Une scie appartenant à Dame Françoise de Seyssel, comtesse de Cevins est visible sur la mappe sarde de 1732 (parcelle 1612) non loin du château.
Le 24 janvier 1861, Joseph Claudet demande l'autorisation de maintenir en activité cette scierie. Dans le même bâtiment se trouve une batteuse à blé qui appartient en indivision au Sieur Mugnier et à Jean Bal, mineur (FR.AD073, 49SPC4). La scierie fonctionne pendant la moitié de l'année et la batteuse pendant l'autre moitié. L'autorisation de maintien en activité est accordée par arrêté préfectoral du 17 décembre 1863.
La scierie est visible sur le premier cadastre français de 1874 (Section G, feuille 1, parcelle 339). A cette date, elle appartient à Jean Marie Pointet (fils de Claude). Le bâtiment où se trouvait la batteuse est mentionné comme moulin en ruine (Section G, feuille 1, parcelle 338) appartenant à François Bal (fils de Thomas) et Jacques Constant Mugnier (juge d'instruction, propriétaire du château de Cevins).
Par la suite, la scierie est exploitée par François Blanc. De 1932 à 1935, elle appartient à Maxime Mercier (époux Blanc) et de 1935 à 1943, à Félix Rigotti (marchand de pierres taillées à Cevins) puis à partir de 1943, à Julien Marie Blanc. D'après le cadastre rénové de 1966, la configuration du site a évolué. Il comporte désormais un seul bâtiment plus important. Actuellement, une partie de ce bâtiment n'existe plus, l'autre est occupée par les ateliers municipaux.