Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Vienne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vienne patrimoine industriel - Vienne
  • Hydrographies la Gère
  • Commune Vienne
  • Lieu-dit Vallée de la Gère
  • Adresse 1 rue Lafayette
  • Cadastre 2005 AS 4

En 1824, ce lieu se situait dans le faubourg Pont Evêque, en dehors des remparts et des portes de la ville de Vienne.Cet immeuble se trouve à l'emplacement de l'ancienne parcelle bâtie n°448, section C du cadastre napoléonien et sur un ancien passage. La vieille construction a été détruite et son emplacement a été divisé en deux parties, l'une servant pour le bâtiment dont on parle ici, l'autre pour le bâtiment accoté à l'ouest (voir fiche suivante). Cet édifice a été reconstruit entre 1824 et 1865 car il est visible sur le plan d'une permission de voirie de 1865. A cette date, il marquait l'entrée de la rue Pont Evêque en portant le numéro de voirie 1 et appartenait à Tissandier Jacques, épicier. Il s'agissait d'une maison jardin.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 19e siècle

Cet immeuble se situe sur la rive droite de la Gère, du côté de la colline. Sa façade principale orientée au sud donne sur la rue Lafayette et occupe environ dix-sept mètres de trottoir.Ce bâtiment est accoté de part et d'autre à deux immeubles de même taille, et s'élève sur un rez-de-chaussée et trois étages.La façade sur rue est composée de sept travées de baies rectangulaires à appui saillant avec garde-corps métallique ancien, conservé à chaque fenêtre. Les baies sont plus petites au troisième étage.Le rez-de-chaussée était à l'origine percé de sept grandes ouvertures rectangulaires, avec encadrement en pierre de taille, correspondant à chaque travée. aujourd'hui trois d'entre elles ont été condamnées et transformées en baies oblongues. Les autres sont des entrées pour piétons et des garages.La façade nord du bâtiment donne sur les jardins en terrasses et se compose de six travées de baies rectangulaires à appui saillant.La distribution verticale de l'immeuble se fait par un escalier tournant à deux volées droites, en pierre, avec une belle rampe en fer forgé. La cage d'escalier, située à peu près au centre de l'immeuble, est éclairée par les fenêtres de la façade postérieure.Cet escalier permet, au premier repos, de passer sur la partie arrière du bâtiment, dans une petite cour séparant l'immeuble des jardins-terrasses.La charpente en bois du bâtiment porte une toiture à deux versants avec avant-toit, couverte de tuiles canal.Un petit pavillon construit en moellons avec chaînage d'angle harpé en briques permet d'accéder aux jardins-terrasses depuis la cour située à l'arrière de l'immeuble.Cette construction modeste mais soignée, est adossée au rocher et se compose de deux niveaux. Elle abrite un petit escalier en pierre. Les encadrements de ses ouvertures sont en briques et les fenêtres ont des appuis saillants moulurés.La charpente en bois porte une toiture à deux versants avec avant-toit, couverte de tuiles mécaniques, et décorée d'un lambrequin en bois.

  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • RAYMOND, F., Plan général d'alignement à parcelles fermées de la ville de Vienne, accompagné de son index de noms, échelle 1/2000, CREAM, 1875 RAYMOND, F., Plan dressé par le géomètre soussigné, échelle 1/2000, CREAM, 1891

  • AD Isère, VI S 3 42 Travaux publics, cours d'eau, la Gère 1865 BODIN, P., Les bâtiments à usage industriel de la vallée de Gère à Vienne (Isère), actifs entre 1800 et 1900, Mémoire de maitrise, Institut d'Histoire de l'Art, Université Lyon 2, Directeur de mémoire : M.F. PEREZ 1989

Documents figurés

  • Plan napoléonien, échelle : 1/2500ème, services techniques, Mairie de Vienne 1824

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2009