Dossier d’œuvre architecture IA01000026 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Moulin à Blé dit Moulin de Tanay, puis de Roussille
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Trévoux
  • Hydrographies le Formans
  • Commune Saint-Didier-de-Formans
  • Lieu-dit Tanay
  • Adresse route de Saint Bernard
  • Cadastre 1823 A 111 A 115, 117 ; 1984 A 487, 488, 493 A 495
  • Dénominations
    moulin à blé
  • Appellations
    Moulin de Tanay, puis de Roussille
  • Destinations
    minoterie
  • Parties constituantes non étudiées
    parc, cour, puits, bassin, bassin de retenue, canal de navigation, maison, communs, remise à automobile, entrepôt industriel, magasin industriel, salle des machines, atelier de conditionnement, laboratoire

Un moulin est attesté à Saint-Didier dès le XIe siècle ; le moulin de Tanay, dépendance du fief et du château de Tanay, remonte probablement au moyen âge ; il existe avec certitude à la fin du XVIIe siècle : en 1709, Claude Janin, seigneur de Tanay, vend à Jean Hubert, seigneur de Saint-Didier, le moulin appelé moulin de Taney, consistant en maison, bâtiments, dépendances agricoles, cour, jardins et terres ; endommagé par des inondations, ce moulin est alors vacant et l'est toujours en 1726, lorsque Jean Hubert le Baille à long terme à Pierre Thevenin, meunier de Rochefort, à condition que celui-ci le remette en état ainsi que le circuit d'eau ; en 1780, il passe à Antoine Girard, marchand papetier à Lyon, dont le petit fils, Claude Marie, adapte le moulin et son fonctionnement à l'évolution de la meunerie, à partir de 1854 (construction d'un barrage, remplacement de la roue) et transforme le bâtiment : agrandissement des communs, remaniement du logis ; en 1897, Mme Vve Joseph Reuther, meunière, prend en location la propriété de Tanay ou de Roussille, composée d'une maison bourgeoise et d'un moulin à farine à deux paires de meules et roue hydraulique, ainsi que de dépendances agricoles, jardins (conçus par l'horticulteur Treyves) etc. ; son fils cadet, François, achète le moulin en 1921, le modernise et améliore son fonctionnement : broyeurs à cylindres, turbine ajoutée en 1932 ; l'exploitation passe au stade industriel et devient minoterie, ce qui nécessite un agrandissement du bâtiment : à partir des années 1920, l'adjonction de corps du côté nord double sa surface et son volume, tandis que la partie sud-est surélevée d'un étage pour les têtes d'élévateurs, le tamissage et l'aspiration ; derrière l'édifice, à l'est, un étang, ou bassin de réserve, est aménagé en 1956 ; la minoterie cesse son activité à la mort de Roger Reuther en 1985

Bâtiment rectangulaire forme de corps accolés : maison de maître et logis du fermier au sud, ancien moulin au centre, en pisé sur solin de calcaire, couverts de tuiles creusés mécaniques, au nord minoterie en béton, couverte de tuiles plates mécaniques ; bief longeant l'élévation postérieure, roue verticale en place ; communs séparés à l'ouest (pisé, tuiles creusés)

  • Murs
    • calcaire
    • pisé
    • enduit
    • pierre de taille
    • moellon
    • béton armé
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate mécanique, béton en couverture, ciment amiante en couverture
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage en surcroît, comble à surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • pignon couvert
    • croupe
    • demi-croupe
    • pignon découvert
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit
    • escalier de distribution extérieur : escalier en équerre en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit suspendu
    • escalier dans-oeuvre : échelle en charpente
  • Autres organes de circulation
    monte-charge
  • Énergies
    • énergie hydraulique
    • produite sur place
    • roue hydraulique verticale
    • turbine hydraulique
    • moteur électrique
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Éléments remarquables
    roue hydraulique verticale, machine de production
  • Plan masse. Rel. Inv. P. Cherblanc, 1992.

  • Moulin, plan du 1er étage, croquis. Rel. Inv. P. Cherblanc, 1992.

  • Vue de la roue, prise au milieu du XXe siècle. Photogr. [Reuther]. Photographie AP Reuther.

    AP Reuther
  • Moulin, plan de l'étage en surcroît, croquis. Rel. Inv. P. Cherblanc, 1992.

  • Vue partielle de la roue, prise au milieu du XXe siècle. Photogr. [Reuther]. Photographie AP Reuther.

    AP Reuther
  • Vue partielle du moulin à la fin du XIXe siècle. Photogr. Photographie AP Reuther.

    AP Reuther
  • Moulin, plan de l'étage de soubassement, croquis. Rel. Inv. P. Cherblanc, 1992.

  • Moulin, plan du rez-de-chaussée surélevé, croquis. Rel. Inv. P. Cherblanc, 1992.

  • Plan masse partiel et de toiture, relevé schématique. Rel. Inv. P. Cherblanc, 1992.

  • Moulin, plan au niveau du comble à surcroît : aspiration et têtes d'élévateur, croquis. Rel. Inv. P. Cherblanc, 1992.

  • Moulin, coupe longitudinale XX', croquis. Rel. Inv. P. Cherblanc, 1992.

Date d'enquête 1992 ; Date(s) de rédaction 1996
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel