Par délibération du 27 avril 1901, le conseil municipal de Saint-Pantaléon et le maire Jean-Pierre Léopold Urdy, décident de la construction d'une nouvelle mairie, l'ancienne menaçant ruine. Le 22 mai suivant, les architectes Joannis Rey, de Valence, et Georges Allingry, dressent le projet et le devis estimatif de la nouvelle construction. Un terrain de 225 m2 est acheté à cet effet le 3 octobre, au quartier du plan de Gré, en face de la maison d'école. Par procès-verbal d'adjudication du 11 décembre 1901, les travaux sont confiés à l'entrepreneur Joseph Roussin et sont terminés le 30 septembre 1902. Le procès-verbal de réception définitive est signé le 6 novembre 1903. Un petit corps en rez-de-chaussée a été ajouté par la suite contre l'élévation postérieure ; la couverture de la flèche a été refaite. Depuis les années 1990, la mairie ayant été transférée au domaine Urdy, l'édifice abrite seulement le bureau du maire, le secrétariat et les archives, et a été restauré après inventaire.
- inventaire topographique
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grignan
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Commune
Saint-Pantaléon-les-Vignes
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Adresse
le Village
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Cadastre
1983
B
288
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Dénominationsmairie
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Parties constituantes non étudiéesbeffroi
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1902, porte la date, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Rey Jean-Laurent, dit Joannis (ou Joannès)architecte attribution par sourceRey Jean-Laurent, dit Joannis (ou Joannès)Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Allingry Georgesarchitecte attribution par sourceAllingry GeorgesCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : entrepreneur attribution par source
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Personnalité :
Urdy Jean-Pierre LéopoldcommanditaireUrdy Jean-Pierre LéopoldCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Cette mairie, de petites dimensions, est constituée d'un bâtiment rectangulaire et d'un beffroi dans oeuvre, de plan carré, élevé dans l'angle antérieur droit ; un petit corps en rez-de-chaussée est accolé à l'élévation postérieure (adjonction). La façade et le beffroi sont bâtis en grand appareil de calcaire, les autres élévations sont en moellons de calcaire enduits, sur solin en moyen appareil, avec encadrement des baies en pierre de taille ; la pierre de taille provient des carrières de Grignan et de Chamaret. Lemur pignon est en façade ; le toit à longs pans et à pignons couverts, bordé d'une corniche sur modillons, est en tuiles plates mécaniques. Le beffroi est coiffé d'une flèche carrée à pans coupés, couverte à l'origine d'ardoises d'Angers (aujourd'hui matériau synthétique ?). Il comprend trois niveaux, le premier formé d'un porche ouvert avec contrefort d'angle, le second percé de jours à larmiers, le 3e présentant des lucarnes à gâble qui abritent les cadrans de l'horloge ; ce porche est surélevé par deux degrés convexes, ses deux ouvertures sont en arc légèrement brisé surmonté d'un larmier à retours, celle de la façade surmontée d'un cartouche portant l'inscription gravée : MAIRIE. La mairie comprend un étage de soubassement assez bas (plafond à poutrelles de fer), accessible par l'arrière, et un rez-de-chaussée surélevé, ajouré de fenêtres à meneau et traverse surmontées d'un larmier à retours, une dans les murs pignons, deux dans chaque mur gouttereau. L'intérieur est constitué d'une grande pièce (secrétariat), pourvue d'une cheminée en pierre qui porte la date 1902, et du bureau du maire, en pendant du beffroi. L'accès au beffroi se fait par un escalier intérieur en sapin. Le corps postérieur contient une pièce pour les archives.
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Murs
- calcaire
- enduit partiel
- grand appareil
- moyen appareil
- moellon
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Toitstuile plate mécanique, matériau synthétique en couverture
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
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Couvertures
- toit à longs pans
- flèche polygonale
- pignon découvert
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Escaliers
- escalier intérieur : en charpente
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Cette mairie du début du 20e siècle est exceptionnelle dans le canton : elle ne s'inscrit pas dans l'architecture habituelle des édifices publics de l'époque et son originalité réside dans son beffroi, surprenant dans cette région.
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Architecte, né et mort à Valence (1850-1915). Grâce à l'appui du chanoine Didelot, curé de Notre-Dame de Valence, il entre avec son frère Camille comme élève à l’école d’art religieux fondée en 1863 par Pierre-Marie Bossan. Il devient collaborateur de Bossan sur plusieurs projets drômois mais également hors du département (basilique de Lalouvesc en Ardèche, couvent des Dominicains Marseille, église Saint-Charles à Saint-Etienne) et prend la direction de l'école. Il réalise certains aménagements intérieurs d'église avec la collaboration de son frère comme architecte-sculpteur.
Voir https://archival.blog/joannis-reyun-architecte-mysterieux/24/10/2021/