Dossier d’œuvre architecture IA01000149 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Immeuble, Tréfilerie d'Artisan dit Argue Royale
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Trévoux
  • Commune Trévoux
  • Adresse Grande Rue 66
  • Cadastre 1823 B 254  ; 1984 AD 154
  • Dénominations
    immeuble, tréfilerie
  • Genre
    d'artisan
  • Appellations
    Argue Royale
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, forge, atelier, bureau des finances

Immeuble intra-muros, formé de plusieurs corps, le corps antérieur datable du début du 18e siècle (structure, baies segmentaires, escalier) , les corps postérieurs s'étant ajoutés progressivement. En 1770 (état des lieux) , l'immeuble appartient aux héritiers d'Antoine Renard, châtelain de Trévoux, en 1777 au chanoine Renard, et passe avant 1823 à la famille Charbonnet, dans laquelle il reste jusqu'à ces dernières années. Plusieurs membres de cette famille étaient tireurs d'or ou affineurs de père en fils depuis le 18e siècle jusqu'au milieu du 20e. Le chiffre du tympan de la porte d'entrée est l'enseigne de l'argue royale, instituée à Trévoux en 1766 et située alors rue du Palais. Les bâtiments et le matériel de celle-ci sont vendus comme biens nationaux en 1795 : c'est probablement à cette date que l'argue officielle est transférée dans l'immeuble, tandis que les tireurs d'or et d'argent, parmi lesquels un sieur Charbonnet, ne cessent de réclamer le rétablissement des argues privées. Supprimée pendant quelques mois, l'argue est rétablie le 3 février 1798, en même temps que le droit d'argue privée. Le bureau de contrôle et de garantie de Trévoux s'installe dans l'immeuble en 1808, jusqu'à son rattachement à celui de Lyon en 1864, tandis que la tréfilerie, dite Grande Argue, reste en activité jusqu'en 1917. Le parcellaire actuel diffère peu de celui du plan cadastral de 1823 : modifications dans les corps postérieurs, en partie reconstruits dans la 2e moitié du 19e siècle pour les besoins de la tréfilerie, dont l'atelier était à l'origine installé au 2e étage du corps antérieur, et la forge à l'étage de soubassement. Grâce à l'exploitation d'un procédé d'affinage (secret de fabrication tripier) , amélioré par Charbonnet, l'argue est en pleine prospérité au milieu du 19e siècle. Les ateliers, transportés en 1917 dans l'usine moderne qu'Edouard Charbonnet établit rue de la Tréfilerie, sont alors désaffectés et aujourd'hui en partie ruinés

  • Murs
    • calcaire
    • pisé
    • enduit
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    immeuble à escaliers dans-oeuvre, avec couloir d'accès latéral (allée) ; ateliers de tireurs d'or ; dépendances au 1er niveau
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • monogramme
  • Précision représentations

    monogramme § sujet : chiffre A.R. (argue royale) , support : tympan en fer forgé de la porte d'entrée

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Coupe, relevé expédié et schématique. Rel. Inv. P. Cherblanc, 1991.

Date(s) d'enquête : 1990; Date(s) de rédaction : 1997
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel