• inventaire topographique
Demeure
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Commune Lézigneux
  • Lieu-dit la Bruyère-basse
  • Cadastre 1986 C 44, 45, 27
  • Dénominations
    demeure
  • Destinations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    cuvage, four à pain, puits, logement

La demeure de la Bruyère-basse a été édifiée après 1808 (elle ne figure pas sur le premier cadastre). Elle aurait été achetée, en même temps que le domaine de Bruyère-haute (étudié), par le notaire montbrisonnais Bathélemy Chantelauze avant 1847 (Gérossier, p. 118). Un fermier était installé dans chacun des deux édifices. A la Bruyère-basse, les bâtiments montrent plusieurs phases de construction : la partie est du corps principal (parcelle C 45 : habitation et cuvage) aurait été édifiée ou modifiée dans le dernier quart du 19e siècle, la partie ouest (parcelle C 44 : agrandissement de l'habitation, granges-étables), a été construite en trois fois un peu plus tard (renseignement oral). Le logement de fermier montre plusieurs phases de construction : une partie construite en pisé sur soubassement de pierre (cave, cuisine), surélevée d'un étage en moellon de granite, puis agrandie (écurie) en moellon de granite avec lits de briques.

La demeure a un portail à génoise et une porte d'entrée piétonne du côté du chemin, mais la façade principale donne sur la cour, fermée par un muret surmonté d'une grille. Elle se compose d'une habitation de plan rectangulaire, avec un couloir central traversant qui dessert un cuvage à l'est (partie en contrebas) et une cuisine (cheminée à linteau et piédroits de pierre ; cave voûtée en sous-sol, accessible par le cuvage) à l'ouest, et au fond duquel se trouve l'escalier (escalier tournant à retours avec jour, en bois) vers l'étage (3 chambres). A l'ouest se trouve un premier agrandissement à usage de remise au rez-de-chaussée, chambre à l'étage, puis une étable avec fenière, puis une grange-remise. En retour se trouve un bâtiment construit dans la pente de la cour, avec un hangar dans la partie la plus haute, contre le corps principal, puis une écurie et le logement du fermier. Celui-ci comprend une cave voûtée en étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé (accès par un escalier extérieur, en pierre) avec deux pièces, dont une cuisine avec four à pain (cheminée à manteau de bois) et un étage. Une porcherie est édifiée contre le mur de la cour, au nord. Les bâtiments sont en pisé enduit (étable, murs du hangar, parties du logement ; le matériau de construction de l'habitation est masqué par un enduit ciment, mais il s'agit sans doute de pisé), ou en moellon de granite (grange-remise, écurie, porcherie, parties du logement, avec des lits de brique ; les encadrements sont en granite (en bois pour l'écurie et l'étage du logement, en brique pour le seconde fenêtre du rez-de-chaussée du logement). Les toits sont à longs pans, en tuile creuse ou en tuile plate mécanique (habitation : réfection en 1892 ; renseignement oral) ; une génoise court le long de la façade sur cour du corps principal. Un puits couvert d'un édicule en moellon de granite (couvrement en dalles de granite) est creusé à proximité de l'allée menant à la maison, à l'extérieur de la cour.

  • Murs
    • granite
    • pisé
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate mécanique
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en charpente
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété privée

typo à revoir

Bibliographie

  • GEROSSIER, Paul. Il était une fois Lézigneux. Feurs : imprimerie Créa, 1994

    p. 118
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2011
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