Dossier d’œuvre architecture IA26000180 | Réalisé par
  • inventaire topographique
chapelle du Pradou
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grignan
  • Commune Taulignan
  • Adresse place du Pradou
  • Cadastre 1997 AM 218
  • Dénominations
    chapelle
  • Appellations
    dite du Pradou

La chapelle dite du Pradou, du nom de la place, est celle d'un hospice pour enfants indigents édifié en 1852-1854 à l'initiative et aux frais d'Auguste Deydier, habitant de Taulignan. Cette construction est adjacente et fait suite à celle d'une maison d'asile pour les enfants (1848), confiée aux religieuses du Saint-Sacrement. L'ensemble est parachevé par la chapelle, dont la pose de la 1ère pierre eut lieu le 18 juillet 1857 ; également financée par M. Deydier, bâtie par Cheynel, maçon, sous la direction de Fontanille, architecte de Montélimar, elle était terminée en octobre. Auguste Deydier offrira la cloche Marie-Augustine-Sylvie en 1868. L'asile devient école de filles en 1901, l'hospice est supprimé en 1942. Aujourd'hui désaffecté, ce bâtiment n'a pas été étudié.

Ce petit édifice de plan rectangulaire (12 m x 5 m environ) s'élève en retour d'équerre à gauche de l'ancien hospice ; son côté sud-ouest lui est accolé. Il est bâti en moellons de calcaire avec chaînes d'angle, encadrements des baies et corniche de façade en pierre de taille de grès ; le toit à longs pans, couvert de tuiles creuses, est fermé d'une génoise à 3 rangs sur les murs goutterots. Le mur-pignon de façade, au nord-est, présente une travée axiale, porte en plein cintre surmontée d'un oculus circulaire, couronnée d'un clocher-mur en bâtière à une baie cintrée. Le décor d'architecture porte uniquement sur la façade : encadrement de l'oculus et arc de la porte en bandeau à ressauts, chapiteaux moulurés prolongés latéralement par un bandeau, chaînes d'angle saillantes traitées comme des piliers dont les chapiteaux moulurés soutiennent une corniche sous les rampants du pignon, formant fronton interrompu. Une statuette de la Vierge en terre cuite sur console en ciment armé occupe le centre du pignon, et, au-dessous, sur une plaque en marbre, est gravée l'inscription : HOSPICE-DEYDIER. L'intérieur est couvert d'un berceau plein cintre pénétré de deux lunettes latérales en vis-à-vis, au-dessus des deux fenêtres en plein cintre ; une corniche moulurée souligne la voûte, des chapiteaux à feuillage ornent les piliers de l'arc doubleau qui sépare la nef du choeur. Dans la nef, deux niches en plein cintre se font face de part et d'autre de l'arc, et dans le mur du fond du choeur deux portes latérales communiquent avec le corps de bâtiment principal. Au-dessus de la porte d'entrée, une date est peinte au pochoir : 15-27 août 1944. La chapelle, désaffectée, sert d'annexe à la sacristie de l'église paroissiale.

  • Murs
    • calcaire
    • crépi
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
    • à lunettes
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon découvert
  • Typologies
    Clocher-mur en façade, à baie unique
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • peinture
  • Représentations
    • étoile
  • Précision représentations

    étoile § Voûte de l'abside peinte en bleu et semée d'étoiles d'argent.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

La chapelle, dont le vocable n'est pas connu, est le seul vestige de l'hospice de Taulignan.

  • Taulignan. L'Hôpital. / Artige fils, C. (éditeur). Carte Postale..

Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2000
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel