Dossier d’œuvre architecture IA42002198 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Commune Lézigneux
  • Lieu-dit Valensanges
  • Cadastre 1813 A1 262  ; 1986 G1 368 bâti dense

Le lieu-dit Valensanges apparaît régulièrement dans la documentation dès le milieu du 13e siècle. Le logis de cette ferme peut être daté du 16e ou du 17e siècle. Les fenêtres ont été refaites, de même que les portes donnant sur l'aître (qui a disparu) : réfections dans le courant du 19e siècle (?) pour la fenêtre sud du rez-de-chaussée et les portes de l'étage ; réfection plus récente, en ciment (ou percement) de la fenêtre nord de la cuisine. Une porte a été percée dans le côté est de la cheminée : elle devait donner accès à une petite arrière cuisine munie d'une lessiveuse (partie détruite, mais le plan de 1986 la représente encore comme bâtie). La grange-étable qui lui est accolée est sans doute postérieure (19e siècle ? le pisé du mur sud ne parait pas plus ancien) ; elle a été agrandie sur l'arrière et au sud après 1813 (comparaison des plans cadastraux) : volumes D et E du plan, qui englobent la grange-étable initiale C. Deux chambres en enfilade, communiquant avec la cuisine, ont été aménagées dans cet agrandissement, sans doute au 19e siècle ; la porte de communication, percée dans le mur sud, semble ancienne. La cour n'a sans doute pas ses dimensions d'origine, le bâti du hameau de Valensanges ayant évolué, en particulier aux 19e et 20e siècles. L'ensemble est désaffecté.

Ferme à juxtaposition, à cour fermée (portail), située dans un hameau et mitoyenne de trois autres fermes. Le sous-sol du logis est occupé par une cave voûtée (berceau en anse-de-panier) accessible par la cour (porte située après le massif de maçonnerie de l'escalier extérieur, sous la partie en bois de cet escalier). Le rez-de-chaussée du logis est surélevé de deux marches par rapport au sol de la cour. La porte est en arc brisé à cavet, avec des congés à feuille et un petit décor trilobé sur l'extrados de l'arc. Le logis se présente actuellement comme une pièce unique ; des vestiges de cloison montrent qu'à une époque il a été divisé en deux pièces, la cuisine et la seconde pièce étant chacune éclairée par une fenêtre (ces deux ouvertures ont été refaites). Le côté nord de la cuisine est occupé par une cheminée au large avec four à pain (la voûte devait déborder à l'extérieur : partie non vue à cause de l'intrication dans les constructions mitoyennes) ; dans le côté est de la cheminée a été percée une porte (encadrement en bois), qui devait communiquer avec une arrière-cuisine adossée à cette partie du logis ; les fragments de cuve en pierre correspondaient peut-être à une lessiveuse). Dans le mur du fond de la cuisine (mur ouest) sont aménagés un évier dans une niche en plein-cintre avec deux crédences, et un placard mural (niche rectangulaire). Un escalier en pierre formant un massif de maçonnerie et complété par quelques marches en bois, suspendues, donnait accès à un aître en bois (disparu), autrefois soutenu par le débordement des poutres du plancher de l'étage et appuyé au sud sur un massif de maçonnerie de plan carré, situé contre l'avancée du mur de la grange-étable, et d'usage indéterminé (la présence d'un jour d'aération laisse supposer qu'il est creux). Deux portes en façade (une porte dans l'axe de celle du rez-de-chaussée et une porte au sud) donnaient accès à ce niveau composé de deux chambres (traces de cloison) : la chambre nord était éclairée par la partie supérieure vitrée de la porte, la chambre sud par une fenêtre dans le mur sud. La hotte de la cheminée de la cuisine traverse la chambre nord ; bien qu'elle soit soigneusement enduite, des traces de cloison montrent qu'elle a été masquée. Au niveau du rez-de-chaussée, une porte dans le mur sud du logis donne accès dans une chambre, aménagée dans la grange, éclairée par une fenêtre dans le mur ouest et équipée d'une cheminée (en brique, manteau en bois) ; en enfilade et quelques marches plus haut se trouvait une autre chambre (non visitée). Dans le prolongement du logis, au sud, se trouve la grange-étable, en avancée dans la cour par rapport au logis. Elle se compose, au niveau bas, d'une seconde cave (plafonnée), qui donne sans doute dans une autre cave sur l'arrière (dans l'agrandissement ; non visité), puis d'une étable et d'une grange-remise précédée côté cour par un hangar. Le niveau supérieur, au-dessus de la cave et de l'étable, est occupé par un fenil (? non visité). Le logis est en moellon de granite partiellement enduit, avec des encadrements en pierre de taille (porte du rez-de-chaussée) et bois ; la grange-étable est en pisé avec des enacdrements en bois. Les toits sont à longs pans, en tuile creuse mécanique.

  • Murs
    • granite
    • pisé
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse mécanique
  • Étages
    sous-sol, 1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte en berceau en anse-de-panier
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie, en charpente
  • Typologies
    Type A1: ferme à juxtaposition
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Logis du 16e siècle à rapprocher de celui d'une ferme du Montcel (Saint-Thomas-la-Garde), IA42002446.

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2011
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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