En 1924, M. Best ouvre une fabrique d'éponges située à la fois dans un immeuble construit avant 1883 cours Suchet et à l'angle de la rue Gilibert et dans un atelier situé rue Gilibert, accolé à cet immeuble. Son fils, Christian Best reprend la fabrique d'éponges en 1945. Il traite environ une cinquantaine d'espèces d'éponges fines ou moins fines qui viennent de Méditerrannée, de Cuba et de Floride. L'atelier comprend une série de bacs de traitement des éponges, qui sont en bois pour résister à l'acide chlorhydrique. Le procédé consiste à tremper les éponges dans des bains à base d'acide chlorhydrique, les laver, les rincer, et de les traiter au carbonate de soude puis au permanganate qui permet de les blanchir. Les éponges arrivent par colis de dix kilos, elles sont cisaillées à la demande, les plus grosses pouvant atteindre soixante centimètres de diamètre. Ces éponges servent au lainier, au faïencier, à lustrer les feutres de chapeaux ou à la toilette quotidienne. M. Best travaille sur une quinzaine de départements et emploie une dizaine de vendeurs (VRP).
- inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
- enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lyon patrimoine industriel
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Commune
Lyon 2e
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Lieu-dit
Confluent
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Adresse
15 rue Gilibert
,
13 cours Suchet
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Cadastre
1999
AY
42
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Dénominationsusine de produits chimiques
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Appellationsusine de traitement des éponges Best
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, bureau, magasin industriel
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1924, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur :
La partie stockage et boutique est située au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitation de trois étages carrés qui se compose de quatre travées, une porte latérale sur la façade est (rue Gilibert), et trois fenêtres façade sud (cours Suchet). L'intérieur de la boutique comprend un plafond sur lattes et des piliers métalliques de soutènement au centre de la pièce. L'atelier est en rez-de-chaussée, accolé à l'immeuble, avec une fenêtre, un portail latéral avec une enseigne et un heurtoir. A l'intérieur, le sol est recouvert d'un plancher, des barres d'entraînement des courroies sont installées au-dessus des bacs en bois cubiques.
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Toitstuile mécanique
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Étagesen rez-de-chaussée, 3 étages carrés
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Couvertures
- toit à longs pans
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Énergies
- énergie électrique
- achetée
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État de conservationétat moyen
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Statut de la propriétépropriété privée
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Documents d'archives
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Entretien oral avec monsieur Best, 1er trimestre 2001
Bibliographie
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M. P. "Au cœur de Perrache, Christian Best ne veut pas jeter l'éponge". Le Progrès, rubrique quartier, 30 décembre 1990
p. 15
Documents figurés
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Plan d'alignement de la ville de Lyon révisé en 1874-1875, au 500e. Parcelle de l'immeuble des éponges Best . (AC Lyon : 0004 S 00246)