Ce puits était déjà creusé au 18e siècle : il correspond au puits, proche de la Saône, qui appartenait alors au fief de la Sidoine, dont le possesseur en 1770, Nicolas Tresca, désire en améliorer la production et l'aménager en réservoir. Tresca charge l'architecte ingénieur lyonnais Guillaume Marie Delorme d'y adapter une technique de pompage moderne, au moyen d'une pompe conçue par l'ingénieur genevois Jean Maritz. A cette fin, Delorme doit approfondir le puits pour augmenter sa capacité, installer au fond un tambour de renfort et de filtrage en chêne, et relier à la pompe une roue à eau mue par un cheval : ce système, assurant l'irrigation régulière des jardins et cultures potagères, permettrait également l'alimentation en eau du château. Le projet fut certainement réalisé, car, au début de ce siècle encore, la partie supérieure transformée en bassin servait à tempérer l'eau tirée du puits et destinée à l'arrosage des cultures maraîchères (renseignement oral) . La couverture de l'édicule est refaite depuis une vingtaine d'années
- inventaire topographique
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Refflé Jean-MarieRefflé Jean-MarieCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Trévoux
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Hydrographies
la Saône
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Commune
Trévoux
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Adresse
, 18 avenue des Tuileries
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Cadastre
1823
C
329
;
1984
AL
162
;
dans une maison non inventoriée
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Dénominationspuits
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Période(s)
- Principale : 3e quart 18e siècle
- Secondaire : 2e moitié 20e siècle
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Dates
- 1770, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Delorme Guillaume-Mariearchitecte attribution par sourceDelorme Guillaume-MarieCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Situé dans le jardin d'une maison, ce puits, de diamètre important, est entouré d'une margelle circulaire en calcaire, en pierre de taille (largeur : 50) , sur muret maçonné en moellons (hauteur : 100) ; il est couvert d'un toit octogonal de tuiles plates mécaniques sur charpente à chevrons portant fermes et à enrayure, soutenue par 8 poteaux à aisseliers (hauteur : 190) qui reposent sur la margelle ; un treuil de poulie relié à la charpente, avec roue en bois placée sous le toit, est fixé à l'un des poteaux ; contre le mur de margelle subsistent des pompes extérieures en fonte ; la nappe phréatique, non potable, à 7 mètres de profondeur environ, est constituée des infiltrations de la Saône et du passage d'une rivière souterraine (renseignement oral)
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Murs
- calcaire
- moellon
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Toitstuile plate mécanique
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Couvertures
- toit polygonal
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Énergies
- énergie animale
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Typologiespuits couvert
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État de conservationrestauré
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Mesures
- h : 390 cm
- la : 470 cm
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel