Dossier d’œuvre architecture IA42003838 | Réalisé par
  • opération ponctuelle
Maison de Lay
Œuvre monographiée
Auteur
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Auvergne-Rhône-Alpes - Roanne
  • Commune Lay
  • Adresse 18 place des Halles
  • Cadastre 1832 C 74  ; 2023 B2 417
  • Précisions
  • Dénominations
    maison

Historique

"Lay est un village marqué par son origine médiévale, instituée dès le XIème siècle Châtellenie en Beaujolais.

Les troubles du XIVe siècle ont conduit à l'enserrer dans une enceinte fortifiée qui s'est révélée être avec le temps plus un inconvénient qu’un avantage : elle n'a pas été capable d’empêcher sa prise et sa mise à sac à plusieurs reprises aussi bien pendant la Guerre de cent ans que sous la Ligue et, une fois la paix revenue, elle a étouffé son développement dans un espace exigu au profit de son faux-bourg Saint Symphorien qui, devenu un rival, a réussi par l'absorber au XIXe siècle pendant 90 ans, jusqu'en 1880.

Le plan de la cité avec la structure du parcellaire en escargot révèle clairement cette origine médiévale, bien que l'apparence des façades, trop souvent d'une triste uniformité, ne laisse guère soupçonner leur longue histoire. Cependant à l’occasion d'opérations de « rénovation » on entraperçoit dans les intérieurs, mis fugitivement à nu, des fragments magnifiques de plafonds très anciens qu'on ne devinerait pas derrière des façades aussi indifférentes.

De trop rares maisons, qu'on compte sur les doigts d'une main, gardent sur leur façade une partie plus ou moins importante de leur origine, et devraient être le point de départ d'une meilleure prise de conscience collective de ce patrimoine.

L'histoire de la maison du 18 place des Halles, adossée aux remparts qui ont maintenant disparu, est reliée à la porte du Forez qu'elle jouxtait et qui était une voie d'accès très importante pour le commerce et les foires qui se tenaient à proximité sur la place des halles.

Cette maison se présente comme un bâtiment élevé à une époque a priori antérieure au XVIe siècle et qui a subi au cours des âges diverses modifications qui altèrent cependant peu sa structure initiale. Environ 80 % des plafonds de structure gothique (planches disposées perpendiculairement aux poutres dont la jointure est munie d’un couvre-joint) ont été conservés sous des faux-plafonds de bois ou de plâtre. La charpente semble être contemporaine des plafonds et son avancée de toiture présente au droit des chevrons les mêmes encoches caractéristiques de la mise en œuvre de couvre-joints.

La façade principale est portée sur toute sa largeur par une énorme poutre servant de linteau à deux baies dont celle de droite (qui a été percée ultérieurement d'un portail en pierre), d’une grande largeur pouvant desservir l'étal d'une boutique. Les encadrements de ces baies sont moulurés d’un boudin dessinant une accolade peu marquée, les piliers qui formaient jambages, en partie conservés, viennent d’être dégagés, ils sont restaurés et celui de droite a été restitué. Une puissante moulure, formant corniche, couvre la composition de ce rez-de-chaussée.

Au milieu de cet encadrement un portail a été inséré, probablement à la fin du XVIIe siècle, correspondant à une nouvelle utilisation de la maison dévolue alors à l’habitation et non plus au commerce.

La baie de droite, aménagée probablement en fenêtre vers 1765, présente le même système de modénature qu'à droite.

Ses piliers n'ont pas été conservés, mais on remarque à droite et à gauche de l'accolade les emplacements des chevilles : deux à droite, mais une seule à gauche, trahissant l’existence de mortaises. A son extrémité gauche la poutre a dû être coupée, plaçant cette ouverture (porte ou fenêtre) dans un angle, au ras du mur « perpendiculaire », ce qui est tout à fait illogique fonctionnellement et structurellement dangereux : une fissure s'est d'ailleurs propagée à cet endroit de bas en haut de la façade.

On peut se rendre compte du caractère atypique de ce dispositif par une reconstitution graphique : On constate par la même occasion que le premier étage présente une dissymétrie assez disgracieuse : on attendrait en effet logiquement la présence d'une seconde fenêtre étroite à la gauche de la grande croisée.

Ces constatations suggèrent que la façade ait pu être amputée, dans son histoire, de sa partie gauche.

Si on observe le plan cadastral de 1830 où la maison, d’une surface inchangée depuis figure sous le n° 74, on constate que la façade bordant la rue qui donne accès à la place s’infléchit, de même que celle de la maison située en vis-à-vis (maison abattue en 1880).

Cette rue reliait la place des Halles à la porte du Forez, une des rues charnières (voir carrossable) de la cité et il avait dû être nécessaire pour en élargir l’accès de modifier les plans des deux maisons riveraines à leur détriment. Ainsi s’expliquent plusieurs anomalies de la structure de la maison : dans la grande chambre du premier étage et située à l’angle, le plafond comprend trois travées d’inégale largeur ; celle qui borde la rue est extrêmement étroite, en forme de triangle ; ce qui n’est ni fonctionnel, ni esthétique. Pourquoi « gâcher » une poutre de si forte section pour quelques décimètres de portée ?

Une autre anomalie s'explique si on admet que le mur bordant la rue a été reconstruit en biais sur sa moitié nord : la façade sur la place présente au deuxième étage, sous chaque fenêtre, une tablette moulurée très puissante en chêne avec une découpe curviligne caractéristique sur ses amortissements.

Sur le mur bordant la rue on retrouve trois fenêtres de même facture dans la moitié sud ; sur la moitié du mur qui jouxte la place, une fenêtre, de facture tout à fait différente, et d'apparence plus tardive, rompt le rythme établi à gauche.

Si la modification du tracé des murs des deux maisons bordant la rue paraît un fait solidement établi, reste à comprendre le contexte dans lequel elle a été effectuée.

Dans un acte de vente de 1819 comprenant une description très détaillée, la maison est dite jouxter l'angle de la Porte du Forez qui formait, avec la porte de Lyon, l'une des deux entrées principales de Lay. Elle fut démolie dans les années qui suivirent et ne figure donc plus dans le plan cadastral de 1830. Il est cependant facile de reconstituer sa position (en bleu) telle qu'elle existait jusqu'au début   XIXème, tout en prolongeant les murs des maisons de façon rectiligne, comme ils devaient être à l'origine : la largeur du passage (en rouge) ne fait guère qu'un peu plus de deux mètres, peut-être même moins en fonction de certaines imprécisions du cadastre, ce qui est tout à fait insuffisant pour le passage des chariots et justifie ainsi le nouvel alignement. La porte du Forez a été construite vers 1350 avec les murs d’enceinte de la ville (la maison 73 a été construite selon le même acte au début XIXe siècle sur la terrasse des murs d’enceinte, effondrés depuis plus d'un siècle). Il est très probable qu'avant la construction de l’enceinte fortifiée l'accès à la cité se faisait à gauche de la maison 74, entre celle-ci et les anciennes halles : Il est probable que le nouvel itinéraire ait été choisi en fonction de la dénivellation du socle rocheux de sorte que la porte soit d'avantage en surplomb de l'accès, ce qui a nécessité d'élargir l'espace entre les deux maisons et la construction d'une nouvelle halle.

Il s'en déduit logiquement que celles-ci, et particulièrement celle du 18 place des halles, préexistaient à la construction de la porte du Forez en 1350.

Cette datation ante quem 1350 donne à cette maison une place particulière dans l’histoire architecturale du département de la Loire. Le fait rare qu'elle ait conservé plus des trois quarts de ses plafonds aux structures si rares et particulières, avec de nombreux éléments archéologiques et historiques remarquables tels des peintures murales et des papiers peints, justifierait alors une étude dendrochronologique complète de ses structures très remarquables.

Dans le même temps les recherches d'archives progressent de façon continue : l'histoire de ses occupants ressort peu à peu des documents disséminés en différents lieux, dessinant tout un réseau d'interactions sociales avec de petits événements ordinaires du quotidien d'alors, fragments de vie émergeant des vieux papiers comme des vieilles pierres, en remontant jusqu'au début du XVIIe siècle.

De nombreuses visites de cette maison par les habitants du village ont lieu de façon informelle contribuant à la prise de conscience du patrimoine local. Des concerts gratuits sont donnés dans la salle de l'ancien restaurant, qui à été aussi mise à la disposition de la municipalité avec son piano Pleyel historique, participant ainsi à sa réappropriation collective comme lieu d'échange culturel."

Historique par Jacques Aboulker, propriétaire

 Descriptif

(se rapporter aux plans schématiques des différents niveaux de la maison)

La maison de Lay, développe ses façades sud et est le long de la place des Halles. L’édifice comporte trois niveaux (un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble) et une cave en sous-sol. Sa façade nord ouvre sur une petite cour intérieure qui communique avec un bâtiment avec dépendances (remise …). La construction est accolée à une autre maison sur sa façade ouest. Les différentes façades n’ont pas de travées régulières et les baies sont de dimensions et d’époques différentes.

Le gros-œuvre est en moellon de calcaire (visible sur la façade sur cour) et les chaînes d’angles sont en pierre de taille (visible sur l’angle sud-ouest de l’édifice). Les murs des façades sud et est sont enduits au ciment gris en relief avec un décor de fausses chaînes d’angles peint sur un enduit lisse, et un bandeau constitué d’un enduit lissé autour de plusieurs baies et en partie haute des murs ; la façade nord est désenduite.

La toiture à croupes est couverte de tuiles plates mécaniques et le toit débordant est soutenu par des aisseliers en bois sur sa façade principale orientée à l’est.

Le rez-de-chaussée était constitué d’ouvertures en bois, rassemblées sous une importante poutre en bois, moulurée en partie haute et ponctuée d’arc en accolade en partie basse, au droit des anciennes ouvertures ayant aujourd’hui disparu. Des baies plus récentes (encadrements brique enduit au ciment, bois, en pierre calcaire des monts d’Or…). La porte d’entrée principale encadrée de calcaire des monts d’Or date vraisemblablement du 19e siècle, à la différence de celles, façade est, avec le même matériau d’encadrement à cavet, avec traverse et congés moulurés du XVIe siècle. Celles de la façade sud sont quant à elles du XVIIIe siècle.

Les petites ouvertures rectangulaires de l’étage de comble, avec leur encadrement en bois ont une tablette d’appui également en bois datant probablement du XVIe ou XVIIe siècle.

La façade nord comporte de nombreuses baies recomposées des mêmes époques que celles observées précédemment, avec en plus des inclusions de briques, et des baies au rez-de-chaussée en pierre de taille calcaire.

Le rez-de-chaussée a son entrée principale à l’est. Un hall d’entrée distribue trois pièces principales et abrite un escalier en pierre, tournant avec repos intermédiaire desservant l’étage carré. La cuisine actuelle, immédiatement à gauche est couverte d’un plafond en bois à couvre-joints soutenu à son extrémité est par un pilier aux arêtes partiellement coupées placé en renfort.

Dans son prolongement, une vaste salle à manger avec tomettes possède une cheminée du XVIIIe siècle avec trumeau adossée à son mur est et une souillarde accolée à un escalier en vis à l’ouest. Le mur sud possède en partie haute la large poutre visible à l’extérieur (l’enduit supprimé par le propriétaire à mis au jour les différents modes d’assemblage des anciennes baies).

La souillarde, dans l’angle sud-ouest du bâtiment possède un plafond en bois, à couvre-joints, de couleur tirant sur le rouge, illustrant celui qui aujourd’hui couvre également la salle à manger, mais masqué par un plafond plat sur lattis.

A droite de la salle à manger, une arrière-salle occupe l’angle nord-ouest de la maison. Là aussi, le plafond est masqué par un plafond plat sur lattis. La poutre transversale et centrale repose sur le côté nord (à droite) sur une colonne en plusieurs éléments en calcaire des monts d’Or avec abaque rectangulaire et base pseudo dorique. Un pilastre lui est lié en partie basse, impliquant soit la présence d’un remploi ou d’une modification en élévation de ce support composite. Une petite souillarde est adossée au mur est de la pièce, prenant place sous l’escalier d’accès à l’étage carré.

L’étage carré abrite un nombre plus important de pièces qui sont presque toutes des chambres (5 ou 6 ?) ; quatre d’entre-elles comportent une cheminée.

L’escalier tournant du rez-de-chaussée se termine par un palier desservant trois espaces fermés par une porte. Sur sa droite un dégagement donne accès aux chambres 4 et 2. En face, au droit de la salle à manger, se trouve la chambre 3 et à gauche un dégagement occupé par un escalier en bois tournant à repos et desservant la chambre 6.

La chambre 3 est couvert par un plafond en bois à couvre-joints et dont les poutres maîtresses reposent sur des consoles en bois « à crochet ». Les murs couverts de boiseries du XIXe siècle masquent au sud un actuel lavabo fermé par deux vantaux, à l’ouest une petite pièce (chambre 1 ?) adossée à un escalier en vis (comme à l’étage inférieur). Le plafond en bois de cette dernière chambre comporte un décor peint polychrome sur les faces des poutres de rive (rinceaux floraux en camaïeu bleu) buste de personnage à couronne de laurier de couleur brune…) assez lacunaire du XVIIIe siècle.

Dans l’angle nord-ouest de la chambre 3, une cheminée, curieusement décentrée, date vraisemblablement de la fin du XVIIIe siècle.

