Le 26 avril 1678, Jean-Dominique Tochon, curé de Doussard et natif du Grand-Bornand, obtient de l'évêque d'Annecy l'autorisation de préparer les matériaux nécessaires à l'édification d'une chapelle pour les habitants de Marceau-dessous, sur une parcelle acensée à la paroisse. Par testament du 22 avril 1684, le curé Tochon fait don de sa maison située à Marceau-dessous, d'une fossorée de vigne à Glière, plus de quelques parcelles de terres à Marceau et Macherine (actuel Chef-lieu). Ce don a pour but d'assurer un revenu à la chapelle qu'il souhaite faire édifier. Pierre Plaffet donne, quant à lui, 400 florins de Savoie pour l'édification de ladite chapelle, à la condition que la chapelle ne soit pas annexée à la paroisse de Doussard, et que ses revenus ne soient pas intégrés à la pension congrue du curé. Par ailleurs, les habitants de Marceau réunissent 200 florins tandis que Pierre Bardet-Perrotin, Pierre Bardet-Pernoz, François Voisin, Claude Terrier, Pierre Terrier, Marin et Antoine Lavier, Philibert Vanier, Antoine Crétaz, Jean Gardet-Garron s'engagent à fournir, chacun à leur tour, tous les matériaux nécessaires à la construction de la chapelle. Elle est finalement construite en 1685. En 1781, un rapport au sénat de Savoie, rédigé par maître Millet, notaire à Lathuile, stipule que la chapelle de Marceau menace ruine car le curé Louis Maistre n'y a engagé aucun travaux de restauration en 44 ans. Ce dernier est mis en demeure de procéder aux travaux estimés à 418 livres et 6 sols. Il y a en cette chapelle, dit le rapport, une dévotion particulière, surtout le jour de l'Assomption. Transformée en grange au XIXe siècle, la chapelle est peu à peu abandonnée et son toit s'effondre en 1981.