Dossier d’aire d’étude IA42001388 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Présentation de la commune de Grézieux-le-Fromental
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Montbrison
  • Adresse
    • Commune : Grézieux-le-Fromental

Complément d'historique et de description

Le village de Grézieux-le-Fromental

Édifices non repérés au village

Le village forme un tout petit noyau d´habitation autour de l´église et du château, où l´absence de commerces est à remarquer : en effet le bâti se compose essentiellement de fermes et de logements d´ouvriers dépendant du château, dont le parc les enserrait.

Mairie-école (1986 B1 47)

La construction de la mairie-école de Grézieux s´est étalée sur plus de 20 ans et a vu se succéder les architectes : en effet le projet voit le jour en 1908-1909 (achat d´un terrain, établissement d´un projet par l´architecte Fayolle), mais l´adjudication n´est faite que fin 1913 (entrepreneur Boudol) et le chantier est stoppé par la guerre ; ensuite, le décès de l´architecte Fayolle en 1920 et l´augmentation des coûts de main-d´oeuvre causent un second ralentissement. Le projet est repris par Gapiand fils, architecte à Montbrison, mais se désiste en 1922 au profit de Joanny Thévenet, architecte à Montbrison, qui présente un nouveau projet pour achever l´édifice dont le gros-oeuvre est déjà fait. Mais Thévenet décède à son tour en 1923, et Irénée Paradis, architecte à Saint-Etienne, le remplace. L´adjudication des travaux échoue en 1925 à cause de l´augmentation des prix ; ceux-ci sont révisés en 1928 et un traité de gré à gré pour l´achèvement des travaux passé fin 1929 avec André Pérat, entrepreneur à Montbrison, qui achève l´école en juin 1931.

Le cimetière de Grézieux-le-Fromental

Le cimetière se trouvait en 1809 autour de l´église, avec une croix monumentale dessinée sur le plan cadastral. Il est déplacé vers 1891, date à laquelle la vente des parcelles B 22 et B 25 par M. de Vazelhes pour installer le nouveau cimetière est notée dans la matrice cadastrale (AD Loire, 3P 605).

Édifices non repérés

Trois croix de chemin ont été signalées oralement mais non vues lors de l´enquête :

- à l´intersection des routes de Précieux et de Montbrison : en granite, section carrée, sans décor.

- en bordure du chemin reliant la route départementale D 496 au Bourg : piédestal en brique, croix en métal

- en bordure de chemin, vers l´emplacement du panneau de lieu-dit de Lachaud : en métal ( ?)

Fragment de croix de chemin. Mingallon, 1986 A2 133. Granite, 16e siècle ? Posé dans une niche, dans la façade d´un édifice.

Fragment de croisillon de section circulaire ; décor sculpté en haut-relief. Le départ des bras latéraux est visible. Décor : une Vierge dolente, bras repliés sur la poitrine, posée sur une console, d´un côté ; sans doute un Christ en croix de l´autre.

Voir aussi le fragment de base de croix à Mingallon, 1986 A2 129.

Domaine Mingallon. Mingallon, 1986 A2 129 (1809 A 100).

Le domaine figure parmi les Reconnaissances de dîmes à l´hôpital Saint-Main (AH) : le 7 septembre 1674, reconnaissance par maître Jacques Punctis, juge de la seigneurie de Grézieux, à cause du domaine des Mingallons (l´acte ne mentionne pas de bâti). En 1830, une simple maison (1809 A 100) est notée dans la matrice, avec un jardin (A 101) et une grande péchoire (mare ou vivier ; A 98) ; le plan de 1809 montre deux corps de bâtiments parallèles, mais la matrice n´indique pas la présence de bâtiments ruraux (ce qui est d´habitude précisé), l´édifice n´était donc peut-être pas une ferme. Il appartient alors au « président » Battant du Pommerol, qui possède également le domaine des Latards (voir IA42003396). En 1857, il entre dans les propriétés de la famille de Vazeilhes. L´édifice était une ferme au 20e siècle ; il a été remanié. Murs en pisé enduit, encadrements en granite (pisé de mâchefer, encadrements en brique pour la partie adossée à l´étable), toit à longs pans en tuile plate mécanique (logis) et tuile creuse (dépendances).

Une base de fût de croix en granite est déposée à côté de l´un des bâtiments. Il s´agit d´un dé cubique et d´un fût de section octogonale, avec tore à la base. La datation de ce fragment est délicate (sans doute 19e siècle).

Domaine de la Cave. La Cave, 1986 A2 126, 395 (1809 A 93 à 95).

En 1830, le lieu-dit de la Cave se compose de trois petites fermes mitoyennes, appartenant à Claude Joseph Buer (parcelles 1830 A 93, A 94 et A 95 : trois maisons et bâtiments ; A 90 à 92, jardins). Elles passent en 1835 à la famille de Vazelhes. En 1809, le plan-masse dessiné sur le cadastre semble indiquer que la ferme A 93 était de type A, A 94 de type B et A 95 de type C. La première est démolie dès 1868 (AD Loire, 3P 605, matrice). De la ferme A 94 (1986 A2 126), il ne reste qu´un logis avec aître en façade, datable de la première moitié ou du milieu du 19e siècle (avec peut-être des bases plus anciennes), en ruine. De 1809 A 95 subsiste un logis, datable de la 2e moitié du 19e siècle (repéré, voir IA42003382).

Le logis avec aître situé sur la parcelle 1986 A2 126 n´est plus que partiellement cadastré. Le rez-de-chaussée se compose de deux pièces ayant chacune une porte sur la cour et une cheminée (cheminées à piédroits et consoles en doucine en granite, linteaux droits en bois) contre le mur pignon. L´aître plaqué contre la façade est supporté par le débord des poutres soutenant le plancher du 1er étage (les poteaux supportant l´avant-toit sont une réfection) ; il dessert l´étage par l´intermédiaire d´un escalier quart tournant en bois situé dans l´angle oriental. L´étage forme un espace unique malgré les deux portes d´entrée (et les deux fenêtres côté nord), avec une petite pièce cloisonnée dans l´angle nord-ouest. Un poulailler est adossé au mur pignon ouest, et une petite étable subsiste au sud-ouest. Les murs sont en pisé (trois contreforts sur l´arrière), avec des encadrements en granite (portes du rez-de-chaussée) et en bois. Le toit est à longs pans, en tuile creuse.

Domaine de Thévenon . Le Thévenon, 1986 B2 258 à 262 (1809 B 97 à 101).

Le domaine de Thévenon est cité en 1675 (reconnaissance de dîme au profit de l´hôtel-Dieu de Grézieux, par par Michel Chappuis, seigneur de Villette, écuyer, pour le domaine des Thévenons comprenant bâtiment et grange). Le domaine est racheté par Claude Joseph Buer en 1801 (Gerest). Le plan cadastral de 1809 représente une ferme avec un bâtiment en L comprenant un logis et des dépendances agricoles (matrice cadastrale : B 97, maison et bâtiments ruraux) et une seconde dépendance (B 98). Lors du partage de 1828, ce domaine est attribuée à une des trois filles de Claude Buer, Bonne, épouse Goulard de Curraize. La matrice cadastrale indique que l´édifice a été reconstruit, au moins en partie, en 1888 ou 1891 (AD Loire, 3P 607 : parcelle B 97, maison, construction nouvelle pour Frédéric Jean Claude Durand, de Montbrison). L´édifice n´a pas été repéré (ferme de type B2 ?).

Domaine de la Pommière. La Petite Pommière (IGN), 1986 B3 251 a (1809 B 246).

Le domaine de la Vieille Pommière (ou Petite Pommière, IGN) est issu de la division de l'ancien fief de la Pommière, situé sur le territoire des communes de Précieux, Grézieux-le-Fromental et L'Hôpital-le-Grand, et qui appartient aux 17e et 18e siècles aux Chirat de Montrouge (fief vendu à Jacques Chirat par Jacques d´Apchon, seigneur de Grézieux ; hommage de Jeanne Montagne, veuve Chirat, en 1722 ; Salomon. Une pierre de linteau de porte remployé dans les bâtiments porte leurs armoiries) puis aux Duguet et enfin aux Lachèze à partir de 1770 (Salomon). Au début du 19e siècle, le domaine (123 ha au total ; Découverte et patrimoine de Précieux... n°5) appartient à Antoine Lachèze, maire de Montbrison : 1809 B 245, 246, maison et bâtiment ; B 248, bâtiment rural, avec le grand étang 1809 B 77, dit de Champ Grimaud, puis de Lachaud (voir aussi IA42003399). La matrice cadastrale mentionne une mutation en 1843 (sans doute le passage d´Antoine de Lachèze à sa fille, Jeanne Marie Armande Lachèze (épouse de Charles Wangel Bret, voir IA42001517), puis en 1871, pour l´entrée des bâtiments dans les propriété des Hospices de Montbrison, et 1877 (démolition de la maison B 245, 246 ; AD Loire, 3P 605). Les baux conservés dans les archives des Hospices mentionnent un pigeonnier sur le domaine en 1854 et 1895 ; en 1883, le domaine compte environ 57 ha (AH), 75 en 1895 puis 83 en 1913 (AC).

Salomon souligne l´épaisseur des murailles des bâtiments et signale les restes probables d´un mur d´enceinte (...) accompagnés d´une tour carrée en ruines qui a servi de colombier st surmonte une motte artificielle ; la gravure illustrant l´article représente ces vestiges, dont il ne reste rien.

(voir aussi : ferme, dite la Nouvelle Pommière, IA42001565).

Quelques étangs

L´étang de Messilleux 1986 A1 13 (1809 A 163)

L´étang est accompagné de deux serves, sur la parcelle 1986 A1 14, et d´une cabane de garde d´étang, en moellons de ciment (non cadastrée, sur la parcelle 1986 A1 15). Il est pêché par la Société Escalon.

L´étang de Lachaud 1986 B1 27 a (1809 B 77)

L´étang de Lachaud appartient en 1830 à Antoine Lachèze, conseiller de préfecture (le lieu-dit est alors « Champ Grimaud », également propriétaire du domaine de la Pommière. Il passe ensuite dans la sphère du domaine de Lachaud (voir IA42003399). Des serves en béton sont bâties à son extrémité orientale.

Du mobilier gallo-romain a été mis au jour à l´est du village, lors de fouilles dans les derniers quarts des 19e et 20e siècles (CAG). La majorité des lieux-dits de la commune, en dehors du Bourg, avec le château, l´église et la maladrerie Saint-Méen, n´ont pas laissé de trace dans la documentation avant le 17e siècle, à l´exception des Méchins, en 1388 et 1434, et de la Chaud (ou la Chaux) en 1331 et 1421 (Dufour) ; au 17e siècle apparaissent (dans les textes) la plupart des lieux-dits existant aujourd´hui (sur la carte IGN), la Pommière (puis la Vieille ou la Petite Pommière ; non repéré) en 1622 (Dufour, Salomon), puis en 1674-1675 (AH) les Chevaliers (IA42003381), les Lattards (IA42003396), les Thévenons (non repéré), les Armands (alias les Allemands sur la carte de Cassini, IA42003380) et Mingallon (non repéré). Aux 19e et 20e siècles, l´histoire de la commune est très liée à celle de la famille de Vazelhes, qui achète le château (IA42003393) et confirme son rôle de centre d´un vaste domaine agricole composé de six grosses exploitations et en grande partie exploité en faire valoir direct, avec un régisseur et des ouvriers agricoles logés au Bourg ou dans les fermes isolées. La population de la commune, globalement faible, connaît un pic dans le dernier quart du 19e siècle (230 habitants), peu après l´implantation de la gare (1875, voir IA42003383), et au moment où Etienne de Vazelhes s´installe dans la commune et se passionne pour son développement agricole ; c'est aussi l'époque où est creusée l'artère de Grézieux, reliée à la branche de Poncins du canal du Forez (construction décidée en 1894 ; Laurent).

La commune de Grézieux-le-Fromental (1031 ha) est située au coeur de la plaine du Forez (altitude comprise entre 351 et 389 m). Elle compte encore plusieurs grands étangs (étangs de Font Genty, Messilleux et des Armands au sud-ouest, étang des Grisons au nord du bourg, étang de Lachaud au nord-est) et se trouve sur le tracé d´une artère du canal du Forez. Une carrière d´argile est exploité à proximité du lieu-dit de Lachaud. L´habitat est dispersé et formé uniquement de fermes isolées (il n´y a aucun hameau, mis à part celui esquissé par les fermes des Thévenons et des Latards à l´est du Bourg)). Les fermes sont en pisé, avec des encadrements d´ouverture en granite (plus rarement en bois), on en brique à partir de la fin du 19e siècle. On remarque dans les maçonneries la présence de blocs de roche de couleur verte, qui ressemble à de la molasse.

Documents d'archives

  • AD Loire. Série 3P : 604. Commune de Grézieux-le-Fromental. Etat de sections des propriétés non bâties et bâties. 1830.

  • AD Loire. Série 3P : 605. Commune de Grézieux. Cadastre. Registre présentant les agmentations et les diminutions survenues dans les contenances et les revenus portés sur les matrices cadastrales. Commence en 1847, dernière année 1897 ; 1914 sur feuille volante. Suivi de Matrice cadastrale de propriétés foncières. Commencé en 1830.

  • AD Loire. Série 3P : 607. Matrices cadastrales des propriétés bâties de la commune de Grézieux-le-Fromental. Commencé en 1887, dernières mises à jour en 1909.

  • AC Grézieux-le-Fromental. Matrice cadastrale. Commencée en 1913.

  • AC Grézieux-le-Fromental. Registre des délibérations du conseil municipal de 1908 à 1931. - Délibération du 31 mai 1908. Projet de construction de la maison d´école. Aprouvé après examen des documents. M. de Vazelhes, maire, ayant des intérêts opposés à ceux de la commune dans l´acquisition de l´immeuble, se retire. Pour construite la mairie-école, le conseil municipal décide l´acquisition (253 F) de 506 m² de terrain à prendre dans la parcelle n° B 15 appartenant à M. de Vazelhes. - Délibération du 21 février 1909. Maison d´école. Projet dressé par M. Fayolle, architecte, le 10 février 1909 : école mixte, une seule classe (.une institutrice). Devis de 14045, 75 F. Produits : vente de l´ancienne maison d´école (c'est-à-dire le presbytère, 4150 F). - Délibération du 23 novembre 1913. L´adjudication des travaux de construction de l´école sera faite le 29 novembre. - Délibération du 30 mai 1920. Décès de M. Fayolle qui dirigeait les travaux de construction de l´école. Un remplaçant étudiera la reprise du travail quand les circonstances le permettront. M. Gapiand fils, architecte à Montbrison, prend la suite. - Délibération du 27 février 1921. La déclaration de la guerre du 2 août 1914 a interrompu les travaux de construction de l´école. L´architecte Gapiand a établi à la date du 16 novembre 1920 un certificat concernant les travaux réalisés à la date du 1er août 1914 correspondant à une dépense de 6492,27 F sur laquelle M. Boudol, entrepreneur, a reçu un acompte de 3000 F. Les coûts de main-d´œuvre ont augmenté et Boudol a demandé le 18 janvier 1920 la résiliation de l´adjudication du 29 novembre 1913. - Délibération du 28 mai 1922. M. Gapiand ne peut pas s´occuper de l´achèvement de la maison d´école et donne sa démission. M. Joanny Thévenet, architecte à Montbrison, accepte la succession. Le gros oeuvre est déjà fait (maçonnerie, solivage, toiture, maçonnerie du préau. - Délibération du 12 novembre 1922. Le projet dressé par M. Thévenet est présenté au conseil municipal ; devis de 31 500 F. - Délibération du 27 mai 1923. Décès de M. Thévenet. M. Irénée Paradis, architecte à Saint-Etienne, le remplace. - Délibération du 18 février 1925. Subvention de l´état pour l´achèvement de la construction de l´école. - Délibération du 20 mars 1925. Adjudication des travaux de l´école à venir. - Délibaration du 5 juillet 1925. L´adjudication a échoué à cause de l´augmentation des prix entre 1922 et 1925. Le nouveau devis est monté à 55 781,95 F. - Délibaration du 20 avril 1928. Révision du devis des travaux restants pour l´achèvement : 63 615,50 F. - Délibaration du 17 novembre 1929. Traité de gré à gré pour l´achèvement des travaux, passé le 12 novembre avec André Pérat, entrepreneur à Montbrison. - Délibaration du 21 juin 1931. L´école est achevée.

