Entre 1840 et 1845, Monsieur Escoffier essaie à plusieurs reprises de faire baisser le droit seigneurial sur ces deux prises d´eau jugeant l´impôt excessif par rapport aux revenues qu´il tire de cette exploitation. A cette époque le meunier paie une redevance pour deux artifices vétustes qu´il décide de faire réparer grâce à l´implantation d´une nouvelle prise d´eau sur la Fillière. Les deux roues des moulins sont complétées par une troisième. Par pétition du 19 mars 1847, M. Escoffier demande une nouvelle fois au pouvoir royal de Turin l´autorisation de continuer l´activité dans son moulin du Plot.
Avant 1881, le canal de fuite du battoir à chanvre du moulin Dollay alimentait aussi le canal d´amenée des Moulins Longchamp situés à l´aval sur le torrent la Fillière. Le bief traversait le torrent du Daudens sur un canal en planches qui a été emporté par une crue en octobre 1888 entrainant une période de chômage sur un an.
Le niveau de la retenue sur le Daudens a été réglementée à 2 m 68. Après les travaux, le nouveau bief de la prise d´eau suivait la rive gauche sur une trentaine de mètres avant d´alimenter les artifices du moulin. Plus en amont, ce canal est destiné à réunir dans leur bief l´eau provenant du canal d´écoulement de la Scierie Olagnon du moulin Dollay à celle des moulins et des battoirs à chanvre. En 1885, la dérivation de la Fillière qui sert à l´alimentation de l´usine de Longchamp est d´abord utilisée par le moulin Dollay qui comprend un moulin, une scierie et un battoir à chanvre, le bief d´amenée à l´arrivée de la première usine se divise en deux parties l´une alimentant le moulin, l´autre la scierie. Autrefois, les canaux de fuite se réunissaient à l´aval de l´usine et toute l´eau dérivée se rendait vers le moulin Daudens.