Dossier d’œuvre architecture IA01000113 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Hôtel de parlementaire dit Hôtel Beauséjour
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Trévoux
  • Commune Trévoux
  • Adresse 4 rue du Palais
  • Cadastre 1823 B 509  ; 1984 AE 86
  • Dénominations
    hôtel
  • Genre
    de parlementaire
  • Appellations
    Hôtel Beauséjour
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, jardin

L'hôtel Beauséjour est le premier hôtel de parlementaire construit à Trévoux après l'arrêté de 1696, arrêté qui assigne les magistrats à résider dans cette ville. L'édifice, élevé à proximité du parlement, a été construit vers 1708 pour Louis Aubret, avocat général en 1691, conseiller en 1695, auteur de l'ouvrage : Mémoires pour servir à l'Histoire de la Dombes , et pour Jean Garnier, son beau-frère, avocat général en 1695 (cf. note manuscrite sur gravure de Jean Garnier) . Cet hôtel comprend un corps principal construit vers 1708 et des ailes latérales un peu plus tardives, conçu pour deux familles. L'édifice passe par succession, en 1749, à la famille consulaire lyonnaise Vincent de Panette. Le 31 août 1765, l'hôtel est acheté à Mme de Panette, par Barthélémy Gabet, régisseur de l'argue royale jusqu'en 1781, date à laquelle l'affinage est supprimé. Son fils, Jean-Marie Angélique Gabet de Beauséjour, avocat du roi et président de la sénéchaussée de Trévoux en 1782, habite l'hôtel au moment de la Révolution, il sera condamné à mort en 1793. L'hôtel, saisi comme bien national, appartient ensuite à la famille Bouchet de Beauregard, puis au milieu du 19e siècle à Louis Valentin Smith, avocat et maire de Trévoux. Aujourd'hui, l'édifice est habité par deux familles, il n'a pu être que partiellement visité. Présence de marques lithographiques sur le tableau du portail d'entrée et les contremarches : M, T, B, HM 22, 23

L'hôtel, entre cour et jardin, comprend un corps central à cinq travées sur l'élévation antérieure et trois niveaux : un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré, un étage en surcroît, et cinq travées sur l'élévation principale avec quatre niveaux : un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage en surcroît ; deux ailes latérales sur jardin à quatre travées et deux niveaux : un rez-de-chaussée et un étage carré, dans le même alignement que l'élévation principale ; une troisième aile en retour d'équerre, à gauche de la cour, comprend aussi deux niveaux : un rez-de-chaussée pour remiser les charrettes et le logement du cocher au dessus ; l'escalier d'honneur avec rampe en ferronnerie se situe dans la partie axiale du corps central ouvrant sur le jardin

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage en surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
    • voûte d'arêtes
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Représentations
    • ornement
    • enroulement
    • volute
  • Précision représentations

    ornement ; enroulement ; volute" § support : garde-corps de rampe de la cage d'escalier d'honneur et garde-corps de fenêtres du 1er étage sur jardin

  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 1991; Date(s) de rédaction : 1997
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel