Dossier d’œuvre architecture IA26000156 | Réalisé par
  • inventaire topographique
mairie
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grignan
  • Commune Saint-Pantaléon-les-Vignes
  • Adresse le Village
  • Cadastre 1983 B 288
  • Dénominations
    mairie
  • Parties constituantes non étudiées
    beffroi

Par délibération du 27 avril 1901, le conseil municipal de Saint-Pantaléon et le maire Jean-Pierre Léopold Urdy, décident de la construction d'une nouvelle mairie, l'ancienne menaçant ruine. Le 22 mai suivant, les architectes Joannis Rey, de Valence, et Georges Allingry, dressent le projet et le devis estimatif de la nouvelle construction. Un terrain de 225 m2 est acheté à cet effet le 3 octobre, au quartier du plan de Gré, en face de la maison d'école. Par procès-verbal d'adjudication du 11 décembre 1901, les travaux sont confiés à l'entrepreneur Joseph Roussin et sont terminés le 30 septembre 1902. Le procès-verbal de réception définitive est signé le 6 novembre 1903. Un petit corps en rez-de-chaussée a été ajouté par la suite contre l'élévation postérieure ; la couverture de la flèche a été refaite. Depuis les années 1990, la mairie ayant été transférée au domaine Urdy, l'édifice abrite seulement le bureau du maire, le secrétariat et les archives, et a été restauré après inventaire.

Cette mairie, de petites dimensions, est constituée d'un bâtiment rectangulaire et d'un beffroi dans oeuvre, de plan carré, élevé dans l'angle antérieur droit ; un petit corps en rez-de-chaussée est accolé à l'élévation postérieure (adjonction). La façade et le beffroi sont bâtis en grand appareil de calcaire, les autres élévations sont en moellons de calcaire enduits, sur solin en moyen appareil, avec encadrement des baies en pierre de taille ; la pierre de taille provient des carrières de Grignan et de Chamaret. Lemur pignon est en façade ; le toit à longs pans et à pignons couverts, bordé d'une corniche sur modillons, est en tuiles plates mécaniques. Le beffroi est coiffé d'une flèche carrée à pans coupés, couverte à l'origine d'ardoises d'Angers (aujourd'hui matériau synthétique ?). Il comprend trois niveaux, le premier formé d'un porche ouvert avec contrefort d'angle, le second percé de jours à larmiers, le 3e présentant des lucarnes à gâble qui abritent les cadrans de l'horloge ; ce porche est surélevé par deux degrés convexes, ses deux ouvertures sont en arc légèrement brisé surmonté d'un larmier à retours, celle de la façade surmontée d'un cartouche portant l'inscription gravée : MAIRIE. La mairie comprend un étage de soubassement assez bas (plafond à poutrelles de fer), accessible par l'arrière, et un rez-de-chaussée surélevé, ajouré de fenêtres à meneau et traverse surmontées d'un larmier à retours, une dans les murs pignons, deux dans chaque mur gouttereau. L'intérieur est constitué d'une grande pièce (secrétariat), pourvue d'une cheminée en pierre qui porte la date 1902, et du bureau du maire, en pendant du beffroi. L'accès au beffroi se fait par un escalier intérieur en sapin. Le corps postérieur contient une pièce pour les archives.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit partiel
    • grand appareil
    • moyen appareil
    • moellon
  • Toits
    tuile plate mécanique, matériau synthétique en couverture
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • flèche polygonale
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier intérieur : en charpente
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Cette mairie du début du 20e siècle est exceptionnelle dans le canton : elle ne s'inscrit pas dans l'architecture habituelle des édifices publics de l'époque et son originalité réside dans son beffroi, surprenant dans cette région.

Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 2002
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel