• inventaire topographique
Les maisons de la commune de Chamaret
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  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison
  • Aires d'études
    Grignan
  • Adresse
    • Commune : Chamaret

Il ne reste pas de vestiges de maisons médiévales, les éléments architecturaux les plus anciens (porte en accolade) peuvent remonter au 15e siècle. La structure des maisons est néanmoins ancienne, et un petit nombre en conserve des éléments du 16e siècle, parmi lesquelles deux maisons étudiées (A 658 et 659) et la parcelle A 666. Deux dates de la 2e moitié du 17e siècle sont relevées sur une maison (A 661) ; cinq maisons portent une date du 18e siècle et six du 19e siècle. La plupart des façades des maisons du village a été remaniée au 18e siècle, spécialement sur la Grande rue. Beaucoup d'escaliers extérieurs, dessinés sur le cadastre napoléonien de 1835, ont été supprimés pour des besoins de voirie, ce qui a entraîné un changement de structure et une transformation de la façade au 19e siècle. En 1856, le village compte 98 maisons.

  • Période(s)
    • Principale : 15e siècle , (incertitude)
    • Principale : 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

Les maisons repérées sont presque toutes situées au village. Elles sont bâties en moellon de calcaire ou de molasse, avec chaînes d'angle appareillées, et couvertes de tuiles creuses, les toits bordés d'une génoise. Peu de maisons conservent des fenêtres à croisée, beaucoup ont été murées et remplacées par des baies en arc segmentaire ou des fenêtres rectangulaires simples. On remarque quelques portes en plein cintre, notamment la porte de la parcelle A 666, très originale car percée dans l'angle, les élévations de cette maison étant d'ailleurs partiellement en pierre de taille. Parmi les façades à travées remaniées au 19e siècle, celle de la parcelle A 602 s'illustre par sa porte d'entrée néo-classique encadrée de pilastres ioniques et couverte d'un entablement. Plusieurs maisons sont reliées par un "soustet", passage couvert au-dessus de la rue. Aucune des maisons repérées ne se rattache aux types I, V et VI. Près des 2/3 sont de type III (62,5%), à logis au rez-de-chaussée et sur un ou deux étages, avec escalier intérieur ; 29% sont de type IV : même distribution du logis, mais façade à travées régulières et rez-de-chaussée contenant parfois une dépendance ; 8,3% sont de type II, avec dépendances au rez-de-chaussée et logis à l'étage accessible par un escalier extérieur, ce dernier type correspondant aux maisons les plus anciennes.

  • Typologies
    type 2 : logis à l'étage, accès par escalier extérieur, dépendances ou communs au rez-de-chaussée ; type 3 : logis au rez-de-chaussée et sur un ou deux étages, escalier intérieur ; type 4 : logis au rez-de-chaussée et sur un ou deux étages, escalier intérieur, rez-de-chaussée contenant parfois une dépendance, façade à travées régulières, maison mitoyenne ou isolée, généralement avec cour ou jardin.
  • Toits
    tuile creuse
  • Murs
    • calcaire
    • grès
    • moellon
  • Décompte des œuvres
    • bâti INSEE 119
    • repérées 24
    • étudiées 3
Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 1999
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