Dossier d’œuvre architecture IA73004409 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Rédacteur, Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Ecart de Vingerel
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Saint-Ours
  • Lieu-dit Vingerel
  • Cadastre 1732  ; 1906 A6  ; 2015 A6
  • Dénominations
    écart
  • Parties constituantes non étudiées
    fontaine, puits, croix de chemin

Au début du 18e siècle (mappe sarde), Vingerel est le hameau principal de la commune. Il comprend trois groupes de fermes : au nord, les fermes mitoyennes de Jacques Picolet (n°1047, maison, n°1051, grange) et Claude Pantin (n° 1048, maison et 1050, grange), qui ont disparu, puis en descendant vers le sud, après la ferme isolée de Christophle Chappuis (n°1039, maison), un groupe de bâtiments appartenant à Pierre Matthieu (n°387 et 391, granges, 1026, grange et 1027, maison, n°1030, maison ; les n°1028, cour et 1029, four, sont indivis entre Pierre et Louis Matthieu), avec deux petites maisons à Joseph Bel, et enfin, à l'ouest de la route allant au chef-lieu, après les fermes de Noël et Joseph Alliod et de Michel Guers (n° 373 à 385), deux propriétés appartenant à Philiberte Sollion (n°362, grange, n°369, maison, n°370, four, n° 390, maison) et à la Providence d'Annecy et dame Decombe (n°363, grange, n°364, cour avec une fontaine, n°367, maison encadrée de cours ; n°358, masure). A cette époque, les fermes sont majoritairement des fermes à bâtiments dissociés, chacune constituée d'une "maison" et une "grange" séparées par une cour ; maisons et granges sont souvent cependant mitoyennes d'une autre construction. Les deux plus gros propriétaires ont un four à pain situé dans un petit bâtiment séparé.

Sur le 1er cadastre français, en 1906, le hameau compte une quinzaine de fermes, en grande majorité à juxtaposition (habitation et bâtiment d'exploitation accolés) et souvent mitoyennes ; si l'implantation générale de l'écart a perduré, aucun bâtiment ne peut être associé à ceux existant en 1732. Seule la fontaine signalée en 1732 dans une cour appartenant aux dames de la Providence d'Annecy existe encore, mais de l'autre côté du chemin (sur 1906 A6 450).

Enfin, en 2015, l'écart est composé de fermes à juxtaposition (pour la plupart devenues des maisons) et non mitoyennes, dernier avatar de la recomposition du bâti que l'on peut suivre sur près de trois siècles.

Le petit patrimoine dont l'existence a été signalée par témoignages oraux a disparu à la fin du 20e siècle : croix de chemin en bois à l'entrée nord du village (voir IA73004412) et au milieu (vers 2015 A6 1393), fours à pain sur les parcelles 2015 A6 391 (cadastré en 1906 mais annoté "ruine" sur le plan) et 2015 A6 1185.

  • Période(s)
    • Principale : 19e siècle, 20e siècle

L'écart est bâti au carrefour de l'ancien chemin reliant le chef-lieu à la chapelle Saint-Lazare et au-delà à Chambéraz (commune de Saint-Girod), et de chemins secondaires. On y accède depuis la D 211c par un chemin bordé de chênes. Il présente un bâti relativement dense formé de 8 ou 9 fermes, plutôt de type à juxtaposition et non mitoyennes, édifiées sur des sols plats ou en légère pente. Le matériau principal est le moellon de calcaire enduit à pierre vue. Les fermes étaient dotées de puits (renseignement oral ; puits subsistant dans la cour de la ferme IA73004411). Deux zones de pavillons se sont implantées au nord et à l'est.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise, tuile plate mécanique, ciment amiante en couverture
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvrements
  • Couvertures
    • toit à longs pans demi-croupe
    • toit à longs pans croupe

F-JDT-Villages et Ecarts-Bauges

  • Disposition majoritaire par rapport à la pente replat
  • Trame urbaine dominante village groupé
  • Matériau dominant calcaire
  • Habitat permanent site d'habitat permanent
  • Environnement du village ou écart cultures
  • Intérêt patrimonial moyen
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Nom de l'écart : les Dagand sur l'IGN, les Dagands sur le cadastre.

Annexes

  • Edifices non repérés de l'écart de Vingerel
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2018
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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