Dossier d’œuvre architecture IA01000152 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Couvent, Immeuble de Frères Réguliers du Tiers Ordre de Saint-François dit Couvent des Picpus
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Trévoux
  • Commune Trévoux
  • Adresse 1, 3 rue du Bois , 13 rue du Palais
  • Cadastre 1823 B 83  ; 1984 AE 121
  • Dénominations
    couvent, immeuble
  • Genre
    de frères réguliers du tiers-ordre de saint François
  • Appellations
    Couvent des Picpus
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin régulier, chapelle, boutique

A la fin du 17e siècle, les frères Picpus, installés jusqu'alors dans la grande rue, décident de construire hors les murs un nouveau couvent plus vaste, permettant de loger 60 religieux ; la chapelle est bénie en 1696 : l'entrée, précédée d'un parvis, donnait sur l'actuelle rue du palais ; son tracé figure, à gauche du jardin régulier, sur le plan d'alignement de la ville dressé en 1777 ; ce 2e couvent est en partie représenté sur un tableau de 1784 ; au 18e siècle, la chapelle des Picpus assure le service paroissial à plusieurs reprises, lors de travaux effectués dans la collégiale Saint-Symphorien ; au début de la Révolution, la municipalité de Trévoux se propose d'acquérir le couvent pour y établir un collège, de soustraire la chapelle de la vente des biens nationaux et d'en faire une église succursale ; ce projet est annulé en 1792 ; le couvent de 90 ares, déjà loti comme bien national, est vendu aux enchères en l'an XII (décembre 1803) ; la chapelle est probablement remaniée peu après pour être transformée en logement : sur le plan cadastral de 1823, le parvis a disparu et le bâtiment, aligné sur la rue du palais, est cadastré comme maison ; en 1847, son propriétaire, François Vignon, entrepreneur de bâtiments, reconstruit l'édifice et le transformé en immeuble ; dans la nouvelle construction, il conserve néanmoins et remploie une partie des élévations extérieures ouest de la chapelle et du couvent, dont les vestiges sont visibles dans la cour postérieure ; les boutiques sur rue, sans doute aménagées à cette époque, ont été remises au goût du jour dans le 4e quart du 20e siècle

Immeuble d'angle, double en profondeur, bâti sur une parcelle rectangulaire avec petite cour dans l'angle postérieur ; construction en moellons de calcaire, façades sur rue enduites, couronnées d'une corniche, toit à longs pans et croupes ; 4 niveaux, bandeaux d'étage, chaîne d'angle à refends, bandeau peint autour des baies, encadrement des portes piétonnes mouluré et surmonté d'un larmier ; élévations à travées régulières, fenêtres rectangulaires, 5 sur la rue du Palais, 9 sur la rue du Bois où se situent les 2 entrées identiques ; celles-ci ouvrent sur 2 escaliers en pierre jusqu'au 1er étage, puis en bois, qui distribuent 14 appartements sur 3 étages : escalier tournant à retours avec jour au numéro 1, tournant suspendu, avec couloir d'accès, au numéro 3 ; ce dernier prend jour sur une cour fermée par le mur en pierre dorée de l'ancienne chapelle (élévation latérale ouest) , percé d'une haute baie en plein-cintre ; sous-sol partiel à l'arrière (N.3) ; rez-de-chaussée occupé par 3 magasins de commerce et 2 garages à automobiles

  • Murs
    • calcaire
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    sous-sol, 3 étages carrés, comble à surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie, en charpente
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant suspendu, en maçonnerie, en charpente
  • Typologies
    immeuble de type urbain courant, à parti régulier ; escalier tournant à retours avec jour et escalier tournant suspendu, avec couloir d'accès ; parties commerciales et dépendances au 1er niveau
Date(s) d'enquête : 1991; Date(s) de rédaction : 1997
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel