Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Vienne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vienne patrimoine industriel - Vienne
  • Hydrographies la Gère
  • Commune Vienne
  • Lieu-dit Vallée de la Gère
  • Adresse 133 rue Lafayette
  • Cadastre 2005 AT 177

En 1824, ce lieu se situait dans le faubourg Pont Evêque, en dehors des remparts et des portes de la ville de Vienne.Cet immeuble a été construit sur une partie de l'ancienne parcelle n°291 et sur la parcelle n°288, section C du cadastre napoléonien. Les deux parcelles étaient bâtie. La première parcelle a été divisée en trois parties et l'immeuble dont on parle ici a été reconstruit à l'extrême est de l'ancienne parcelle en même temps que l'immeuble n°131, reconstruit au milieu. Ces deux immeubles formaient alors un seul et unique bâtiment. En témoignent les proportions identiques, l'alignement des baies et la même hauteur de toit.Ils ont probablement été construit entre 1824 et 1861, avant le réhaussement de la chaussée. Car les rez de chaussée ont été enterrés ou modifiés suite à cette opération.L'immeuble qui nous occupe ici appartenait à Linossier Louis en 1875.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 19e siècle

Cet immeuble se situe sur la rive droite de la Gère, au bord de la voie publique. Il est accoté de part et d'autre à deux bâtiments.Cette construction est située très près de la colline. Sa façade arrière n'est séparée du rocher que de quelques mètres.L'immeuble attenant à droite étant plus bas d'un étage, le mur pignon de la façade latérale droite permet de voir la maçonnerie de moellons du bâtiment ainsi qu'un chaînage d'angle en pierre de taille.Ce bâtiment de plan carré mesure environ sept mètres de côté et s'élève sur un rez-de-chaussée et trois étages.Sur la façade sur rue orientée au sud-est, on peut constater que le rehaussement de la chaussée a réduit le rez-de-chaussée. Il est difficile de définir si ce niveau est habitable ou considéré comme des caves.Ce rehaussement de chaussée est également visible lorsqu'on pénètre dans l'immeuble, car il faut descendre quatre marches pour se retrouver au niveau du couloir intérieur.Ce couloir mène sur l'arrière du bâtiment, à l'air libre, où se trouve l'escalier desservant un appartement à chaque étage.C'est un escalier en bois à deux volées dont une tournante, avec repos et paliers, qui démarre après quelques marches en pierre dans l'angle gauche de la courette.Sur la façade arrière, le rez-de-chaussée semble également avoir été réduit, comme enfoncé dans le sol.Le ravalement de la façade a mis en valeur l'encadrement en pierre de taille des deux ouvertures de ce niveau, révélant que l'ancien seuil de ces portes est enfoui à plusieurs centimètres sous la dalle de béton.Le reste de l'élévation de la façade arrière est couvert par les paliers de chaque étage aménagés récemment en véranda en bois.La façade sur rue est composée de trois travées de baies rectangulaires avec appui saillant, alignées avec les trois ouvertures qui éclairent le rez-de-chaussée. La porte d'entrée située à l'extrême gauche du bâtiment correspond à un large trumeau faisant office de séparation avec l'immeuble attenant.Chaque étage est souligné par un bandeau filant situé au niveau de l'appui des baies.La charpente de l'immeuble est en bois et porte une toiture à un deux versants avec avant-toit, couverte de tuiles canal.

  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

L'escalier extérieur en bois, à deux volées dont une tournante, avec repos et paliers, qui dessert les appartements par l'arrière du bâtiment, est à signaler pour sa qualité patrimoniale.

Bibliographie

  • RAYMOND, F., Plan général d'alignement à parcelles fermées de la ville de Vienne, accompagné de son index de noms, échelle 1/2000, CREAM, 1875 RAYMOND, F., Plan dressé par le géomètre soussigné, échelle 1/2000, CREAM, 1891

Documents figurés

  • Plan napoléonien, échelle : 1/2500ème, services techniques, Mairie de Vienne 1824

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2009