Dossier d’œuvre architecture IA38000881 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Usine de couverture Giroud dite couverture Girlaine actuellement site inoccupé
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rhône-Alpes patrimoine industriel - Bourgoin-Jallieu Sud
  • Commune Saint-Victor-de-Cessieu
  • Adresse 867 route de Doissin
  • Cadastre 1999
  • Dénominations
    usine textile
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication

L'usine de couverture Giroud du nom de son fondateur connue son l'appellation de "couvertures Girlaine" a été fondée en 1806. Après plusieurs périodes d'innovation et d'évolution, elle ferme ses portes en juillet 1993. Elle est actuellement désaffectée. Le processus de fabrication des couverture est ponctuées de multiples opérations. Le garnissage : après le foulage séchage et napage (rajout des fils manquants), l'opération de garnissage consiste à introduire la pièce dans une garnisseuse dont les petits cylindres recouverts de crochets donnent de l'épaisseur au tissu, du gonflant qui amènera un toucher agréable et un pouvoir calorifique à la couverture (photo IVR82_38070201XB). Les balles de matières premières sont composées de laine, de fibranne, de polypropilène, de rhovyl, d'acrylique. A la sortie de la carde (photo 38070204XB), après séchage et battage avec d'autres matières, la matière première passe sur une carde : le fil est mis en forme et enroulé en petits fromages. Les pièces avaient une largueur limitée par leur poids en raison d'une nécessaire manutention manuelle. Dans l'atelier de finissage (photo 38070211XB) la foulure garnie est découpée aux dimensions souhaitées. L'utilisation de foulons modernes avec tambour en caoutchouc (38070212XB) permet le passage de 4 pièces. Le résultat est moins bon que sur les foulons en bois (passage de 2 pièces au lieu de 4). En 1960, tous les tissus étaient lavés, foulés dans des foulons en bois, en 1980, restaient deux foulons en bois (parmi 15 foulons modernes) qui étaient utilisés seulement pour les couvertures pur laine, opération qui permettait de dégraisser, laver la foulure et surtout de lui donner du gonflant en réduisant la largeur. Un échantillon de présentation publicitaire des différents coloris, nous présente le modèle Cendrillon pur laine cf photos).

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle
  • Dates
    • 1806, daté par tradition orale

Le site se compose de plusieurs éléments à structure différente : atelier dernier niveau charpente voûte extrados de béton et ateliers à toit shed en béton en rez-de-chaussée.

  • Murs
    • béton
  • Toits
    verre en couverture
  • Étages
    3 étages carrés
  • Couvertures
    • extrados de voûte
    • shed
    • lanterneau
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Contact avec monsieur Hugues Giroud ; Jacques Giroud et Anthony Giroud. Visite du site avec la fille et la petite fille du dernier directeur de l'usine madame Giroud et sa fille Christine.

A signaler : Atelier dernier niveau charpente voûte extrados de béton remarquable

Documents d'archives

  • archives orales : Interview de Madame Giroud et de sa fille Christine, lors de la visite du site. juin 2004

Bibliographie

  • BLANC, Paulin, La draperie à Vienne (Isère). Son histoire, sa statistique, ses procédés et ses manufactures. Ed; Savigné, 1869

Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2000
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel