Dossier d’œuvre architecture IA73003121 | Réalisé par
Daviet Jérôme
Daviet Jérôme

Chargé de mission patrimoine bâti au Parc naturel régional du Massif des Bauges, en convention pour réaliser l'inventaire du patrimoine bâti de 2009 à 2023.

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Chalets du Drison
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Haute-Combe - Grésy-sur-Isère
  • Commune Plancherine
  • Lieu-dit le Drison
  • Cadastre 1732 742  ; 1809 A 14, 15, 16 ; 1869 A1 2  ; 2008 A1 3
  • Dénominations
    ferme
  • Précision dénomination
    chalet d'alpage
  • Appellations
    chalets du Drison

L'alpage du Drison, autrefois nommé Uldrizon, dépendait dès la fin du XIIIe siècle de l'abbaye de Tamié, qui l'exploite d'abord directement avant de l'accenser contre un loyer payé en vacherins et en beurre. L'alpage est vendu lors de la Révolution française comme bien national. Il est acquis par la section du Couchant de Seythenex en 1841. L'alpage aurait été abandonné après 1950. Bien que reconstruits entre 1982 (habitation) et 1990 (étable), la base des bâtiments actuels remonte au moins à la seconde moitié du XIXe siècle car ils figurent sur le premier cadastre français établi en 1869. Ces bâtiments sont d'ailleurs implantés approximativement sur le même site que les bâtiments figurés sur la Mappe Sarde, même si le plan-masse est différent. Cet alpage, qui manque d'eau et est soumis à une forte érosion, fut longtemps utilisé pour des génisses. Le berger montait d'abord à l'alpage intermédiaire du Plan du Tour pour environ deux semaines, avant de monter au Drison au début de l'été. Fin juillet début août, il montait le troupeau sur le plateau du Bard où se trouve encore un abri sommaire, avant de redescendre à nouveau au Drison puis au Plan du Tour.

Bien que l'étable se soit effondrée pendant la période d'abandon, l'alpage est réexploité à partir de 1976 avec le pâturage de brebis venues du de la grande transhumance. Le chalet d'habitation est réaménagé en 1982, et en 1987 un exploitant de Seythenex reprend l'alpage avec ses chèvres. Enfin, en 1990, l'étable est reconstruite et un gîte en libre service y est intégré.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 20e siècle

Les chalets du Drison, situés sur un replat sous la pointe de Chaurionde, se composent de deux bâtiments perpendiculaires. Le premier bâtiment, de plan rectangulaire, résulte de la juxtaposition de deux édifices accolés par le mur pignon. Sa façade principale en mur gouttereau regarde l'est. La porte d'entrée donne accès à une pièce principale dans laquelle se trouvaient la pièce de vie et la salle de fabrication. Un mur de refend ajouté récemment sépare cette pièce de la nouvelle salle de fabrication. La chambre, accolée au nord de la pièce de vie, se trouve au nord de cette dernière dans un bâtiment accolé qui comporte également la cave. Un bûcher a été accolé perpendiculairement à la façade principale au nord du bâtiment. La partie habitation présente des bases de murs en moellons de calcaire surmonté d'un bardage bois tandis que la partie correspondant à la chambre et à la cave est intégralement en pierre. Le bûcher est en bardage bois. Un toit à long pans avec une croupe au sud et couvert en tôle nervurée recouvre l'ensemble du bâtiment. L'étable et le gîte s'inscrivent dans un bâtiment rectangulaire reprenant l'emprise au sol de l'ancien édifice. Intégralement en bardage bois, l'édifice est couvert d'un toit à deux pans en tôle nervurée.

  • Murs
    • calcaire
    • bois
    • moellon
  • Toits
    tôle nervurée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Typologies
    ferme d'alpage à deux bâtiments dissociés (étable ; logis, freidi et cave)
  • État de conservation
    remanié

F-JDT-Chalet d'alpage-Bauges

  • Type de linteau de la porte du logis non applicable
  • Type de piedroit de la porte du logis non applicable
  • Matériaux d'encadrement des ouvertures du logis non applicable
  • Emplacement de la façade principale gouttereau ou grand côté
  • Précision du statut alpage de section de commune
  • Alpage intermédiare non
  • Accès carrossable non
  • Utilisation actuelle logement et production laitière
  • Altitude 1640
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne morale

Documents d'archives

  • AC Seythenex. Rapport du 4 juin 1860 sur l'administration des biens et avoirs de la section du couchant dressé par Mugnier-Serrand notaire à Faverges.

    AC Seythenex

Bibliographie

  • DUBOURGEAT, Jean-Pierre. Haute vallée du Chéran, haute Combe de Savoie, un voisinage privilégié In RENCONTRES SUR L'HISTOIRE ET LE PATRIMOINE DU MASSIF DES BAUGES (1 ; 2004 ; Lescheraines). Les Bauges entre lacs et Isère. Chambéry : Mémoires et documents de la Société Savoisienne d'Histoire et d'Archéologie, 2004, p. 279-296.

  • MORAND, Laurent. Les Bauges : histoire et documents. Vol. II : Seigneurs ecclésiastiques. Chambéry : Imprimerie savoisienne, 1890.

    p. 285-288
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2012
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Daviet Jérôme
Daviet Jérôme

Chargé de mission patrimoine bâti au Parc naturel régional du Massif des Bauges, en convention pour réaliser l'inventaire du patrimoine bâti de 2009 à 2023.

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