En 1781, Chamaret était pourvu d'un lavoir, dit "la grande fontaine", un peu à l'écart du village. C'est grâce à un généreux habitant, Xavier Sylvestre, décédé en 1891, qui avait légué tous ses biens à la commune, qu'un nouveau lavoir a pu être construit. Vivement réclamé par la population, le projet voit le jour en 1905, l'emplacement choisi est l'extrémité ouest de la place du Bal. La construction est assurée par Charransol, entrepreneur, selon le plan dressé par J. Rey, architecte à Valence : bâtiment en pierre de Taulignan et de Chamaret pour la pierre de taille, briques de Marseille, toiture en tuiles de Beausemblant, charpente en sapin, bassin en pierre de Chamaret.
- inventaire topographique
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grignan
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Commune
Chamaret
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Adresse
le Village
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Cadastre
1983
A
573
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Dénominationslavoir
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1905, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Rey Jean-Laurent, dit Joannis (ou Joannès)architecte attribution par sourceRey Jean-Laurent, dit Joannis (ou Joannès)Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Auteur : entrepreneur attribution par source
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Personnalité :
Sylvestre XavierdonateurSylvestre XavierCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
De plan rectangulaire, le lavoir, bâti en moellons de calcaire enduits, avec chaînes en pierre de taille, s'ouvre sur la place par trois arcades appareillées en plein cintre (h. 320, la. 200 cm), supportées, au centre, par deux colonnes toscanes monolithes. Au-dessus de l'arcade centrale, un tympan en bâtière est gravé de l'inscription "Lavoir communal" ; cette pierre forme une sorte de fronton qui interrompt le versant du toit. Le toit à deux versants de tuiles plates mécaniques et à pignons découverts, est bordé d'une corniche en pierre soutenue par des consoles en pierre, entre deux bandeaux décoratifs en brique. Le bassin est de plan ovale, à deux compartiments ; il est bâti en moyen appareil, avec margelle en grandes pierres de taille. L'arrivée d'eau de la borne-fontaine située sur le côté est ornée d'une tête de dauphin en fonte.
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Murs
- calcaire
- enduit
- moellon
- pierre de taille
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Toitstuile plate mécanique
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Plansplan rectangulaire régulier
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon découvert
- noue
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Mesures
- l : 1 000 cm
- la : 750 cm
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Excepté celui de Grignan, ce lavoir se démarque des autres lavoirs du canton par son architecture qu'on peut qualifier de gracieuse.
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Architecte, né et mort à Valence (1850-1915). Grâce à l'appui du chanoine Didelot, curé de Notre-Dame de Valence, il entre avec son frère Camille comme élève à l’école d’art religieux fondée en 1863 par Pierre-Marie Bossan. Il devient collaborateur de Bossan sur plusieurs projets drômois mais également hors du département (basilique de Lalouvesc en Ardèche, couvent des Dominicains Marseille, église Saint-Charles à Saint-Etienne) et prend la direction de l'école. Il réalise certains aménagements intérieurs d'église avec la collaboration de son frère comme architecte-sculpteur.
Voir https://archival.blog/joannis-reyun-architecte-mysterieux/24/10/2021/