Dossier d’œuvre architecture IA01000095 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Ensemble Communal
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation

Saint-Didier a livré sur la partie ouest de la commune, des traces d'occupation préhistorique au lieu-dit le Pré du Loup, et des vestiges de l'époque gallo-romaine, dont une importante villa et deux puits au lieu-dit La Paillassière, fouillés en 1862, des fragments de tuiles et briques à Chanteclair et des éléments de voies pavées aux Musardes. A partir de 1264, une partie de la commune dépend du Franc Lyonnais, tandis que l'autre se situe en Dombes, la rivière du Formans faisant la séparation à partir de 1759. L'unification ne se fera qu'en 1789. C'est en Franc Lyonnais que se situe alors le bourg avec l'église (détruite en 1868) et le château (détruit en 1822) ainsi que les moulins installés sur la rive droite du Formans. La seigneurie de Tanay et la majorité des fermes, très dispersées sur la commune, étant en Dombes, sur la rive gauche du Formans (dans la 2e moitié du 18e siècle, on compte une trentaine de feux) . Lorsque les fermes sont regroupées en hameau (Champ Bertaud, Le Château) , elles disposent d'un four et d'un puits communs, parfois rassemblés sous un même bâtiment. En 1861, le conseil municipal, malgré une vive opposition des habitants, décide de reconstruire l'église sur la rive gauche du Formans. Dès lors, le quartier du château est délaissé pour un nouveau bourg au quartier du Berrier. On y construit ainsi la nouvelle église en 1866, un nouveau presbytère en 1870 et la mairie-école en 1898 (ce qui implique l'aliénation de l'ancienne mairie et maison d'école du vieux bourg en 1901) . A partir de 1853, l'administration des Ponts et Chaussées procède à la réglementation du bief, alimenté par le Formans, et par délibérations du conseil municipal la rivière est réaménagée : reconstruction du pont de Rochefort en 1890, du pont de Tanay en 1897. Aujourd'hui cette commune reste rurale dans sa partie ouest, autour de champ Bertaud, horticole sur la rive gauche du Formans (les moulins ayant cessé toute activité) , alors qu'une importante zone pavillonnaire se développe au sud, sur le plateau des Bruyères et des Tours, à proximité de Trévoux

  • Période(s)
    • Principale : Préhistoire
    • Principale : Antiquité
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : 2e moitié 20e siècle
  • Murs
    • calcaire
    • pisé
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile mécanique, tuile creuse
  • ST DIDIER DE FORMANS (Ain) - Vue Générale. Carte postale, [1ère moitié XXe s.]. Carte postale AP Coll. Berrodier.

    AP Coll. Berrodier
  • Cadastre de 1823. Section A. Cadastre napoléonien daté 1823, section A,.

  • Cadastre de 1823. Tableau d'assemblage. Cadastre napoléonien daté 1823, tableau d'assemblage.

  • SAINT-DIDIER-DE-FORMANS (Ain) - Rue Principale et Maison Nicolet. Carte postale [vers 1914], cl. Baille, Trévoux, E.L.D. édit. Carte postale AP.

    AP
  • Cadastre de 1823. Section B. Cadastre napoléonien daté 1823, section B.

  • ST-DIDIER-DE-FORMANS (Ain). La Passerelle de Roussille. Carte postale [1er quart XXe siècle], coll. Bérodier. Carte postale AP.

    AP
  • Cadastre de 1823. Section B2. Cadastre napoléonien daté 1823, section B2.

  • ST-DIDIER-DE-FORMANS (Ain). La Passerelle. Carte postale [vers 1920], chapoulet edit. (?). Carte pôstale AP.

    AP
Date(s) d'enquête : 1992; Date(s) de rédaction : 1996
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