En cours de construction en 1770, cette maison intra-muros appartenait à Marc _Perche, marchand de vêtements, et resta la demeure de sa famille jusqu'après la Révolution. En 1790, la veuve _Perche est soupçonnée de détourner dans sa buanderie l'eau alimentant la fontaine publique : une source jaillit toujours dans l'étage de soubassement. En 1823, cette maison est cadastrée au nom de Julien, médecin à Trévoux, qui cédera la cour à la municipalité pour la construction du lavoir public. Elle aurait appartenu ensuite au ministère de la Justice, servant de logement de fonction aux greffiers du tribunal (renseignement oral) . Site classé le 16 janvier 1935.
- inventaire topographique
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Trévoux
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Commune
Trévoux
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Adresse
8 rue du Gouvernement de Dombes
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Cadastre
1823
B
468
;
1984
AD
105
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Dénominationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesbuanderie, resserre
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Période(s)
- Principale : 3e quart 18e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
La maison, en retour d'équerre au dessus du lavoir public, est adossée aux terrasses d'un îlot de la grande rue, qui la surplombe en raison de la forte dénivellation ; construction en moellons de calcaire, élévation antérieure sur rue de 4 niveaux et 2 travées, élévation latérale gauche de 5 niveaux et 5 travées dont 2 partiellement murées (ou baies feintes à l'origine ?) , donnant sur le lavoir situé en contrebas de la chaussée ; baies rectangulaires surmontées d'arcs de décharge, fenêtres carrées dans l'étage en surcroît ; contre l'élévation latérale, un escalier extérieur en équerre rachète la différence de niveau entre l'étage de soubassement et le rez-de-chaussée surélevé (pas de communication intérieure) , dont l'élévation est bordée à ce niveau d'un balcon de longueur ; l'escalier est ensuite dans-oeuvre, en fond de parcelle, tournant suspendu dans une cage ovale ; logis au rez-de-chaussée surélevé et aux étages, dépendances domestiques à l'étage de soubassement : deux pièces couvertes de voûtes en moellons, berceaux en anse de panier à lunettes et une resserre (cave) de plan circulaire creusée dans le sable ; l'une des pièces servait de buanderie, directement alimentée en eau courante par une source qui s'écoule dans trois petits bassins dallés (ou lavoirs) en gradins successifs
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Murs
- calcaire
- enduit partiel
- moellon
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Toitstuile creuse
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage en surcroît
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Couvrements
- voûte en berceau en anse-de-panier
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à deux pans
- croupe
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier en équerre en maçonnerie
- escalier dans-oeuvre : escalier en vis avec jour suspendu, en maçonnerie
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Typologiesmaison partagée ; cave creusée dans le sable ; escalier extérieur, puis intérieur
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État de conservationrestauré
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Techniques
- décor stuqué
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Représentations
- ornement végétal
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Précision représentations
ornement végétal § sujet : plafond et hotte de cheminée à décor de stucs, support : salon sur rue
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Sites de protectionsite classé
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Précisions sur la protection
ensemble urbain (sol, façades et toitures)
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel