Dossier d’œuvre architecture IA42000006 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine 19e-20e siècles de Saint-Etienne
Immeuble de négociant dit recette Colcombet, actuellement bureau d'hygiène municipal
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Saint-Etienne

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Etienne Centre
  • Commune Saint-Étienne
  • Adresse 19 rue de la Résistance , 8 place de l' Hôtel-de-Ville
  • Cadastre 1864 M5 815  ; 1864 M5 817 à 822 ; 1996 BV 54A
  • Dénominations
    immeuble
  • Genre
    de négociant
  • Précision dénomination
    bureau d'hygiène municipal
  • Appellations
    recette Colcombet
  • Destinations
    établissement administratif communal
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

François Colcombet est un fabricant de rubans installé rue de la Paix depuis 1804. Son fils Alexandre décide de développer l'entreprise et de faire construire des locaux appropriés à leurs activités de négociants en rubans. Léon Lamaizière dessine les plans de cette "recette" en 1894 et aménage le bâtiment en 1919 pour les fils Colcombet regroupés sous la dénomination "Colcombet François et Cie". En 1921, il dresse les plans d'installation d'une marquise côté cour afin de faciliter les importations et exportations de marchandises. La machine à vapeur (dont la cheminée est conservée) a été installée pour actionner des machines à cylindrer le ruban. Sa position à l'angle nord-est de l'immeuble est déterminée dès les premières esquisses de l'architecte. Les plans de 1919 concernent des transformations nécessaires pour relier tous les niveaux au générateur électrique et l'installation d'un calorifère. A l'époque de la construction, la place était visible car le bâtiment construit sur la place ne dépassait pas deux niveaux. Il a été remplacé en 1914 par un immeuble de quatre étages (8 place de l'Hôtel-de-Ville) qui en masque désormais la vue. Le plan en fer-à-cheval de l'immeuble s'explique par la volonté de créer sur la cour un grand nombre d'ouvertures afin de loger, derrière chacune d'elles, un maximum d'ouvrières. Afin de préserver des espaces distincts pour la direction d'une part, les façonniers et les demoiselles de magasin d'autre part, deux entrées ont été aménagées : l'entrée principale donnant sur la place de l'Hôtel-de-Ville était empruntée par les hommes responsables d'une activité importante au sein du magasin ; l'entrée des ouvrières et du personnel exécutant donnait rue de la Bourse. La Ville est propriétaire du bâtiment depuis 1967 et il abrite depuis 1970 le bureau d'hygiène de la ville. La Cinémathèque a occupé le sous-sol de 1971 à 1993.

Immeuble de négociant implanté sur une parcelle rectangulaire, aligné le long de la rue de la Bourse (actuelle rue de la Résistance) et donnant sur la place de l'Hôtel-de-Ville. L'élévation principale de deux niveaux sur rez-de-chaussée surélevé, place de l'Hôtel-de-Ville, présente, en arrière d'un perron accessible par un escalier en fer-à-cheval à double volée à montées convergentes, un avant-corps central de deux travées encadrées de bossages continus. Le linteau des fenêtres du deuxième niveau, en fer décoré de pointes de diamant, forme l'appui des fenêtres supérieures. C'est une des caractéristiques de l'architecture industrielle de l'époque, ainsi que les menuiseries métalliques des façades latérales sur la cour. Le fronton en plein-cintre est percé d'un oculus où se trouvait l'horloge.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile mécanique
  • Plans
    plan régulier en U
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant en maçonnerie
    • escalier de distribution extérieur : escalier en fer-à-cheval
  • Énergies
    • énergie thermique
    • énergie électrique
    • produite sur place
    • achetée
    • machine à vapeur à piston
    • moteur électrique
  • Typologies
    immeuble de négociant
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 1996; Date(s) de rédaction : 1998
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Saint-Etienne