  • AH Montbrison (dépôt aux AC Montbrison), non classées. Boîte 89. Hôpital de Sury-le-Comtal. Maladrerie de Grézieux. Léproserie de Moingt. Cote B1. Reconnaissances de dîmes à l'hôpital Saint-Main ; en vertu d'un édit de décembre 1672 ordonnant la recherche et le recouvrement des biens et revenus de l'ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare-de-Jérusalem, dont dépend dès lors la maladrerie de Grézieux, dans les diocèses de Mâcon, Chalons-sur-Saône et Lyon. - 19 avril 1675. Reconnaissance par Michel Chappuis, seigneur de Villette, écuyer, au profit de l'hôtel-Dieu de Saint-Main, sis au village de Grézieux-le-Frommental, en vertu d'une transaction du 29 janvier 1541. La reconnaissance porte sur un droit de dîme abénévisé par les habitants dudit Grézieux en 1541, à cause des domaines que ledit Chappuis possède à Grézieux, appelés la Chaud, les Thévenons et Poivon, dont plusieurs pièces de terre sont enclavées dans la dîmerie de 100 sétérées de terre et appartenant à la dîmerie dudit hôtel-Dieu. Le document mentionne la croix de la Coste. Description des domaines : -- le grand domaine de la Chaud : un tènement... au milieu duquel sont ses bâtiments, jardin, chenevier et un étang appelé Fougivon, le tout contigu ; jouxte le chemin de Fontannes à Précieux du matin... -- le domaine des Thévenons : bâtiment et grange. Le document mentionne également "une peschure ou tènement de terre... le long de l'étang de Nizay..." ; "trois bichets... pour le droit dudit dixme abénévisé... à cause d´autre domaine appelé Trunel" : compose d'une maison, grange, cour, jardin et aisance. - 7 septembre 1674. Reconnaissance par maître Jacques Punctis, juge de la seigneurie de Grézieux : un bichet... de droit de dîme... à cause du domaine des Mingallons (l'acte ne mentionne pas de bâti) ; deux bichets... de droit de dîme... à cause du domaine des Lattards, qui consiste en maison, grange, jardin, cour et aisance. - 20 avril 1675. Reconnaissance par François Chassain, sieur de Chabet : pour le "domaine des Chevalliers : premièrement consistant en ses maisons, cour, jardin, paquier, pescheure et pré... plus, aux Verchères ( ?), où autrefois étoit le village des Chevalliers..." - 23 avril 1675. Reconnaissance par noble Claude Giraud (entre autres, conseiller du roi et receveur des tailles) : pour le domaine des Armands (pas de bâti mentionné). - 24 avril 1675. Reconnaissance par Jacques Henry, écuyer, seigneur de Charlieu : pour un domaine à Grézieux... domaine des Meschins... (pas de bâti mentionné). - 22 avril 1675. Reconnaissance par Hubert Bois, prêtre, résidant à Montbrison : pour le domaine des Lattards (idem). - 28 juin 1675. Reconnaissance par Jean Faverjon : pour un domaine dans ledit village. En marge, rajouté postérieurement : appartient à Bénigne Bochetal. - 26 juin 1675. Reconnaissance par les habitants de Grézieux. Cinq maîtres de maison sont mentionnés : quatre laboureurs et un tailleur. Ils sont dits posséder des domaines à Grézieux. - 1er novembre 1692. Sous-ferme des biens, fonds et héritages dépendant dudit hôpital consistant en deux maisons : la maison de l´hôpital et la maison aux Meschins ; bail donné à Etienne de la Font, laboureur, demeurant à Grézieux.

  • AH Montbrison (dépôt aux AC Montbrison), non classées. Série N 146 : baux. Domaine la Vieille Pommière (Précieux, Grézieux-le-Fromental). - 14 février 1835. M. Antoine Lachèze père, chevalier de la légion d´Honneur, ancien député, conseiller de préfecture au département de la Loire, demeurant à Montbrison, donne à titre de bail à ferme, pour 9 ans, du 1er novembre 1835 au 31 octobre 1844, à M. Marcellin Martin, cultivateur à Chalain-le-Comtal, Jean-Marie Perret son gendre et Antoinette Martin, épouse de ce dernier, le domaine de la Pommière situé sur les communes de Grézieux-le-Fromental et de Prétieux. - 2 août 1848. Bail à ferme de M. Charles Wangel Bret, propriétaire demeurant à Colmar (mandataire Maître Louis Emmanuel Sigean), pour 7 ans (jusqu´en 1854) à Jean-Marie Perret et Antoinette Martin sa femme, agriculteurs à la Pommière. - 1854 : M. Charles Wangel Bret, sénateur, demeurant en son château, commune de Prétieux, donne titre de bail (du 1er novembre 1854 au 1er novembre 1860, pour 6 ans) à Jean-Marie Perret et Antoinette Martin sur le domaine de la Pommière. Ce domaine appartenant à Mme Bret est composé de bâtiments, cours, jardin, terres labourables, prairies et étangs. Les preneurs paieront à M. Bret, chaque année à la Toussaint, pour profit des bestiaux, la location des prés et jouissance du pigeonnier, une somme de 800 F. En outre ils donneront chaque année, pour profiter de la basse-cour et la location des bâtiments, 30 poulets, 6 chapons, 6 cannes ou canards, 10 dindes, 41 Kg de beurre non salé, 10 Kg de fromage, 400 oeufs de poule, 1 cochon de 123 Kg, 300 bottes de paille marchande, seigle ou froment, 3000 Kg de foin, le tout livré au domicile du propriétaire. - Bail prolongé du 1er novembre 1860 à 1866. - 1er septembre 1883. Le domaine de la Vieille Pommière est affermé pour 9 ans par les Hospices. Il se compose de bâtiments d´habitation et d´exploitation, de fonds en nature de terre et pré d´une superficie totale de 56,88 ha situés aux lieux de la Loge et de l´Etang du Comte, communes de Prétieux et Grézieux-le-Fromental. Le domaine comprend les fonds actuellement affermés aux mariés Fresy-Janisson par acte du 13 juin 1874, de trois parcelles qui sont actuellement comprises dans la ferme du domaine de la Nouvelle Pommière [Précieux] d´où elles seront détachées, de deux parcelles actuellement comprises dans la ferme de domaine de Beauberet [L´Hôpital-le-Grand] duquel elles seront détachées. - 5 septembre 1885. Bail à M. Forge. - 1895. Bail à M. Tissot Philippon. Il y a un colombier sur le domaine ; 75 ha de superficie. - 1er Janvier 1899. Bail à M. Claude Marie Coeur, prêtre, directeur de la maison pastorale de Saint-Genest-Lerpt, Loire. - 1er novembre 1904. Bail au couple Juban pour 9 ans. - 1er novembre 1913. Bail à Antoine Juban. - 1er juillet 1920. Résiliation du bail de M. Juban au profit d´un bail de 17 ans à la Société coopérative civile de culture des terres de la plaine du Forez, dont le siège social est à Saint-Etienne. - 1937. Bail de la Nouvelle et Vieille Pommière (respectivement 113 et 75 Ha) à M. Brassard, pour la somme de 22000 F. M. Brassard les exploitait précédemment au compte d´une société depuis 18 ans. Le 22 mars 1943 Claude Brassard cède à son fils Johanny les droits de bail sur la Vielle Pommière. - 6 décembre 1947. Cession de bail des deux domaines à Johanny Brassard par son père Claude Brassard.

