En 1824, ce lieu se situait dans le faubourg Pont Evêque, en dehors des remparts et des portes de la ville de Vienne. Ces maisons correspondent aux anciennes parcelles n°394 et 395, section C du cadastre napoléonien. Ces parcelles étaient bâties en 1824. Les constructions qui s'y trouvaient alors ont du être détruites car sur le plan d'une permission de voirie de 1866, seule l'extrémité ouest de l'ensemble était construite. Une petite maison y était présente, alignée selon la rectification de la rue en 1861. Le reste du terrain était vide. Le tout appartenait à la veuve Bonnefond.En 1875 et jusqu'en 1884, rien ne change sauf le propriétaire : c'est la veuve de Buisson Jean qui en détient la propriété.Sur le plan de 1891, la petite maison et l'emplacement vide ont laissé la place à une construction unique et continue. C'est elle que l'on peut voir aujourd'hui. Elle a donc été construite entre 1884 et 1891. Elle a respecté l'alignement de 1861. Cette construction à l'origine unique est aujourd'hui divisée en trois maisons.
- enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Vienne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vienne patrimoine industriel - Vienne
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Hydrographies
la Gère
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Commune
Vienne
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Lieu-dit
Vallée de la Gère
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Adresse
35, 37 rue Lafayette
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Cadastre
2005
AS
16,17
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Dénominationsimmeuble
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
Ces maisons accotées de part et d'autre se situent sur la rive droite de la Gère, au bord de la voie publique.La façade arrière n'est pas visible depuis la rue mais on peut distinguer des arbres sur l'arrière des maisons, ce qui indiquerait qu'il y a un espace entre le flanc de la colline et la construction.Ces bâtiments de plan allongé mesurent environ vingt-deux mètres en façade sur rue, orientée au sud-est, et s'élèvent sur un rez-de-chaussée, et un étage.L'ensemble est en maçonnerie de moellons, visible sous un enduit très détérioré.Sur toute la longueur de la façade sur rue, le rez-de-chaussée est percé de deux grandes ouvertures rectangulaires, correspondant à des entrées de garage, d'une entrée piétonne au centre, de deux baies à arc segmentaire et d'une baie rectangulaire, à appuis saillants.Les encadrements de ces ouvertures sont en briques.La fenêtre à arc segmentaire et la grande entrée à droite, correspondant à l'ancienne épicerie, ont été condamnées par de la maçonnerie de parpaings.Le premier étage est éclairé par six baies rectangulaires avec linteau en bois et appui saillant mouluré, réparties également sur toute la façade. Les deux dernières fenêtres à droite ont conservé un lambrequin en bois.La charpente est en bois et porte une toiture à deux versants avec avant-toit, couverte de tuiles mécaniques.
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État de conservationdésaffecté, mauvais état
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Statut de la propriétépropriété privée
L'historique commun, la cohérence architecturale de l'ensemble, l'unité des baies et la régularité du toit, nous ont incitées à considérer ces bâtiments comme un ensemble d'habitation ouvrière bien qu'ils soient répertoriés sur deux parcelles différentes et portent trois numéros de rue différents.
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Vienne
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Vienne
Bibliographie
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RAYMOND, F., Plan général d'alignement à parcelles fermées de la ville de Vienne, accompagné de son index de noms, échelle 1/2000, CREAM, 1875 RAYMOND, F., Plan dressé par le géomètre soussigné, échelle 1/2000, CREAM, 1891
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AD Isère, VI S 3 42 Travaux publics, cours d'eau, la Gère, plan 1866
Documents figurés
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Plan napoléonien, échelle : 1/2500ème, services techniques, Mairie de Vienne 1824