en fait de chandeliers, vases, bouquets, globes, cartes d'autel et autres objets qui décorent le dit autel sont conformes aux dimensions et qualités portées par les dites conventions. D'autres objets ont été demandés au sieur Dalloni pour la somme de 46,75 livres : un tapis d'autel en limoge, deux petits chandeliers dorés, 4 chandeliers bleus, deux chandeliers bleus et dorés, une canne et éteignoir, deux planchettes et leurs ferrures pour porter les burettes pendant la messe et un globe en verre pour remplacer celui qui est cassé. L’année suivante, le 21 octobre 1838, le syndic passe convention avec le sieur Bovagnet, menuisier d’Aix-les-Bains, pour la réalisation d’une chaire à prêcher, de fonts baptismaux, et de boiseries, avec armoire, pour le chœur ; l’ensemble est réceptionné le 21 janvier 1840. Il faut attendre le 24 juillet 1846 pour que le syndic conventionne avec Louis Ballada, plâtrier de Chambéry, pour la réalisation des deux autels latéraux ; les travaux devant être achevés au 30 juillet 1847.

Le 14 octobre 1846, le peintre Jacques Simon réceptionne les peintures intérieures de l’église réalisées par son confrère Jean Restelli et complétées par les décors intérieurs réalisés par Louis Ballada. La visite pastorale d’Alexis Billiet du 5 mai 1848 pointe que l’église a été décorée de peintures et ornée d’un chemin de croix (érigé en 1840), et que le maître-autel est en bois et fort bien décoré. Les autels latéraux sont alors de fort bon goût mais ne sont point encore pourvus de pierres sacrées ni d’ornements, et il est demandé de faire faire un nouveau confessionnal et de se procurer un second calice avec un pied en argent et un ciboire plus grand que l’existant. La visite pastorale suivante, datée du 10 mai 1854, rappelle les mêmes préconisations et précise que la pierre sacrée de l’autel du Rosaire doit être couverte ; l’autel de la Vierge est donc celui du Rosaire à cette époque.

Le curé Guichard, en activité de 1872 à 1881, précise dans ses notes (AP Pugny-Chatenod) que « les statues qui gardent l’entrée de la nef ont été sollicitées par M. le curé Bellemin [1830 – 1872] et Mme Bellemin sa nièce, de personnes lyonnaises » ; aucune précision n’est donnée sur leur iconographie. En 1876 le prêtre fait l’acquisition d’un grand ciboire dont la coupe est en vermeil. Monseigneur François de Sales Albert Lentilleux (?), lors de sa visite pastorale d’avril 1883, vante les peintures qui ornent la voûte et les murs, et la garniture du tabernacle ; il signale également que les vases sacrés sont suffisamment nombreux et riches, à l’exception du second calice et du second ciboire dont les pieds sont en cuivre. La visite pastorale du 17 mai 1897 pointe, entre autres, l’achat récent de différents objets : un ornement noir, quatre magnifiques pavillons pour le st ciboire, 25 amicts, 25 purificatoires, 10 palles, 20 corporaux, 40 manuterges, une bannière de la sainte Vierge, un encensoir avec navette, une statue de saint Antoine de Padoue au prix de 225 francs.

Le prêtre Philippe Auguste (1914-1937), durant son ministère, inaugure en 1914 la statue de Jeanne d’Arc de Fabisch, provenant de chez Dutruc, sculpteur à Lyon, et achetée par Mme Frenoz Mélanie, née Exertier qui avait fait vœu d’acheter cette statue si son neveu Charles revenait de guerre. En août 1915, la table de communion fut réparée et raccourcie, l’escalier de la chaire qui se trouvait dans la chapelle Saint-Joseph est placé dans le chœur, l’ornementation des autels sur lesquels « se battaient les plus criardes et bizarres couleurs » firent place aux peintures et dorures exécutées gratuitement par Melle Jeanne Deslandes de Lyon. L’année suivante, la cloche se fêle au deux-tiers de la ceinture ; le 7 janvier 1917, Louis Paccard dresse un devis pour son remplacement et une souscription est ouverte. L‘ancienne cloche qui pesait 450 kg est remplacée par une neuve de 900 kg, réalisée et livrée en gare d’Aix par les frères Paccard d’Annecy-le-Vieux le 3 octobre 1917 ; elle est bénite le 7 octobre. Toujours en 1917, le Christ du cœur et le nouveau chemin de croix sont achetés chez Dutruc de Lyon et bénis le 3 juin ; dans la foulée une cuve baptismale est taillée dans la pierre par les frères Suddard de Chambéry et scellée par les frères Canova en juin 1917 pour remplacer les anciens fonts baptismaux. Le 20 avril 1919, réunis au presbytère, les démobilisés lancent une souscription pour l’achat dune statue de saint Maurice auprès de M. Gérard, sculpteur à Chambéry ; le 1er août 1920 celle-ci est inaugurée en même temps que la plaque commémorative fixée en-dessous.

