Dossier d’œuvre architecture IA69006453 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Immeuble
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Jacobins
  • Commune Lyon 2e
  • Lieu-dit Jacobins
  • Adresse 16-16 bis rue Gasparin
  • Cadastre 1999 AK 83
  • Dénominations
    immeuble
  • Parties constituantes non étudiées
    boutique

A l'origine, la propriété comprend les actuelles parcelles 88, 89 et 83 ; cette dernière consiste probablement en dépendances. Lorsque la rue Gasparin est percée, la parcelle est alors traversante (rue Émile-Zola / rue Gasparin). Une nouvelle construction est achevée en 1864, puis en 1873 : il s'agit sans doute de la surélévation du corps de bâtiment sur la rue Zola et de l'édification de l'immeuble 16-16 bis rue Gasparin, ce dernier étant dû à l'architecte Benoît-Joseph Chatron. Une donation partage est réalisée le 21 juin 1880.

L'imposte de la porte adressée 16 rue Gasparin porte le monogramme M : il s'agit du propriétaire Jean Pierre Benoît Marie Méaudre.

La façade de cet immeuble se déploie sur 13 travées en adoptant un rythme sophistiqué ; le 16 rue Gasparin comprend 6 travées, l'entrée est latérale au sud (travée 1), les travées 3, 4 et 5 sont marquées par un balcon commun au deuxième étage carré (garde-corps en fonte) ; le 16 bis compte 7 travées, l'entrée est centrale, les travées 2, 4 et 6 sont soulignées au deuxième étage carré par des balcons individuels (balustrades en pierre). Le traitement des deux portes extérieures (porte cochère au n°16, et porte bâtarde au n° 16bis) est particulièrement soigné tant du point architectural que des vantaux et des parties sculptées ; le débouché de la rue Simon-Maupin se fait face à la travée axiale du 16 bis et permet ainsi à cette dernière d'être largement baignée de lumière. Les deux cages d'escalier forment un léger avant-corps côté cour. Le passage cocher (16 rue Gasparin) est voûté en berceau. On peut penser que la porte condamnée de l'allée 16bis rue Gasparin donnait sur une loge de concierge qui s'ouvrait également sur le vestibule de l'escalier par une porte dont les panneaux supérieurs actuels ont peut-être remplacé des panneaux vitrés, ce qui permettait à la concierge de surveiller à la fois l'allée et le départ d'escalier.

  • Murs
    • calcaire pierre de taille enduit partiel
  • Toits
    tuile creuse mécanique
  • Étages
    entresol, 3 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Escaliers
    • escalier demi-hors-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, suspendu
  • Typologies
    immeuble à un corps de batiment
  • Techniques
    • fonderie
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement architectural
    • tête de femme
    • tête d'homme
    • lion, tête
  • Statut de la propriété
    propriété privée

En 2009, les boutiques sont occupées par deux magasins de vêtements (Marina Rinaldi et Sisley) et par un opticien (Optic 2000).

Documents d'archives

  • AD Rhône. 3P 138/48. Matrices cadastrales des propriétés foncières. 4e arrondissement dit Louis le Grand, 1837-1914. Préfecture : section I.

    AD Rhône : 3P 138/48
    2e volume : folio 465
  • AC Lyon, 321Wp/010. Lettre de l'ingénieur en chef, Ville de Lyon, voirie urbaine, à Monsieur le Sénateur, Lyon, le 9 juillet 1862, objet : 2e division, Rue des Archers, Prolongement

    AC Lyon : 321Wp/010

Bibliographie

  • CHARVET, E.-L.-G. Lyon artistique. Architectes. Notices biographiques et bibliographiques avec une table des édifices et la liste chronologique des noms. Lyon : Bernoux et Cumin, 1899. 436 p. : ill. ; 28 cm

    Région Auvergne-Rhône-Alpes, SRI, site de Lyon : 69-LYON CHA
    p. 75

Annexes

  • Lettre de l'ingénieur en chef, Ville de Lyon, voirie urbaine, à Monsieur le Sénateur, Lyon, le 9 juillet 1862, objet : 2e division, Rue des Archers, Prolongement. AC Lyon, 321Wp/010.
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2009
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon