D'après V. Barbier dans son ouvrage La Savoie industrielle, la mine de cuivre du Boccard ou du Remou à Presle alimentait les fonderies du Bourget-en-huile (IA73003465) créées au XVIe siècle par la famille de Châteauneuf. En 1812, M. Schreiber se propose d'exploiter la mine de Presle pour le compte de l’État. Il fait réaliser des fouilles par M.Delseriès. Le projet est interrompu par les événements de 1814. En 1830 M. Trabichet et M. Chamberod sont autorisés par la direction des établissements royaux métallurgiques à exploiter la mine. Les produits sont vendus à la fonderie d'Albertville. Le 26 juillet 1836, la mine est concédée à M. Pacthod puis les propriétaires se succèdent : M.Saint-Martin en 1845, MM. Portuel, Tavel et Guillet en 1849, le comte de Certeau en 1853, M. Joly en 1858 et la la Compagnie Langlois en 1860.
L'usine du Remou a été construite pour laver le minerai. Elle est visible sur la carte d'état-major de 1860. En 1860, M. Vernhette, M. Toussaint et Louis Napoléon Langlois, propriétaires des mines de Presle, demandent le maintien en activité de leur "usine de préparation mécanique des minerais de cuivre" et l'installation d'une nouvelle prise d'eau. L'autorisation est accordée par arrêté préfectoral du 24 octobre 1862. Le site apparait sur le cadastre de 1892, mais il est en ruine. Actuellement, les vestiges de l'usine sont toujours visibles.