Dossier d’œuvre objet IM69001108 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Eglises paroissiales du 20e siècle
Ensemble de 32 verrières
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon
  • Commune Lyon 4e
  • Adresse avenue de Birmingham
  • Dénominations
    verrière
Description des vitraux d'après L. GITENET, Église Saint-Charles, quartier de Serin, Lyon. Lyon : Roudil Frères. 39 p.

Les vitraux du porche

Deux vitraux sur les murs est et ouest (des oiseaux picorant des fruits) ; deux vitraux sur la façade sud (des fleurs : violettes à l´est ; bleues et roses à l´ouest).

Les vitraux du narthex

Les vitraux de la chapelle Notre-Dame du Calvaire sont formés de dalles de verre enserrées dans un réseau de ciment. « Les vitraux retracent la passion du Christ. De gauche à droite : le voile de Véronique, l´hysope et la lance, le fouet et la flagellation, la couronne d´épines, les instruments de la passion, le crâne du Golgotha. En revanche, le vitrail isolé atteste l´espoir de la résurrection : le phénix ressurgit de ses flammes. Traités en violet et en bleu nuit, de facture réellement neuve, ces panneaux de verre alimentent la douleur et la prière d´une veillée funèbre » (fig. 3).

La chapelle des fonds baptismaux est éclairée d´un seul vitrail dans la façade sud : une fontaine d´eau jaillissante.

Les vitraux de la nef et du chœur

Chaque travée possède une baie ornée d´un vitrail en dalle de verre de 2,5 cm d'épaisseur. Les baies étant très allongées et verticales, celles-ci s´organisent sur quatre registres, séparés par des meneaux de ciment. Cependant, les deux dernières travées de chœur ne possèdent que trois, puis quatre registres. Chacun des registres présente un symbole de la chrétienté dans des médaillons ovales aplanis. Les couleurs très vives sont associées et les gammes colorées sont très complètes : les couleurs chaudes sont dominées par le rouge et le magenta, tandis que des bleus roi alternent avec le magenta dans les ovales. Des violets lilas, vert plutôt clair, jaune d´or et orange sont aussi présents dans chacun des vitraux.

Représentations des vitraux (grandes verrières) :

1. dernière travée de chœur, à l´ouest : les blasons de Mgr Bornet et Mgr Ancel, auxiliaires du cardinal Gerlier (fig. 4).

2. dernière travée de chœur, à l´est : les blasons de Pie XII et du cardinal Gerlier, en fonction au moment de la construction de l´église (fig. 7).

3. dans l´avant travée du chœur, à l´ouest, de haut en bas : le blason de Charles X (avec trois fleurs de lys), sous lequel a été fondée la paroisse ; le blason de la famille de Valence (donatrice de la paroisse) ; les initiales des agents de change de Lyon, Charrin-Soulier, en hommage aux libéralités de cette famille (fig. 5).

4. dans l´avant travée du chœur, à l´est : les armoiries de saint François de Sales, second patron de la paroisse, de François Gillet, bienfaiteur et donateur de la paroisse et du quartier ; saint Vincent diacre, patron des marchands de vin, en souvenir de l´activité (négoce du vin) passée du quai de Serin (fig. 8).

Dans la nef :

5. les vertus théologales, de haut en bas : la Foi (la lampe antique allumée), l´Espérance (l´ancre à trois branches), la Charité (le pélican et ses petits), la Prière (l´encensoir et ses volutes odorantes) fig. 6 ;

6. l´Ordre et le Mariage : les trois vitraux du haut symbolisent le Pape, l´Évêque, le Prêtre. Le vitrail du bas : deux anneaux enlacés symbolisent le mariage (fig. 13) ;

7. les Colonnes de l´Église : de haut en bas, les attributs de saint Pierre (les clefs), saint Paul (l´épée), saint Joseph (la scie, le marteau et le lys) patron de l´église universelle, saint Irénée (la crosse) patron du diocèse de Lyon (fig. 9) ;

8. les Sacrements de la Réconciliation : la Pénitence (les trois vitraux du haut : le bélier dans les ronces, les plaies du Christ et le sang recueilli dans un calice, l´absolution par le geste du prêtre qui pardonne) et l´Extrême-onction (l´ampoule à huile des malades, recouverte d´un pavillon violet, et encadré de feuillages) (fig. 14) ;

