Dossier d’œuvre architecture IA01000025 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Moulin à Blé dit Moulin de Rochefort
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Trévoux
  • Hydrographies le Formans
  • Commune Saint-Didier-de-Formans
  • Lieu-dit Rochefort
  • Cadastre 1823 A 409, 410 ; 1984 A 357
  • Dénominations
    moulin à blé
  • Appellations
    Moulin de Rochefort
  • Destinations
    minoterie
  • Parties constituantes non étudiées
    canal de navigation, entrepôt industriel, silo, maison, dépendance

Un moulin au lieu appelé Vendonensa est cité dans une charte de Cluny, entre 991 et 1031. Vendonensa est le nom primitif de Saint-Didier-de-Formans, avant la consécration, en 1020, de l'église dédiée à ce saint. Le moulin de Saint-Didier est encore mentionné à la fin du 11e siècle. Dans la commune, il correspondrait plus probablement au moulin de Rochefort, car celui de Tanay dépendait du fief du même nom, constitué à cette époque. Le moulin actuel, porté sur une carte de 1716, remonterait à la fin du 17e siècle. C'est au moulin de Rochefort, appartenant à Jean Hubert, seigneur de Saint-Didier, qu'est signé en 1709 l'acte de vente du moulin de Tanay, acquis par Jean Hubert. En 1726, celui-ci baille le moulin de Tanay à Pierre Thévenin, meunier du moulin de Rochefort. Dans la 2e moitié du 18e siècle, les Hubert de Saint-Didier avaient aussi le titre de seigneurs de Rochefort. Au 19e siècle, l'activité du moulin de Rochefort, qui possède deux roues, devient très importante. Il appartient à Claude Chapoulet en 1853, date à laquelle sont dressés les plans de situation des moulins du Formans pour le règlement d'eau, rédigé en 1855. Un logis séparé est construit pour le meunier. Au début du 20e siècle, ce moulin passe à la famille Mogier, également propriétaire des moulins de Vaise à Lyon, qui l'agrandit considérablement et bâtit un silo. Exploité par Favre, meunier, il s'est arrêté de fonctionner en 1979. Il produisait alors 150 sacs de farine par jour et disposait de blutoirs, machines à moudre électriques (par cylindres) et peseuses de sacs automatiques (renseignements oraux) . La roue verticale existe toujours

Edifice constitué d'un moulin au sud, comprenant plusieurs corps de bâtiment non visités (état dangereux) ; roue hydraulique verticale, métallique, en place sur le bief du Formans ; silo en béton au bord de la route ; maison du meunier au nord-ouest sur cour, avec dépendances agricoles, bâties en pisé sur solin de calcaire, logis à l'étage accessible par escalier extérieur en pierre

  • Murs
    • calcaire
    • pisé
    • enduit
    • moellon
    • béton armé
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate mécanique
  • Étages
    1 étage carré, étage en surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • pignon couvert
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre
  • Énergies
    • énergie hydraulique
    • produite sur place
    • roue hydraulique verticale
  • État de conservation
    vestiges
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 1992 ; Date(s) de rédaction 1996
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel