Dossier d’œuvre architecture IA01000114 | Réalisé par
  • inventaire topographique
affinerie, forge, tréfilerie (bureau de L'Argue) dite Argue Royale
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Trévoux
  • Commune Trévoux
  • Adresse 12 rue du Palais
  • Cadastre 1823 B 512  ; 1984 AE 183
  • Dénominations
    affinerie, forge, tréfilerie
  • Précision dénomination
    bureau de l'Argue
  • Appellations
    Argue Royale

En 1762, le roi, devenu maître de la Dombes va peu à peu supprimer la situation de privilège dans laquelle se trouvait cette principauté au moment de son indépendance. Ainsi, l'édit du 14 août 1766, stipule qu'une argue royale est créée dans la ville de Trévoux pour affiner, forger et tirer l'argent, ceci pour supprimer toutes argues à domicile afin de limiter la contrebande dans la fabrication des fils d'argent. Pour relater l'événement une médaille fut frappée, en 1766, représentant sur le revers une vue de Trévoux et la maison de l'affinage. Barthélémy Gabet, nommé régisseur de l'argue royale, installe l'argue près de la porte de Lyon, dans des locaux qu'il achète le 4 mai 1766 à proximité de son hôtel particulier acheté l'année précédente. Alors régisseur des affinages de Lyon et de Trévoux, Gabet, en proie à la jalousie des tireurs d'or lyonnais qui lui reprochent de s'être trop vite enrichi, perd son poste de Lyon en 1767 et la même année celui de Trévoux. L'affinage de Trévoux est alors repris par Albert PistreI. En 1781, l'argue royale est définitivement supprimée pour être rattachée à celle de Lyon, seule subsiste à Trévoux la fabrication du fil d'argent. Pendant la Révolution, l'usine de l'argue est vendue comme bien national au citoyen Desblanc, les 26 juillet et 13 septembre 1795, les meubles et outils de l'affinage sont également vendus le 28 avril 1796. Après pétition des habitants de Trévoux, l'argue est rétablie par arrêté du Directoire le 3 février 1798, et installée au 66 Grande Rue, dans la propriété de M. Charbonnet. Aujourd'hui il ne reste de l'argue royale, que le portail d'entrée

  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Extrait du plan cadastral de 1823, section B, parcelle 512. Cadastre napoléonien daté 1823, section B, parcelle 512.

Date(s) d'enquête : 1991; Date(s) de rédaction : 1997
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel