En 1824, ce lieu se situait dans le faubourg Pont Evêque, en dehors des remparts et des portes de la ville de Vienne. Cette maison se trouve à l'emplacement de l'ancienne parcelle n°365, section C du cadastre napoléonien. Cette parcelle était occupée d'une construction en 1824. Elle était beaucoup plus grande et s'étendait jusque sur le terrain accoté à l'ouest (à l'emplacement de l'actuel 63 rue Lafayette). Entre 1824 et 1861, deux constructions se partagent le terrain : la maison qui nous intéresse ici et le bâtiment accoté à l'ouest (voir fiche suivante). Le rez de chaussée de la maison est a demi enterré. Elle a donc subi le réhaussement de la chaussée de 1861. En 1875, le propriétaire est la veuve de Tillard Charles, marchand de soie.
- enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Vienne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vienne patrimoine industriel - Vienne
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Hydrographies
la Gère
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Commune
Vienne
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Lieu-dit
Vallée de la Gère
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Adresse
65 rue Lafayette
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Cadastre
2005
AS
101
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Dénominationsmaison
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DestinationsLogements
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Période(s)
- Principale : milieu 19e siècle
Cette maison accotée à l'ouest se situe sur la rive droite de la Gère, au bord de la voie publique. La façade sur rue est orientée au sud-est, tandis que la façade latérale droite donne sur une cour intérieure. Cette construction de plan rectangulaire mesure environ neuf mètres de façade sur rue, et s'élève sur un rez-de-chaussée, deux étages, et un niveau de combles assez grand. La façade sur rue est composée de trois travées de baies rectangulaires avec appui saillant. Au rez-de-chaussée, les deux fenêtres ainsi que la porte située à l'extrême droite ont un linteau de bois mis en valeur par le ravalement de la façade. Il est possible que la baie correspondant à la travée centrale et qui manque au rez-de-chaussée, ait été condamnée a posteriori. Des traces apparaissent sous l'enduit. L'extrémité droite de cette façade qui s'élève au-dessus de l'entrée et qui n'est percée que d'une toute petite lucarne carrée, pourrait correspondre à la montée d'un escalier intérieur. Le rehaussement de la chaussée est lisible sur cette façade, car on constate que les baies du rez-de-chaussée ne se situent qu'à une vingtaine de centimètres du sol et que la porte d'entrée a une hauteur d'environ un mètre quatre-vingts. Le niveau des combles, qui a la hauteur d'un troisième étage, est éclairé par trois baies carrées à appui saillant, alignées avec les travées de la façade. La façade latérale droite, en partie dissimulée par la façade sur rue de la construction voisine, est percée de deux baies rectangulaires au deuxième étage et d'une lucarne carrée au niveau des combles. Il est fort possible qu'il y ait une deuxième entrée sur ce côté du bâti, protégée par une marquise. La façade postérieure qui n'est pas visible depuis la rue, semble donner sur des jardins et terrasses aménagées sur les flancs de la colline. La charpente de ce bâtiment est en bois et porte une toiture à deux versants avec avant-toit, couverte de tuiles mécaniques.
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Vienne
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Vienne
Bibliographie
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RAYMOND, F., Plan général d'alignement à parcelles fermées de la ville de Vienne, accompagné de son index de noms, échelle 1/2000, CREAM, 1875 RAYMOND, F., Plan dressé par le géomètre soussigné, échelle 1/2000, CREAM, 1891
Documents figurés
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Plan napoléonien, échelle : 1/2500ème, services techniques, Mairie de Vienne 1824