9. la Vierge, dont les caractères sont (de haut en bas) L´Immaculée (La rose des vents avec le monogramme AM pour AVE MARIA), la Vierge (le lys surmonté d´une flamme), la Mère (l´Enfant soutenu par deux mains), la Reine (la couronne de gloire) fig. 10 ;

10. les Sacrements de l´initiation chrétienne ; de haut en bas : l´initiation par le catéchisme (le livre d´Évangile ou le Credo), le Baptême (la coquille d´eau), la Confirmation (la colombe aux sept rayons), l´Eucharistie (le Ciboire empli d´hosties) fig. 15 ;

11. les Evangélistes ; de haut en bas : saint Matthieu (l´homme), saint Marc (le lion), saint Luc (le taureau), saint Jean (l´aigle) fig. 11 ;

12. Incarnation et Rédemption, de haut en bas : le poisson, l´agneau immolé sur la croix, le Sacré Cœur, le Christ Roi (couronne royale dominant l´univers, le glaive à double tranchant) ;

13. saint Charles Borromée : sa devise « HUMILITAS », la générosité (la main qui donne l´argent), la mortification (la cruche d´eau et le pain, et le matériel de flagellation), l´apostolat (les initiales CATPAR dans un livre) fig. 12 ;

14. la Création (les anges à deux ailes, les cieux, la mer, les montagnes), la Révolte (le serpent dans le pommier en fleur), le Péché (la pomme entre deux mains), l´Alliance (l´Arche de Noé encadrée de l´arc-en-ciel, la colombe et la branche d´olivier) fig. 16.

En façade :

15. vitrail de façade : une croix grecque éclatée, avec une lyre au centre, en hommage au chant et à la musique. Cadre de motifs bucoliques (oiseaux et plantes) fig. 18 ;

16. l´Unité dans la Trinité : en haut, le triangle (unité trinitaire hébraïque) ; en dessous, la main du Père tenant le globe terrestre ; le fils représenté par l´Alpha et l´Oméga ; l´Esprit Saint est représenté par la colombe planant sur les eaux.

Petites verrières, au premier niveau d´élévation :

1. Du coté ouest : les symboles de la Vierge, représentés par cinq fleurs des champs (la rose de l'églantier qui fleurit à Lourdes, le bouton d'or qui fleurit sur le bord des routes, la violette faisant référence au printemps, la marguerite et le bleuet qui rappellent l'été) ;

2. Du côté est : les symboles de saint Joseph. La caravelle au centre, les outils du charpentier (équerre et fil à plomb), le sablier en référence à son rôle de patron de la bonne mort, il est le lys près du lys virginal de Marie ;

3. Du coté ouest : saint Charles au centre : la croix à triple traverse signifiant le pontife romain ; à droite, la ruche où chaque abeille, qui représente tout chrétien, a son rôle d'action catholique ; à gauche, la Tour de la Cité céleste qui s'édifie dès ici-bas ; aux deux extrémités : le blé et le raisin, qui sont les matières de l'Hostie, trésor sacré de l’Église ;

4. Du côté est : saint Louis. Au centre, le Lys de la France, entouré du cordon franciscain - saint Louis est le patron des Tertiaires de saint François. De chaque côté : la branche d'olivier qui signifie la Paix et la branche de chêne qui évoque la Justice et le Courage. Aux extrémités, la croix de Jérusalem et la croix rouge des Croisés.

  • Catégories
    dalle de verre
  • Matériaux
    • verre, taillé, moulé
    • ciment
  • Précision dimensions

    dimensions non prises

  • Iconographies
    • armoiries
    • les vertus théologales
    • les sept sacrements
    • saint Pierre
    • saint Paul
    • saint Joseph
    • saint Irénée
    • figuration de la Vierge
    • les Evangélistes
    • symbole christique
    • saint Charles Borromée
    • création
    • Arche de Noé
    • Trinité
  • Précision représentations

    armoiries ; les vertus théologales ; les sept sacrements ; saint Pierre ; saint Paul ; saint Joseph ; saint Irénée ; figuration de la Vierge ; les Evangélistes ; symbole christique ; saint Charles Borromée ; création ; Arche de Noé ; Trinité

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler

Bibliographie

  • GITENET, L. Église Saint-Charles, quartier de Serin, Lyon. Lyon : Roudil Frères. 39 p

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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