En 1937, le nouveau prêtre Joseph Blanchet prend possession de l’église, récemment repeinte à neuf par M. Gérante, peintre grenoblois, et installe le tableau de la Nativité, en mai 1939, au-dessus de la porte du clocher, tableau exécuté par Melle Monnayeur de Beaux-Arts d’après le peintre flamand du 17e siècle Gherardo delle Notti. En mars 1944, il est envisagé de remplacer le vieil autel en bois ; Le nouvel autel, en pierre dure de Comblanchien polie, est sculpté par Mrs Pichoud frères, entreprise de marbrerie, avenue de Saint-Simon à Aix-les-Bains, et installé la semaine du 19 au 25 mars pour la somme de 17 503 F. La porte du tabernacle est quant à elle réalisée par la maison Sulpice de Chambéry pour le prix de 2 500 F. L’ancien autel est installé dans une salle paroissiale servant d’église de Novalaise, dont l’église avait été bombardée en décembre 1943.

Le 25 mai 1967, l’autel majeur est consacré par l’archevêque André Bontemps et la chaire est supprimée, remplacée par un ambon. Enfin, en février/mars 1981, les peintures intérieures sont restaurées par l’entreprise Massonat d’Aix-les-Bains.

Documents d'archives

  • AC Pugny-Chatenod. Registres des délibérations des conseils municipaux

    1° registre – du 20 floréal (10 mai 1799) au 16 novembre 1824

    2° registre – du 5 janvier 1825 au 17 août 1833

    3° registre – du 16 janvier 1834 au 8 janvier 1841

    4° registre – du 28 janvier 1841 au 28 janvier 1846

    5° – du 24 janvier 1847 au 27 décembre 1854

    1D5 – Boîte d'archives : du 1 avril 1855 au 30 juin 1860

    1D11 – Boîte d'archives : du 4 novembre 1870 au 4 juin 1899

    [Manque registre archives de 1854 à 1896]

    6° registre – du 17 mai 1896 au 1er juin 1916

    7° registre – du 25 juin 1916 au 4 août 1940

    AC Pugny-Chatenod : [Sans cote] et 1D5 et D11
  • AD 73. Cote 2O 2166 - Commune de Pugny-Chatenod. Pièces extraites des comptes de gestion (1891-1902) 1891-1942 / Comptabilité : affaires diverses (1913-1920) / Pièces extraites des comptes de gestion (1903-1916) / Presbytère (1906-1942)

    17 février 1917. Refonte de la cloche. L’unique cloche de Pugny est cassée, elle menace de se diviser en deux. Refonte d’une cloche pesant environ 450 kilogs, moins 5% de déchet, il reste 427,5 kilogs, à 1,50 francs le kilog, soit 641,25 francs (photos)

    7 juin 1914. Travaux à l’église : démolition du plancher actuel, pose béton et carrelage., chape au ciment artificiel derrière l’autel

    AD Savoie : 2O 2166
  • AP Pugny-Chatenod. Notes manuscrites / documents d'archive / copie de compte-rendus de visites paroissiales...

    * Lettre concernant l'historique de Pugny-Chatenod

    * Histoire du presbytère de Pugny

    * Registre particulier du recteur Jean-Baptiste Bellemin de 1845

    * Notes générales sur la paroisse de Pugny-Chatenod (Curé Guichard 1872 à 1881)

    * Histoire paroissiale (1914 – 1937, curé Philippe Auguste)

    * Principales dates de l’histoire paroissiale depuis septembre 1937

    * Liste des prêtres au service de Pugny depuis 1764

    * Copie partielle de la visite pastorale de la paroisse de Pugny du 09 mai 1826

    * Copie partielle de la visite pastorale de la paroisse de Pugny du 11 juin 1833

    * Copie partielle de la visite pastorale de la paroisse de Pugny du 12 mai 1843

    * Copie partielle de la visite pastorale de la paroisse de Pugny du 05 mai 1848

    * Copie partielle de la visite pastorale de la paroisse de Pugny du 10 mai 1854

    * Copie partielle de la visite pastorale de la paroisse de Pugny du 23 avril 1883

    * Copie partielle de la visite pastorale de la paroisse de Pugny du 14 avril 1887

    * Copie partielle de la visite pastorale de la paroisse de Pugny du 28 mai 1894

    * Copie partielle de la visite pastorale de la paroisse de Pugny du 17 mai 1897

    * Copie partielle de la visite pastorale de la paroisse de Pugny du 16 mai 1900

    A paroissiales Pugny-Chatenod : [sans cote]

Bibliographie

  • Quelle cloche ! La cloche de l'église de Pugny-Chatenod / 1917-2007. Bulletin municipal n° 49, décembre 2007, pp. 6-7.

    AC Pugny-Chatenod

Annexes

  • Liste des prêtres de la paroisse de Pugny-Chatenod depuis 1764
  • Comptes-rendus partiels des visites pastorales de Pugny-Chatenod de 1826 à 1900
  • Registre particulier 1845 (Recteur Jean-Baptiste Bellemin de 1830 à 1872)
  • Histoire paroissiale (1914 – 1937, curé Philippe Auguste)
  • Notes générales sur la paroisse de Pugny-Chatenod (Curé Guichard 1872 à 1881)
  • AC Pugny-Chatenod. Délibérations des conseils municipaux traitant des objets mobiliers.
  • AC et AP Pugny-Chatenod. Compilation chronologique des archives liées aux objets mobiliers
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2017
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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Édifice
Église paroissiale Saint-Maurice

Église paroissiale Saint-Maurice

Commune : Pugny-Chatenod
Lieu-dit : le Chef-lieu
Adresse : R.D. n°49E