La chambre 5, dans l’angle sud-est de l’habitat, a une cheminée, avec trumeau, du XIXe siècle, contemporaine des boiseries encore existantes. Le plafond est à couvre-joints et un décor peint sur l’angle nord-est et sur le mur est de la chambre est partiellement mis au jour (décor d’arbres de couleurs grise, ocre rouge et ocre jaune et autres motifs non identifiés)

Le dégagement central, avec plafond identique aux autres, dessert, via son escalier tournant à repos intermédiaires, la chambre 6 en haut de la première volée droite (avec plafond à la française, tapisserie ancienne et cheminée en marbre gris du XIXe siècle), et l’étage de comble en haut de la troisième volée droite.

L’étage de comble est divisé en de nombreux espaces aujourd’hui vides et en mauvais état. On note la présence ancienne de plusieurs cheminées. L’escalier en vis dessert également ce dernier niveau à son extrémité ouest.

L’escalier en vis, a ses marches en bois encastrées dans le noyau central vraisemblablement construit en brique enduite. A-t-il remplacé un escalier en pierre antérieur ?

La charpente de la toiture à l’intersection de ses changements de pente, côté est repose sur un petit poinçon comportant une partie centrale plus étroite et encadrée à ses extrémités d’une moulure circulaire.

La cave, accessible depuis un escalier en pierre adossé à la façade nord de l’édifice, est située en sous-sol et voûtée en arc surbaissé. Deux renfoncements (dont un muré) sont aménagés à chacune de ses extrémités. Son emprise est proche de celle de l’arrière-salle du rez-de-chaussée.

 

 

 

 

L’étude d’un acte de vente de 1819, du plan cadastral de 1830 et du positionnement de la maison du 18 place des Halles, commune de Lay (42) par rapport aux remparts du village et plus spécifiquement de ses deux anciennes portes pourrait la dater d’avant la construction de la porte du Forez en 1350.

Ce bâtiment élevé vraisemblablement à une époque antérieure au XVIème siècle subit diverses modifications aux siècles suivants. Environ 80 % des plafonds de structure gothique (planches disposées perpendiculairement aux poutres dont la jointure est munie d’un couvre-joint) ont été conservés sous des faux-plafonds de bois ou de plâtre.

La modification du rythme et des formes des baies du rez-de-chaussée, avec l’insertion d’une porte datant probablement de la fin du XVIIe siècle, marque la transition d’une fonction marchande à celle d’habitation de l’édifice.

Si la modification du tracé des murs des deux maisons bordant la rue paraît un fait solidement établi, reste à comprendre le contexte dans lequel elle a été effectuée.

Cette ancienne datation présumée justifierait une étude dendrochronologique complète de ses structures très remarquables pour la confirmer.

Dans le même temps la recherche d'archives progresse de façon continue permettant d’affiner l’histoire sociale et architecturale de cette maison.

Historique proposé par Jacques Aboulker, propriétaire.

  • Période(s)
    • Principale : 14e siècle, 16e siècle, 17e siècle , daté par travaux historiques , (incertitude)
    • Secondaire : 19e siècle

La maison de Lay, développe ses façades sud et est le long de la place des Halles. L’édifice comporte trois niveaux (un rez-de-chaussée avec cuisine, salle à manger, arrière-salle et souillardes ; un étage carré pour un ensemble de 6 chambres et un étage de comble pour différents espaces dont plusieurs étaient habités) et une cave en sous-sol. Sa façade nord ouvre sur une petite cour intérieure qui communique avec un bâtiment avec dépendances (remise …). Un escalier droit, tournant à repos intermédiaire, ainsi qu'un escalier en vis en bois, permet la communication entre les niveaux. La construction est accolée à une autre maison sur sa façade ouest. Les différentes façades n’ont pas de travées régulières et les baies sont de dimensions et d’époques différentes.

Le gros-œuvre est en moellon de calcaire (visible sur la façade sur cour) et les chaînes d’angles sont en pierre de taille (visible sur l’angle sud-ouest de l’édifice). Les murs des façades sud et est sont enduits au ciment gris en relief avec un décor de fausses chaînes d’angles peint sur un enduit lisse, et un bandeau constitué d’un enduit lissé autour de plusieurs baies et en partie haute des murs ; la façade nord est désenduite.

La toiture à croupes est couverte de tuiles plates mécaniques et le toit débordant est soutenu par des aisseliers en bois sur sa façade principale orientée à l’est.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, 1 étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour en charpente
  • Techniques
    • peinture
  • Représentations
    • ornement végétal
    • personnages
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • AD Loire 3 E 1242 (Echange passé entre SAR & Jean de Berchoux (1696 05 14)) Transcription Jacques Aboulker
  • AD Loire B1035. Procès-verbal et visite de l'état de la maison de sa dite altesse royale où se tient les audiences, prisons et maison du concierge halles (transcription archive par M. Aboulker)
Date(s) d'enquête : 2023; Date(s) de rédaction : 2023
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel