Situé en bordure d'un réservoir alimenté par la fontaine César, le moulin de Veyrier exploitait une chute de trois mètres de hauteur qui animait trois roues, coulées à deux tournants et un battoir à orge et à seigle. Le canal de fuite rejoignait l'Arve en ligne droite. En 1816, dans le cadre du traité de Turin dont les dispositions devaient assurées à Genève une continuité territoriale, la Savoie obtint de conserver la pleine maîtrise de la route qui longeait le pied du Salève. Cette mesure eu pour effet de détacher le moulin de la commune de Veyrier, dont il dépendait administrativement, au profit d'Etrembières. Son activité ne fut à priori pas contrariée puisque son moteur fut modernisé au cours de la seconde moitié du XIXème siècle. Une roue unique de grand diamètre remplace la série de roues en bois. Assurée depuis 1750 par la famille Bosson, l'exploitation du site se maintient jusqu'au début du XXème siècle. Le bâtiment fût alors transformé en habitation. La triple césure marquées par l'autoroute, la voie ferrée et la route nationale a considarablement affaibli le débit de la source. Il est aménagé en réserve ornithologique.
Dossier d’œuvre architecture IA74001002
| Réalisé par
- enquête thématique régionale, Patrimoine hydraulique des Pays de Savoie
Moulin Veyrier
Œuvre monographiée
Auteur
Copyright
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Assemblée des Pays de Savoie
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Pays de Savoie - Annemasse Sud
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Hydrographies
la), L'Arve Inférieur - Menoge Source César
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Commune
Étrembières
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Lieu-dit
vers le Moulin
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Adresse
chemin des Pralets Pralets
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Cadastre
0B 1
5, 1561, 171, 164, 142
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Dénominationsmoulin
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Parties constituantes non étudiéesmoulin, maison, bassin
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Remplois
- Remploi
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Période(s)
- Principale : 2e quart 18e siècle
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Dates
- 1730, daté par source
Comme le Jura, le Salève est un massif calcaire. Plutôt que de ruisseler en surface, les eaux de pluie et de fonte s'infiltrent dans les failles de la roche avant de ressortir à sa base. La Drize constitue le principal ruisseau du versant nord-ouest mais pas l'unique. On y trouve également deux résurgences qui jaillissent du pied du Petit Salève avant de se jeter dans l'Arve. Tout au long de l'année mais avec une vigueur particulière au printemps ou après des épisodes pluvieux, le ruisseau des Eaux-Belles sort de la grotte d'Aiguebelle, la cavité la plus profonde du Salève avec ses 81 mètres de vide. Les eaux formaient une cascade avant leur captage. Une seconde résurgence moins impressionnante au vu de la faiblsse de son débit alimentait le moulin de Veyrier. La source sort de la montagne en contrebas de Veyrier, en bordure d'un ancien méandre du torrent de l'Arve, au lieu de la fontaire César, où elle est recouverte d'une arcade en forme de grotte. Un ruisselement, la Touvière complète l'apport en eau. De l'ancien moulin, il ne reste que deux bâtiment dont l'ancien moulin. De plan en L, cet édifice comprend un rez-de-chaussée, un sous-sol, un étage et un étage sous comble. La toiture à longs pan est fomé par un toit à quatre pans prolongé par un pan qui abrite l'extension en appentis. Situé en contre-bas, du bassin, le bâtiment est entouré par une zone pavillonnaire.
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Toitstuile plate mécanique
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Plansplan régulier
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à deux pans
- demi-croupe
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Énergies
- énergie hydraulique
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Jardinsbois de jardin, bosquet
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État de conservationremanié
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Au regard du PLU, le bassin se trouve ne zone Np alors que le moulin se trouve ne zone Uh.
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Assemblée des Pays de Savoie
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A Département des constructions et des technologies Genève
Plan cadastrale de la commune d'Etrembières. Plan
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A Département des constructions et des technologies Genève
Le moulin de Veyrier, n.p. Photo
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A Département des constructions et des technologies Genève
Le moulin de la Fontaine César. Photo
Documents d'archives
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AD Haute-Savoie : 3429 W, Mappe Sarde de la Commune d´Etrembières numérisée de 1733. 1733.
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AD Haute-Savoie : 3P3/ 4480, Plan d´assemblage du cadastre de la commune d´Etrembières. 6 juin 1899.
Bibliographie
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BABEY Claude Marie Philibert, Flore Jurassienne, ou description des plantes vasculaires croissant naturellement dans les montagnes du Jura et des plaines qui sont au pied. Paris : Audot, 2 vol., 532 p.
-
Suisse, République et Canton de Genève, Office du patrimoine et des sites, Patrimoine et architecture, FROMMEL Bénédict, Les moulins à eau du bassin genevois, Cahier n°17.Genève : Infolio Editions, CH-Gollion, 2009, 95 p.
-
Suisse, République et Canton de Genève, Institut national genevois, section des sciences naturelles et mathématiques, THEOBALD G., Influence de la végétation des Roches modernes, dans Bulletin de l´Insitut national genevois Tome III. Genève, libraire de l´Institut genevois, 459 p
-
GAVARD Guy, GUICHONNET Paul, Histoire d´Annemasse et des communes voisines : les relations avec Genève de l´époque romaine à l´an 2000. Montélian : Fontaine de Siloé, 2006, 439 p.
-
Mairie d´Etrembières, Conseil des Aînés, Livre Historique : Etrembières hier à aujourd´hui. Etrembières : Mairie Etrembières, 2004, 175 p.
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MARIOTTE Jean-Yves, Histoire des communes savoyardes : le Fauciny. Sainte-Etienne : Edition Horvath, 1980, 619 p.
-
REVON Louis, La Haute-Savoie avant les Romains. Paris : Champion, Annecy : l´Hoste, Burnod, Abry, 1878, 60 p.
-
SCHAUB Charles, BRIQUET Charles-Moïse, Guide pratique des l´ascensionniste sur les montagnes qui entourent le lac de Genève : Rédigé au nom de la section genevoise du Club alpin Suisse.. Genève : Julline, 1893, 257 p
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WILLIAM Aubert Théodore, 1814 : dix-huit cent quatorze romans historiques genevois. Genève : Edition Atar, 1815, 225p
Date(s) d'enquête :
2010;
Date(s) de rédaction :
2010
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Assemblée des Pays de Savoie
Articulation des dossiers
