Dossier d’œuvre architecture IA42003005 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Ferme (des Bichets)
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Commune Saint-Paul-d'Uzore
  • Lieu-dit les Bichets
  • Cadastre 1986 A1 108
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    étable à chevaux, logement, fournil, puits

En 1809, le domaine des Bichets n'est encore qu'une ferme de plan allongé (ferme à juxtaposition ?) : parcelle 1809 A 45, qui correspond à l'actuelle grange-étable. Elle appartient à Benoît Boudot, juge à Montbrison, qui possède également la ferme voisine de la Chanal (IA42003002) et une part indivise des étangs du Roi (IA42003000). En 1898, le domaine (y compris la loge du garde des étangs, IA42003001) est vendu par un héritier Boudot à Antoine Rousset, propriétaire et négociant demeurant à Sail-sous-Couzan : il est alors décrit comme "un vaste tènement de bâtiments de ferme pour habitation et exploitation, bâtiments de maître, cour, deux jardins clos de murs", avec 50 ha de terrain en terres, prés, pâtures et bois au Montd'Uzore. En 1929, le domaine des Bichets fait partie des immeubles cédés par Joseph Demoustier comme apport à la société des Etangs du Roi, créée peu après (voir IA42003000) ; Joseph Demoustier avait racheté les Bichets à l'héritière Rousset en 1928 (A. Privées). Les bâtiments ont été totalement remaniés ou édifiés dans la 2e moitié du 19e siècle, peut-être par Claude Benoît Boudot, vice-président honoraire du tribunal civil de Montbrison, mort en 1875. L'habitation des fermiers, citée dans la description de 1898, se trouvait peut-être dans le prolongement de la maison de maître au nord (partie remaniée). La partie ouest de l'étable et la grange ont été ajoutées au début du 20e siècle (date portée 1902, rupture de maçonnerie visible sur l'arrière). Le petit corps de bâtiment à l'est de l'étable (passage couvert ?) a brûlé vers la même époque (renseignement oral ; partie remaniée) ; le toit de l'étable a sans doute été rehaussé à l'est, en parpaing de mâchefer, à la suite de ce sinistre. Au milieu du 20e siècle, la maison de maître sert de logement à deux familles de fermiers. Dans le dernier quart du 20e siècle, l'exploitation est arrêtée et les bâtiments restaurés (la voûte du four à pain a été démolie).

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1902, porte la date

Ferme à dépendances en retour d´équerre : les bâtiments s'organisent autour d'une cour de plan carré, avec un portail au sud, vers le chemin (piliers engagés dans le mur, à chapiteau en granite mouluré ; grille à barreaux de fer terminés par des flammes), et un portail à l'ouest, vers un verger (portail à génoise). Le logis se trouvait sans doute dans l'angle nord-est de la cour, mitoyen de la maison de maître ; il avait trois travées, avec un étage et un comble à surcroît ; un escalier (rampe sur rampe, en maçonnerie) montait vers le grenier (la distribution et les ouvertures de cette partie ont été modifiées ; des communications ont été crées vers la maison de maître). Dans son prolongement au nord se trouvait un étable à chevaux (ou écurie ?). En retour au nord sont édifiés un passage couvert, puis l'étable et fenil ; l'étable est divisée en deux nefs dans le sens longitudinal par une file d'arcades en anses de panier ; elle est couverte de voûtains de briques sur poutres de bois. La grange, dans le prolongement de l'étable se trouve à l'extérieur de la cour et borde le verger. Un corps de bâtiment bas (en étage de soubassement), à usage de petites étables (pour divers types d'animaux) est édifié perpendiculairement à l'ouest de la cour. De l'autre côté du portail, ce côté de la cour est bordé par un hangar sur piliers de section circulaire en brique. Le côté sud de la cour est bordé par un bâtiment en rez-de-chaussée, avec un fournil à l'extrémité ouest, puis un logement d'ouvrier, et trois petites étables (pour de jeunes bovins ou d'autres animaux). Un édicule abritant un puits occupe le centre de la cour. Les murs sont en pisé enduit, les encadrements en granite ; les toits sont à longs pans, en tuile creuse (génoise sur le logis ; toit en pavillon en tuile plate mécanique sur le puits ; les toits de la grange-étable étaient en tuile plate mécanique avant restauration). Date portée 1902 sur le linteau d'un jour de la partie ouest de l'étable.

  • Murs
    • pisé
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate mécanique
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours en maçonnerie
  • Typologies
    Type B2: dépendances en retour d´équerre avec hangar dans l´angle
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • [Ensemble de photographies du domaine des Bichets, avant restauration] / 18 photogr. pos. : tirages argentiques en couleur (certains sont des assemblages formant des vues panoramiques). 4e quart 20e siècle (A. Privées, les Bichets, Saint-Paul-d'Uzore).

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2012
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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