    AH Montbrison
  • AH Montbrison (dépôt aux AC Montbrison), non classées. Liasse Domaines - Locations - Donations, 1848 à 1903. Domaine la Vieille Pommière (Précieux, Grézieux-le-Fromental). - Les terrains du domaine de la Vieille Pommière appartiennent aux Hospices en vertu de l'acquisition qu'ils en ont fait aux termes d'un acte reçu par Maître Crozier, notaire à Montbrison du 17 mars 1874 des époux Antoine Dalicourt et Louise Fraisse, propriétaires demeurant en la commune de Prétieux. Cette vente qui comprend une superficie de 50 Ha 08 ares 90 centiares de terrains situés sur les communes de Prétieux, Grézieux-le-Fromental et l'Hôpital-le-Grand a été faite au prix de 65000 F. Les bâtiments d'habitation et d'exploitation n'ont pas la même origine, ils viennent de l'acquisition faite par acte reçu Maître Crozier le (...) de Mme Veuve Bret, née Lachaize, dont les terrains vendus par le même acte constituent le domaine de la Nouvelle Pommière. - Par acte du 16 février 1899, ce domaine d'environ 50 ha est affermé à M. L'abbé Claude Marie Coeur, directeur de la maison pastorale de Saint-Genest-Lerpt, pour 2470 F (de 1899 à 1904)

Bibliographie

  • DUFOUR, J.-E. Dictionnaire topographique du Forez et des paroisses du Lyonnais et du Beaujolais formant le département de la Loire. Mâcon : imprimerie Protat frères, 1946.

    col. 193, 427-428, 559, 1049
  • GEREST, Henri. Ainsi coule le sang de la terre... Les hommes et la terre en Forez - XVIIIe-XXe siècles. Saint-Etienne : Université de Saint-Etienne, 2005

    p. 44
  • GACON, Marie-Claude. BRUNET, Marie-Laure. Et alii. Découverte et patrimoine de Précieux. [Les fermes de la commune]. Bulletin de l'association Découverte et patrimoine de Précieux, n°5, 2006

    p. 50-55
  • LAURENT, Jean-Baptiste. "Le canal des grâces ministérielles". Historique de la construction du canal du Forez dans la seconde moitié du XIXe siècle. Mémoire de master 2 : Territoires, patrimoines, environnement : université Jean-Monnet, Saint-Etienne : BAYON, Jacqueline (dir.) : 2005

    p. 32
  • LAVENDHOMME, Marie-Odile. Carte archéologique de la Gaule 42 - La Loire Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1997

    p. 125
  • SALOMON, Emile. Les châteaux historiques : manoirs, maisons fortes, gentilhommières, anciens fiefs du Forez et des enclaves du Lyonnais, du Beaujolais et du Macônnais qui ont formé le département de la Loire ; ill. par le Vicomte Gaston de Jourda de Vaux et Henry Gonnard. Réimpression de l'édition de Hennebont de 1916, 1922, 1926. Marseille : Laffitte, 1979. 3 Vol. (446-464-361 p.) : ill.; 30 cm

    T. I, p. 274-276 ; T. III, p. 335

Documents figurés

  • Grézieux le Fromental. Tableau d'assemblage [Plan cadastral de la commune de Grézieux-le-Fromental] / 1 dess. : encre noire, lavis à l´encre rouge, sur papier. Echelle 1:10 000. [1809] (AD Loire. 1682VT09_23).

  • Commune de Grézieux le fromental. Section A dite du Bourg [Plan cadastral de la commune de Grézieux-le-Fromental] / 1 dess. : encre noire, lavis à l'encre rouge sur papier. Echelle 1:5000. 1809 (AD Loire. 1682VT09_24). Suite du cartouche : "Levée à l´échelle d´un à 5000. Terminée le 14 mai 1809. Sieur Jacques Peyron propriétaire cultivateur à Chalain le Comtal maire. Sieur Antoine Joseph Laurent, géomètre du cadastre".

  • Commune de Grézieux. Section B dite de Lachaud [Plan cadastral de la commune de Grézieux-le-Fromental] / 1 dess. : encre noire, lavis à l'encre rouge, bistre et bleue sur papier. Echelle 1:5000. 1809 (AD Loire. 1682VT09_25). Suite du cartouche : "Levée à l´échelle d´un à 5000 par le géomètre du cadastre Sauvadet. Terminée le 14 mai 1809".

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2010
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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