L'hôtel de Fontbleins a été construit dans la 1ère moitié 18e siècle pour Balthazar Murgier de Fontbleins ou son fils Louis, tous deux conseillers au parlement de Dombes à partir de 1692 et 1709. Cet édifice est un exemple d'hôtel particulier construit après l'arrêté de 1696, date qui marque le transfert du siège du parlement à Trévoux, avec obligation pour les magistrats de résider dans la cité. Cet événement est à l'origine de l'expansion de la ville vers l'est. Peu à peu, les magistrats font élever leur demeure sur le côté sud de la rue Neuve (l'actuelle rue du Palais) , jouissant ainsi de la vue sur la vallée de la Saône. L'hôtel de Fontbleins reste dans la famille jusqu'au début du 19e siècle. Au début du 20e siècle, il est converti en hôtel de voyageurs sous l'enseigne hôtel du Lion d'Or. Il est actuellement le siège de la Caisse d'Epargne. Le jardin a disparu, il a été remplacé par une cour, partiellement occupée de constructions annexes. Présence de deux manteaux de cheminée : l'un de la 1ère moitié du 18e siècle, l'autre du début du 20e siècle
- inventaire topographique
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Trévoux
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Commune
Trévoux
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Adresse
32 rue du Palais
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Cadastre
1823 B 520, 521 ;
1984
AE
61
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Dénominationshôtel
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Genrede parlementaire
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Appellationshôtel de Fontbleins, puis hôtel de voyageurs du Lion d'Or
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DestinationsCaisse d'Epargne
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 18e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Edifice en moellons de pierres dorées sur élévation postérieure ; élévation antérieure enduite : pierre de taille calcaire pour les bandeaux d'étages, les encadrements de portes et de fenêtres ; plan en U comprenant 4 niveaux dont un étage à surcroît du côté de la rue, éclairé par des oculi, et un étage de comble à 5 lucarnes sur le versant, du côté du jardin ; élévation principale à 3 travées sur le corps central et 2 travées sur les retours ; élévation postérieure à 9 travées ; élévation latérale droite mitoyenne, élévation latérale gauche de plan triangulaire, avec une travée irrégulière ouvrant sur la rue de la gare ; présence de deux manteaux de cheminée dans les salons du rez-de-chaussée surélevé : l'un en calcaire blanc, l'autre en marbre veiné rouge et décor céramique polychrome
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Murs
- pierre
- calcaire
- enduit
- moellon
- pierre de taille
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Toitstuile creuse
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Plansplan régulier en U
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble, étage en surcroît
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- croupe
- noue
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier droit en maçonnerie
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État de conservationrestauré
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Techniques
- sculpture
- ferronnerie
- céramique
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Représentations
- tête
- homme
- chardon
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Précision représentations
tête : homme ; chardon" § "sujet : tête de jeune homme avec coiffure sculptée en haut relief, support : revers du couvrement d'arc du portail ; sujet : tête d'homme avec coiffure et feuillage sculptée en haut relief, support : agrafe de la porte piétonne ; sujet : motifs géométriques forgés, support : garde de corps, mur de clôture, vantaux de porte ; sujet : chardon, support : carreaux de céramique décorants le rétrécissement ébrasé du manteau de cheminée
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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