Dossier d’œuvre architecture IA69000073 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Usine de produits chimiques (usine de traitement des éponges Best)
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel
  • Commune Lyon 2e
  • Lieu-dit Confluent
  • Adresse 15 rue Gilibert , 13 cours Suchet
  • Cadastre 1999 AY 42
  • Dénominations
    usine de produits chimiques
  • Appellations
    usine de traitement des éponges Best
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, bureau, magasin industriel

En 1924, M. Best ouvre une fabrique d'éponges située à la fois dans un immeuble construit avant 1883 cours Suchet et à l'angle de la rue Gilibert et dans un atelier situé rue Gilibert, accolé à cet immeuble. Son fils, Christian Best reprend la fabrique d'éponges en 1945. Il traite environ une cinquantaine d'espèces d'éponges fines ou moins fines qui viennent de Méditerrannée, de Cuba et de Floride. L'atelier comprend une série de bacs de traitement des éponges, qui sont en bois pour résister à l'acide chlorhydrique. Le procédé consiste à tremper les éponges dans des bains à base d'acide chlorhydrique, les laver, les rincer, et de les traiter au carbonate de soude puis au permanganate qui permet de les blanchir. Les éponges arrivent par colis de dix kilos, elles sont cisaillées à la demande, les plus grosses pouvant atteindre soixante centimètres de diamètre. Ces éponges servent au lainier, au faïencier, à lustrer les feutres de chapeaux ou à la toilette quotidienne. M. Best travaille sur une quinzaine de départements et emploie une dizaine de vendeurs (VRP).

La partie stockage et boutique est située au rez-de-chaussée d'un immeuble d'habitation de trois étages carrés qui se compose de quatre travées, une porte latérale sur la façade est (rue Gilibert), et trois fenêtres façade sud (cours Suchet). L'intérieur de la boutique comprend un plafond sur lattes et des piliers métalliques de soutènement au centre de la pièce. L'atelier est en rez-de-chaussée, accolé à l'immeuble, avec une fenêtre, un portail latéral avec une enseigne et un heurtoir. A l'intérieur, le sol est recouvert d'un plancher, des barres d'entraînement des courroies sont installées au-dessus des bacs en bois cubiques.

  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    en rez-de-chaussée, 3 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Énergies
    • énergie électrique
    • achetée
  • État de conservation
    état moyen
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Entretien oral avec monsieur Best, 1er trimestre 2001

Bibliographie

  • M. P. "Au cœur de Perrache, Christian Best ne veut pas jeter l'éponge". Le Progrès, rubrique quartier, 30 décembre 1990

    p. 15

Documents figurés

  • Plan d'alignement de la ville de Lyon révisé en 1874-1875, au 500e. Parcelle de l'immeuble des éponges Best . (AC Lyon : 0004 S 00246)

Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon
Articulation des dossiers