Dossier d’œuvre architecture IA01000093 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Eglise paroissiale
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Trévoux
  • Commune Saint-Didier-de-Formans
  • Lieu-dit le Château
  • Cadastre 1823 A 389, 390 ; 1984 A 330
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, cimetière

La paroisse de Saint-Didier, sous le vocable de l'évêque de Vienne, est citée en 1066 lorsque Guichard de Montmerle et son épouse _Fulcrene donnent la moitié de la paroisse à l'archevêque de Romans. Cette partie formera la paroisse Saint-Barnard. L'autre moitié, soit la paroisse actuelle, est cédée par Hugues, archevêque de Lyon, à l'abbaye de Cluny en 1094. La visite pastorale du 18 avril 1614 indique que le sieur Bernoud a fait bâtir une chapelle neuve, dédiée à Notre-Dame, en remplacement de la chapelle des Varinier en ruine, puis sans permission, a fait rompre la muraille nord de l'église et construire deux arcs cintrés pour avoir vue dans celle-ci. A cette époque, l'église est en bon état, excepté le clocher qui, en 1654, menace ruine. La visite pastorale de 1710 décrit l'église : sans lambris avec une nef carrelée, un cimetière clos, et une chapelle du côté de l'Evangile appartenant au seigneur, dans laquelle il y a une porte qui sort dans le cimetière, toute neuve et bien fermée (porte en arc segmentaire) . Cette chapelle servit de sépultures à la famille Hubert de Saint-Didier, y furent inhumés : Benoît Victor Hubert, seigneur de Saint-Didier, le 6 avril 1775 et Jeanne Valfray, épouse de sieur Michon, écuyer, seigneur de la Tour de Priay, le 12 septembre 1777. En 1823, des réparations urgentes sont réalisées sur le couvert de la grande chapelle qui endommage les murs de la chapelle et de l'église. En 1840, l'église est érigée en succursale. En 1843, le mauvais état de la nef et de la toiture de l'église nécessite des réparations urgentes. En 1850, l'abbé Jolibois présente l'église ainsi : celle-ci est petite et ancienne, elle a pour style quelques restes de roman byzantin, elle a une seule nef et une grande chapelle, l'une et l'autre plafonnées, le choeur est en forme de coquille, il n'y a pas de clocher . Cette église, qui partageait le cimetière en deux, est détruite en 1868 par décision du conseil municipal, à l'exception de la chapelle, propriété de la famille Hubert de Saint-Didier. En 1869, le curé de la paroisse, pour préserver cette dernière, fait murer les deux grands arcs, qui ouvraient sur l'ancienne église ainsi que les deux fenêtres romanes situées au-dessus. Malgré ces mesures de protection les caveaux de la chapelle sont violés en 1885

Murs de la chapelle en petits moellons mixtes de calcaire gris et pierre dorée, tuileaux et marnes rougeâtres ; présence de galets dispersés dans les élévations ; pierre de taille en calcaire blanc pour les arcs cintrés faisant autrefois communiquer la chapelle et l'Eglise ; chapelle de plan rectangulaire et petite abside orientée plus basse ; chapelle avec couverture à deux versants (?)

  • Murs
    • calcaire
    • tuile en gros oeuvre
    • pierre de taille
    • moellon
    • galet
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • État de conservation
    vestiges
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • pilastre
  • Précision représentations

    pilastre § sujet : base prismatique, support : piédroit droit d'une baie cintrée et murée, mur sud

  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 1992; Date(s) de rédaction : 1996
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel