Dossier d’œuvre architecture IA26000221 | Réalisé par
  • inventaire topographique
hôpital, actuellement maison de retraite
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grignan
  • Commune Grignan
  • Adresse R.N. n° 54
  • Cadastre 1979 D 70
  • Dénominations
    hôpital
  • Destinations
    actuellement maison de retraite
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, jardin

En 1899, l'école des filles et le pensionnat qui se trouvaient dans les locaux de l'hôpital de Grignan (ancien hôtel-Dieu de la Croix), sont laïcisés. L'hôpital lui-même, vétuste, n'est plus adapté aux besoins, et le maire Louis Fayn décide de construire un nouvel hôpital moderne et mieux situé, au débouché du grand faubourg. La construction, financée en partie par l'Etat et par les fonds du pari mutuel, durera de 1901 à 1907. Le bâtiment adopte l'aspect des mairies-écoles construites vers la même époque sous la loi Ferry. L'hôpital fonctionne avec l'aide des religieuses du Saint-Sacrement. L'édifice est agrandi en 1940-1942, la largeur des corps latéraux est doublée, afin de dégager la cour postérieure et le bâtiment central ; les aménagements sont réalisés par J. Brunel, architecte à Valence : construction d'une lingerie, d'une salle à provisions, d'une buanderie, d'une morgue. Des travaux d'amélioration et l'adjonction d'un corps postérieur sont effectués en 1959. Après la fermeture définitive de l'hôpital vers la fin du XXe siècle, l'édifice est réhabilité et devient maison de retraite en 1997 ; l'intérieur est entièrement transformé pour cette nouvelle fonction. Il est actuellement en travaux de rénovation.

L'hôpital est situé en bordure le la route nationale, à l'entrée ouest de Grignan. L'édifice est implanté en retrait de la route, précédé d'un jardin fermé par un muret de clôture surmonté d'une grille ; le portail d'entrée, à piédroits appareillés en calcaire, ornés de refends, ouvre sur une allée d'arbres conduisant à la porte d'entrée, dans l'axe. Deux terrasses couvertes de pelouse bordent l'allée, rachètant la légère dénivellation. Le plan du jardin et celui en H du bâtiment sont parfaitement symétriques. L'édifice est construit en moellon de calcaire, les élévations enduites mais laissant apparantes les parties en pierre de taille : solin, chaînes d'angle en harpe, bandeaux d'étage, encadrements des baies en bandeau à piédroits harpés, modillons sous la corniche moulurée. La toiture, couverte de tuiles mécaniques, est formé d'un toit est à longs pans sur le corps de bâtiment central, raccordé par des noues aux toits à croupe couvrant les avant-corps latéraux. La façade antérieure, ordonnancée, présente trois travées dans le corps central et deux dans les corps latéraux, ces dernières composée de fenêtres en quinquonce (une au 2e niveau pour deux au 3e). Les baies du rez-de-chaussée sont couvertes d'arcs segmentaires à feuillure, les fenêtres de l'étage sont rectangulaires, à feuillure également. Un larmier sur consoles, avec clef passante sur l'arc, marque la porte d'entrée axiale, dans le corps central en retrait ; elle est précédée d'un degré droit en pierre (5 marches), rachetant la denivellation entre l'allée et la terrasse. Les élévations latérales sont aussi à travées, le décor se poursuit sur tout le bâtiment (sauf sur l'arrière-corps, plus récent). L'édifice comprend un étage de soubassement, éclairé sur la terrasse par des jours percés dans le solin, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. La place de l'escalier intérieur, en pierre à l'origine, a changé ; un nouveau se construit dans l'avant-corps de droite. L'intérieur est entièrement remanié.

  • Murs
    • calcaire
    • enduit partiel
    • moellon
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Plans
    plan régulier en H
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à deux pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : en maçonnerie
  • Jardins
    groupe d'arbres
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2003
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel